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FRANCE – Le vrai retour et le dernier point voyage !

La fin du voyage

Vous l’avez peut être lu : nous sommes rentrés à Nantes un peu en précipitation car nous étions inquiets pour la maison. En fait, tout allait à peu près bien donc c’est génial. Nous nous sommes donc garés dans notre impasse le 10/07. Nous l’avions quittée le 22/07.

Le 10, notre maison n’était pas encore disponible. Nous avons donc mis les voiles pour la côte et sommes allés retrouver papy et mamy à la mer. Au programme repos pour tout le monde, cousinade pour les filles et préparation du camping-car à la vente pour les parents.

Nous allons passer une semaine entre bonnes bouffes, nettoyage, lustrage et autres activités formidables :). Durant ce temps, nous dormons encore  dans le cc mais dans le jardin d’une maison : c’est le semi-manouchage. Une transition parfaite :).

Le 17/07, récupération de la maison en compagnie de nos deux grandes. Objectif nettoyage, déballage, rangement et aménagement. Nous reprenons possession de notre demeure. Il faut déballer tout ce qui avait été rangé minutieusement, remettre internet en route, faire les lits, remplir le frigo… Pas mal de boulot mais il y a du plaisir à se réinstaller.

Il faut aussi et surtout terminer la préparation du camping car…

Le lendemain, nous récupérons notre voiture qui était chez des amis cette année et nous la récupérons rutilante et prête à repartir ! Un point de reprise facile, génial, on adore !

Alors les nouvelles du cc

Notre maison roulante est bien rentrée, sans casse et en bonne forme. Nous avons au total roulé 25000 Km, ce qui n’est pas tant que cela finalement. Il faut toutefois le faire passer chez l’esthéticienne car nous aimerions le vendre rapidement. Les vacances n’en sont qu’à leur moitié et le moment est plus propice que l’automne ! Nous redoublons donc d’activités comme souvent dans ce voyage :). Ce sera pour bientôt le repos comme on dit ! Rien de bien compliqué : nettoyage, lustrage, changement de cacabox, remise en place de la télé que nous avions démontée… mais c’est long long  long :). Bon au final, il est en vente et prêt à partir ! Nous lui sommes reconnaissant de nous avoir transporté ainsi sans aucun problème mécanique. Après ces nombreux jours de préparation, nous ne voulons plus le voir ! C’est l’heure de la séparation. Il doit partir rendre  heureuse une autre famille 😉

20170526_194324 camping-car-rue-1038x576D’ailleurs, il a été vendu le 3 aout, veille de la reprise de Sylvain, et est déjà reparti en vacances… Bon, la carte grise a mystérieusement disparu à tout jamais quelques heures avant la vente, mais c’est une autre histoire digne de notre organisation de cette année…

Alors comment allons-nous ?

« Holala, pas trop dur le retour ? », c’est la question naturelle et évidente que nous posent les gens. Juste après le « alors c’était comment ? » qui mériterait une réponse de deux jours :). Le retour n’est pas dur car nous aimons nos vies françaises (les filles aussi…)20170716_142629et nous nous étions projetés dans le plaisir de les retrouver. Manger au resto, savoir ou nous dormons tous les soirs, faire à manger facilement voire se faire inviter… tout cela est plutôt chouette.

Tout le monde parle français !

Nous sommes troublés (et dérangés ??) par toutes les conversations françaises autour de nous !! Depuis de long mois, nous étions dans une sorte de bulle tous les six et notre esprit faisait abstraction des papotages périphériques car nous ne les comprenions pas. Nous pouvions également discuter librement entre nous car les autres ne comprenaient pas.  « Même dans un hall de gare, nous n’étions que tous les six ». L’habitude revient vite mais être en « full interaction » avec les gens n’était vraiment plus de notre quotidien.

Que dire également des multiples « thank you » adressés aux commerçants français ou des numéros de téléphone dictés en commençant par « +33 6 » au lieu de « 06 » :).

On repart quand ?

