Rappel de l’épisode précédent
Nous sommes à la fin de notre séjour au bord de la mer sur une ile des philippines.et nos bagages sont prêts
Arrivée facile facile
Après un petit tour de bateau depuis notre ile, un coup de bus, un jump en avion de 4 heures depuis Manille, nous débarquons à KL (Dire Kuala Lumpur ça fait touriste 😉 ). Pour essayer de progresser en organisation, nous avons lu le guide avant de venir :o). Nous cherchons donc un taxi comme indiqué… impossible car nous sommes six. Nous ressortons donc notre principale compétence : Improviser à l’arrache ;). Je regarde si Grab (le « UBER » de Manille) fonctionne ici, trouve un chauffeur qui vient nous chercher au tarif convenu. Cerise sur le gâteau, nous tirons du cash sans peine et achetons notre carte sim 4g directement à l’aéroport : We are back online ! Tout cela devient trop facile
La famille à l’auberge de jeunesse
Nous sommes arrivés à Kuala Lumpur dans une guesthouse (un truc entre l’hôtel, l’auberge de jeunesse et la chambre d’hôte je dirais) depuis laquelle nous comptons découvrir la ville en attendant le CC 3 jours.
Dans une guesthouse, il y a des dortoirs et des chambres. Pour notre part, nous avons deux chambres voisines : une pour les parents (avec bébé) et l’autre pour les enfants. Sur le toit, une grande terrasse avec à disposition des coins salon, une cuisine, un frigo, un grille pain et du café à volonté. En plus, ils vendent la bière moins cher que dans les supermarchés : c’est donc le paradis.
Nous y sommes mixés avec une population généralement jeune, très détendue et nous écoutons quelques musiciens, voyons des cigarettes tourner, refaisons un peu le monde (en anglais… dur dur).
L’autre bonne surprise est que Willy (le patron) est très accueillant, y compris avec les enfants. Il leur offre des verres, plaisante avec elles et leur apprend même à monter sur la « slack »Le bonheur est dans la rue
Nous sommes en pleine ville, près de China town et nous découvrons enfin cette ambiance urbaine asiatique. Cela grouille de gens, les trottoirs sont bondés de boutiques et de restaurants, il fait 35 degrés, les sourires sont partout… Nous adorons, même si la chaleur nous assomme en ces premiers jours. Nous allons souvent chercher la fraîcheur dans la bière de la terrasseLe point fort est que maintenant, fini la cuisine ! En effet, faire à manger soi même coute plus cher ici que manger dans la rue. Quand on sait en plus qu’ici la cuisine de nombreux pays se mélange et que les buffets sont nombreux… Nous nous régalons à chaque repas si les épices ne nous brulent pas la langue ;).Equipés grâce au wifi, nous réalisons aussi quelques facetime sous les ventilateurs qui tentent de nous rafraichir.
Le retour des visites
Avec une Manon requinquée et un point de départ proche de tout via taxi et metro, nous pouvons maintenant relancer la partie « visite » du voyage. Nous nous rendons donc dans un des rendez vous manqué de Stéphanie lors d’un premier passage ici : Les fameuses « Petronas Tower ». Et hop… une pause à la chinoise (elles faisaient toute comme cela) 88 étages, une passerelle entre les deux, des ascenseurs qui montent comme des fusées : tout est hallucinant.
Au pied, il y a un charmant petit parc avec une gigantesque aire de jeux. Mais il fait si chaud que tout le monde (même Stéphanie) préfère la pataugeoire toute proche Nous visitons également une attraction à touriste, le « Bird park » qui est une gigantesque serre sous laquelle on trouve des dizaines d’espèces d’oiseaux. J’y croise d’ailleurs un oiseau tellement exotique qu’il me rappelle un peu notre emblème national, non ?Et puis il y a beaucoup de petites choses autour de nous qui sont à portées de main : les temples bouddhistes les musées à la noix sur les vêtement locaux (peu enthousiasmant mais gratuit ET climatisé) En gros, nous aimons beaucoup cette ville très vivante sans être aussi bruyante que Manille, hyper cosmopolite et où tout le monde parle anglais ! L’arrivée du camping car
Tout cela ne doit pas nous faire oublier que nous sommes là pour attendre notre CC. Nous sommes arrivés 2 jours avant lui par sécurité alors que lui va prendre 2 jours de retard en sortant du bateau. Peu importe, l’essentiel est que le mardi 06/12 je le récupère en parfait état. Il est juste un peu crasseux mais regardez comme il est magnifique sur son flat rack !Je vais le sortir de là moi-même et devoir ensuite patienter pendant qu’un de ses voisins de bateau est déchargé par les équipes de Daryl.Daryl nous a recommandé un endroit parfait pour nous préparer avant de repartir : Un yacht Club qui nous héberge sur son parking. Nous y avons accès à des toilettes, douches, restaurant et même une piscine. Nous ne sommes pas la première famille en CC à s’y attarder…
Nous allons pouvoir y faire la toilette de notre brave CC par exemple.
