Rappel du dernier épisode
Après une ultime pause sur la dernière aire d’autoroute avant la frontière, nous sommes enfin prêts à quitter la France (enfin presque, comme toujours !). Nous filons vers l’Italie.
Là où y a de la Gênes…
Au matin nous partons donc pour Gênes avec comme objectif une visite « light ». L’idée est de nous garer dans un parking pour cc tout proche du centre ville et d’y flâner le lendemain. Après trois heures de route et une heure de tentative pour rejoindre ce « £#~!!%& » de parking, nous sommes installés. Ce n’est pas glamour, mais la zone de bitume jouera bien son rôle. Nous visitons un peu le soir de notre arrivée et surtout le lendemain.
De jolies rues étroites, des pentes incroyables, des escaliers partout… C’est Venise sur la terre ;). Les deux villes se sont d’ailleurs « tirées la bourre » à leurs apogées. Après ces agréables balades, nous partons rapidement vers la prochaine étape. Elle s’annonce « magnifique » d’après plusieurs amis et surtout le magazine Géo !
Les « Cinque Terre »
Nous nous rendons à « La spezia » sans nous perdre : cette étape était incroyablement préparée ! Nous dormons sur une aire gazonnée tenue bénévolement par des ambulanciers. Le lendemain, bus puis train vont nous mener sur les villages des Cinque Terre. Ceux-ci sont en effet tellement enclavés que tenter de les atteindre avec notre CC serait vain. Dans le train, des angoisses nous viennent : il est bondé de touristes et nous commençons à craindre « de ne pas être seuls » sur place.
Une fois dans le premier village, Monterosso, c’est une première déception. Rien de très spécial au niveau paysage, et surtout on peine à avancer sur les trottoirs. Nous montons un petit escalier escarpé qui donne tout juste l’occasion de faire des photos.
« Ce doit être parce que ce village est le moins surprenant, passons au suivant ».
Nous remontons dans le train, enfin le second car le premier qui passe est trop plein. Nous descendons ensuite à Vernazza. Le village est en effet magnifique. Un petit port avec une église médiévale, des escaliers incroyables, des rues qui se confondent avec le palier des maisons, des terrasses en aplomb…
La foule est là, mais c’est acceptable. En revanche, c’est le mont saint Michel : chaque front de porte vend des souvenirs ou des pizzas. Le coté pittoresque en prend un coup ! Pour manger, nous optons rapidement pour un pique-nique improvisé. Petit moment rigolo de squat comme nous les aimons toujours tant.
Ensuite, nous partons vers le village le plus typique et le moins saturé (dixit le routard) : Corniglia. Un ou deux trains bondés plus tard, nous visitons un village suspendu au bord de la mer. La plus belle vue est d’ailleurs celle… du village suivant.
Il faudrait sans doute envisager de venir voir ces villages en bateau, il y aurait en plus moins de monde. Au retour, Sylvain a même été pris dans une « engueulade » monstre dans la queue pour la navette. Un groupe d’espagnol, honteusement spolié par le chauffeur s’étant garé devant la fin de la queue, est passé en force pour se faire justice. Résultat : hurlements, bagarre dans le bus et tous les Ibériques bloqués en attendant les Carabinieri. Nous sommes donc redescendus avec nos pieds pour rentrer nous reposer au cc. Une fois au calme, nous donnons une chance de plus aux Cinque Terre en goûtant le vin de là bas.Bah en fait, ce n’est pas non plus concluant.
Au bilan, ces villages nous semblent surfaits. Ils sont très jolis mais on en trouve d’aussi beaux dans d’autres d’endroits. Leur position géographique les rend particuliers, mais du coup très peu pratiques à visiter si on ne « randonne » pas. Ainsi, à visiter par le train, l’intérêt nous semble faible vu le prix. Les superbes photos de « Géo » sont très bien cadrées, prises hors saison ou tôt le matin et ne montrent pas la densité de touristes. En bref, c’est une semi déception, même si cela reste une belle balade.
Bon, nous jouons peut être aussi les blazés, mais les deux autres couples de français que nous avons rencontrés sur place partageaient ce point de vue. Il faut aussi se dire que nous avons peut être maintenant envie de facilité… alors filons vers le farniente.
Retour sur « notre » plage
Nous décidons de filer droit vers la Croatie et de faire le même arrêt qu’il y a neuf mois : La plage de Lazaret à la frontière Italo-Slovène. Nous ne sommes pas déçus. En hors saison, elle est encore plus belle et moins fréquentée. Nous passons deux nuits tranquilles pour avancer l’école, nettoyer le CC, prendre le temps de regarder le gazon pousser et le soleil se coucher.
Rappelons que cette plage est en herbe et non en sable, ce que Stéphanie adore :).
Alors après ?
Nous y mettons aussi au point nos plans pour les prochains jours. Nous allons par chance recroiser nos amis « Matt et Jenny » avec leurs enfants Andréa et Louison » rencontrés à Kuala Lumpur ! Ils nous ont trouvé un petit camping pour CC au bord de l’Adriatique en Croatie… tout cela à seulement trois heures de route ! Programme convenu par les deux familles : On se gare et on fait « rien » ensemble. Ça à l’air génial !!!