L’autre truc qui vient très vite, c’est le « nous allons rester là ». Alors que nous entrons dans un supermarché (comme dans beaucoup de pays) ou dans une administration, nous le ressentons différemment car nous n’allons pas repartir dans deux jours : c’est notre vie, si mornes puissent être les bureaux ou les allées couvertes d’une incroyable multitude de produits.

Lorsqu’il pleut, Manon nous disait toujours, « ben, on va changer de pays ! » et bien non, nous allons attendre ici le retour du beau temps.  Bon, nous repartirons forcément, mais quand ???

Le temps, les agendas, les horaires, les RDV…

Le temps lui aussi reprend ses droits. Depuis un an, nous n’avions pour ainsi dire pas de « moyen terme ». Dès maintenant, le temps redevient compté (et ce sera pire avec la reprise du boulot). Il faut donc faire certaines choses « efficacement » et nous retrouvons cette angoisse de parfois « perdre du temps ». On « optimise » les achats, on essaie de peindre « assez vite », on prévoit des rendez vous « groupés »… bref la vie se remet tout doucement en tension. Rien d’anormal, mais nous réalisons là ce qui a vraiment été différent et si agréable cette année : Nous avions le temps. Petite bisou au passage à notre ami Gil (et ses camionautes) qui nous racontait que cet arrêt du temps était sa première richesse.

Nous restons  contents de ce retour un peu anticipé qui nous laisse nous réacclimater en douceur.

Et Sylvain et Stéphanie, ça va comment ?

Même s’il y a plein de choses à faire, la pression est quand même tombée et nous nous relaxons. Nous avons à nouveau de l’espace, les enfants s’éparpillent et vivent entre eux. Nous récupérons énormément de temps pour nous. Nous l’utilisons pour le « nous deux » mais aussi pour le « chacun son truc ». Stéphanie traine un peu au lit, Sylvain regarde des films à la noix dans son canapé. Nous prenons même parfois le petit déjeuner tout seul l’un après l’autre… Nous vivons à la cool en fait.

Cela fait beaucoup de bien, et pour comparaison vous pouvez lire un petit article dans les derniers jours du voyage : Comment survivez vous avec quatre enfants à bord ?

Comment vont les filles ?

Elles sont toutes très heureuses de retrouver le confort et la tranquillité de nos vies françaises. Leurs chambres, leurs jeux, la bibliothèque, les skates : tout cela les remplit de bonheur. Ajoutons qu’elles dorment maintenant seules dans un lit, c’est l’extase ! Elles sont allées se faire choyer par leurs grands parents et s’éclater avec leurs cousines.

Manon découvre la vie en France et sa maison. Elle adore sa chambre, se perd un peu, regarde le placard des provisions alimentaires et nous dit : « oh, nous avons même un petit magasin dans notre maison « . Ben oui, 24 litres de lait dans un placard, c’est beaucoup plus qu’un paquet d’épiceries visitées cette année !

Romane est un peu surprise de certaines choses : « on peut boire même l’eau de la salle de bain ? »

Morgane et Marine vont bientôt nous demander de pouvoir dormir dans la même chambre…

Côté santé tout est bon pour l’instant, nous les avons ramenées en bon état :).

Elles aussi ont livré un témoignage de leur survie avec des parents présents en permanence. Attention, c’est brut et sans censure : Comment survivez vous avec vos parents toujours sur le dos ?

Et alors maintenant ?

Sylvain reprend le travail vendredi 04 Aout après avoir repris  contact tranquillement afin de se préparer au mieux et de se projeter à nouveau. Stéphanie pour sa part reprendra à la rentrée scolaire et va consacrer le mois d’aout à la préparation de celle ci au sens large. Il y a une montagne de travail administratif, des rendez-vous médicaux, des lunettes à changer et j’en passe. Mais pour l’instant, elle a une allergie aux papiers et préfère faire du bricolage !

Nous tacherons de vous raconter un peu la reprise complète (travail, école etc.). La toute fin du projet, ce sera de réaliser un « livre photo » à partir du blog… Du boulot en perspective car Marie (du Laos) nous a fait cadeau d’une impression brut du blog : C’est un pavé impressionnant :).