Un soir, alors qu’il est loué pour un mariage nous arrivons même à nous faire inviter à manger au buffet Formalités, préparations, organisation… toujours pas notre fort
Avant de repartir, il y a une première priorité : Obtenir une assurance pour aller chercher l’ICP (autorisation de circuler en Malaisie). Je m’y attèle dès que Daryl me remet ma carte grise et mon CPD mais ils m’annoncent 4 jours ouvrés de délai. Nous allons devoir patienter dans l’enfer du yacht club.
Durant ces jours, nous préparons donc la suite du voyage terrestre. Et patratras, les angoisses que l’on m’avait transmises étaient justifiées : Depuis le mois de juin, pour entrer en Thaïlande avec un CC, il faut monter un dossier béton via une agence de voyage et un mois de délai ! Pire encore, la Thaïlande se prépare à changer sa loi de manière imminente et à imposer un guide à bord du véhicule !!!! La Thaïlande (regardez une carte), c’est le pays au milieu de tous les autres ! Si nous n’y entrons pas, bah… fallait pas venir :).
Bon depuis cette nouvelle j’ai appris que nous avions encore une chance de passer avant le « guide obligatoire » mais il faut faire vite. Je remplis des dossiers, envoie des mails et me prépare à faire un saut au consulat Français de KL. Croisez les doigts pour nous. Si cela ne marche pas, ce sera plan B (genre vers l’Indonésie ou association humanitaire en Malaisie).
Famille famille et voyage
Vous l’avez lu dans le « point voyage », l’entente entre les filles nous travaille. C’est devenu le problème numéro un. Nous revenons dans notre petite maison roulante avec finalement une cohésion plus faible qu’il y a deux mois. Pendant cette période transitoire, nous travaillons donc ardemment (j’ai l’impression de l’écrire depuis 4 mois… ou 10 ans) à la recherche d’un meilleur équilibre entre nous tous. C’était l’un des principaux objectifs du voyage, l’heure de vérité est là :).
Bon et après ?
Nous sommes lundi 12/12 et il est 17h25. Mercredi nous espérons avoir notre assurance et pouvoir reprendre la route car si le yacht club est accueillant, il nous tarde d’aller découvrir la Malaisie pour de bon.
Deux ou trois détails techniques pour les autres voyageurs
Nous avons géré le shipping avec Daryl de Titan Logistics. Il est hyper compétent, souple et réactif. Je ne saurais pas donner le montant de sa commission mais le prix final du shipping est de 4800$.cela inclue le coût des agents dubai qu’il nous a trouvé lui même.
Nous avons pu faire remplir nos deux bouteilles de gaz turques au « Royal Selangor Yacht Club » dans lequel daryl installe ses protégés à leur arrivée. Apparemment cela relève du miracle car de nombreux blogs précisent que le remplissage est impossible ou que ce soit en Malaisie. Coût 70 ringgits la bouteille.
En Malaisie il y a une carte de péage autoroute, le « touch’n go ». Daryl nous en a fourni une qu’il suffit de recharger en passant aux péages.
Pour l’icp, c’est à Putrajaya qu’il faut aller une fois l’assurance obtenue (venez bien avant la fermeture car il y a une inspection sommaire mais longue). Shin Ching Enterprise ne fait plus d’assurance pour cc. Il faut aller chez « liberty insurance » a Klang ou à Putrajaya. Une fois la demande faite comptez 4 jours ouvrés avant validation par le siège. Coût pour 3 mois : 183 ringgits au tiers bien sûr.