Si vous avez suivi notre voyage, c’est le moment de nous mettre un petit commentaire. Nous serons heureux de vous sentir près de nous. Qui sait, nous pourrions répondre, histoire de se dire au revoir et surtout pas adieu ;).

Pour les nantais…

Nous revenons définitivement dans notre belle ville et notre barbecue est ressorti… Alors, à très bientôt !

Comment survivez-vous avec vos parents toujours sur le dos ?

Pour les filles non plus, ce n’est pas toujours facile de vivre ce voyage. Voici donc une petite expression libre de chacun, sans contrôle parental. Toutes les vérités sont elles bonnes à dire ? :)

Manon

La vie est belle. Mes parents sont super sympas. (la vérité sort de la bouche des enfants innocents…)

Romane

Mes parents ne s’occupent pas assez de moi car s’occupent trop du voyage. C’est super d’avoir papa toute la journée avec nous et de pouvoir de promener avec lui. Je peux faire pleins de calins  à maman, je l’aime et elle est belle. Elle a même conduit le camping-car une fois. J’adore prendre l’apéro avec eux.  Ils m’ont fait visiter pleins de trop jolies choses.

Morgane

Les parents ont souvent des choses que nous n’avons pas : par exemple des bières et des cafés. On s’est couchées un peu plus tard qu’à la maison, mais cela reste trop tôt pour moi. Ils auraient dû acheter un camping-car plus grand. Mais je suis quand même contente de voyager.

Je trouve que maman ne positive pas assez : quand on fait des efforts toute la journée et une seule erreur, maman ne se rappelle que de cela le soir. Looooool !  Mais elle nous trouve aussi beaucoup d’activités. Elle aime rigoler. Je l’aime mais je ne lui fais jamais de calins…

Papa n’est pas très patient et se fâche assez fort et souvent, mais positive beaucoup  plus que maman. Il n’accepte pas que nous fassions des bricolages. « Cela gaspille trop de papier » et il ne comprend pas maman qui dit « C’est la créativité qui se développe ! » Il conduit trop bien  le camping-car.

En ce qui concerne le voyage, j’ai trouvé cela très amusant avec les rencontres et les pays différents, la chaleur et la nourriture. Je suis très contente d’être partie. J’ai préféré le mode sac à dos à la vie en camping-car.

Marine

Maman fait la pluie et le beau temps dans la famille. Elle nettoie, range, prépare les balades, les plannings,… sans elle on ne pourrait rien faire, si ce n’est de laisser le bazar s’installer. Elle se donne de super objectifs ultra-compliqués de temps en temps, comme par exemple s’épiler ou se couper les ongles de pied. Elle est capable de s’énerver et de crier super-fort, mais aussi de faire des blagues nulles qui font rire, même si elle n’égalera jamais papa sur ce point. Son rêve du voyage est de pouvoir passer une journée sans aucun enfant et si possible dans son lit.

Papa n’est pas très  modeste, mais c’est toujours pour rire qu’il dit qu’il est un mec formidable. Il a un humour nul (à la Lardière) mais qui fait toujours rire. Le pire, c’est qu’il déteint sur nous. Lorsqu’il s’énerve, ça peut aller très loin, mais il l’évite au maximum. Les trucs du cc qu’il déteste le plus sont le contrôle de l’énergie, la porte de la salle de bains qui claque, et l’effet maison de playmobil hyper fragile. Il aime bien jouer avec nous et se balader tout seul. Lorsque nous disons que les parents sont favorisés, il dit que « la famille n’est pas une démocratie mais une dictature ».

8 mois : 5ème point voyage

Changement de voyage

Évidemment, ce nouveau point comporte une différence majeure avec le précédent : les sacs à dos ont remplacé le camping-car.

La première question qui vient généralement aux gens est « c’est mieux ou pas ? ». Pour y répondre, je me suis fendu d’un gros article que j’ai ensuite publié sur des forums de voyageurs. Ceux qui préparent leur voyage sont intéressés par ce genre de comparaison. Si vous aussi souhaitez des détails, cliquez ici. Si en revanche vous aimez la synthèse, la réponse est : « il y a du pour et du contre :) »

Ce nouveau départ forcé a relancé le voyage après nos deux mois de stagnation en Malaisie. Nous y voyions au début plus d’avantages que d’inconvénients. Après deux mois nous sommes plus mesurés. Notre camping-car nous manque mais pas vraiment tout le temps, surtout sous la clim chaude ou assis au restaurant.

Quoiqu’il en soit, nous sommes assez heureux d’expérimenter cet autre type de voyage. Nous pourrons à l’avenir mieux choisir selon les lieux et nos volontés de voyage. Nous avons développé pas mal de méthodes pour nous faciliter la vie : Que dites vous de nos trousses de toilettes étanches ? Elles ont été fournies gratuitement  par une marque de bière en Thaïlande 😉20170418_110646Les enfants pour leur part penchent plus sur le sac à dos. Le côté changement perpétuel ne les fatigue pas et il y a des surprises à chaque étape, bonnes ou mauvaises…

Des nouvelles du camping-car

Notre camping car est bien arrivé et nous attend en Normandie. Merci à l’équipe de choc qui a géré tout cela pour nous ! Au passage, ils ont goûté un petit peu à notre aventure. Même en France, les gens cherchent à vous aider par tous les moyens, des dockers aux commerciaux en passant par les manutentionnaires !

Notre maison roulante va maintenant nous attendre à l’abri pour le « re départ » de la famille. Un road trip en Europe vers le sud puis l’est en prévision.

La super surprise

Nous avons eu la visite de Nicolas et Marie durant deux belles semaines. Une belle bise venue de France. C’était vraiment très agréable et leur présence a égayé et animé le voyage. Nous avons pu papoter, avoir des nouvelles de la France, trinquer à plus de deux, faire des activités différentes et enfin prendre un peu de recul sur ce que nous vivons.

Les enfants eux aussi ont adoré cette période animée durant laquelle ils pouvaient parler à quelqu’un d’autre que leurs tortionnaires de parents :).

Comment vont les parents ?

Que dire sinon que cela roule toujours.

Nous avons plus de temps « libre » car nous louons toujours deux chambres. Soit, il y a toujours un enfant avec nous (Romane souvent mais parfois Manon selon les circonstances) mais le soir et durant les siestes nous pouvons nous détendre et préparer la suite. Ces préparatifs sont encore plus compliqués qu’en cc. Il faut trouver à chaque déplacement comment le réaliser puis où dormir une fois arrivés. Mais moins stressants, car aucun problème de survie : au pire, on augmente le budget de l’hôtel et on trouve. A chaque fois il nous faut composer pour nos repas selon les distances, les prix et le type de nourriture.

Coté santé, pas de réel problème. De tous petits troubles digestifs au Cambodge, sans que nous comprenions bien pourquoi. Il y a aussi des stigmates de la vie avec une seule paire de chaussure : quand tu les enlèves elles sont encore là :)IMG_4905Nos locataires nous ont avertis qu’ils nous quittaient le 22/04. Ce serait encore un coup dur au budget. Après hésitation nous avons décidé de tenter de relouer pour trois mois. Coup de bol, nous avons trouvé des locataires pour les mois restants !

Nous envisageons le retour en France avec sérénité. Nous sommes contents de revoir notre pays et de revenir vivre dans le camping-car. Avec notre récente expérience, nous pensons pouvoir profiter encore plus de lui en Europe.

Comment vont les filles ?

Elles aiment beaucoup le mode sac à dos. Des contraintes liées au camping-car ont disparu et elles ont maintenant un espace « à elles » sans parents. Il s’y développe une petite vie qu’elles règlent en grande partie elles-mêmes plusieurs heures par jour : Le matin après le réveil de Manon et durant le « repos de demi-journée ». Cette organisation a eu un effet non escompté sur leurs relations et nous avons moins de conflits à régler.

Elles restent très souples et définitivement adaptées au voyage. Les grandes gèrent leur installation à chaque étape et le repli de leur sac à dos au départ. Nous ne faisons qu’un « gros check » de chambre derrière elles. Les repas, bien qu’un peu chaotiques, ne posent pas non plus de gros problèmes.

Notre petite Romane s’est adaptée mais il y a toujours des moments difficiles pour elle. Sept ans, c’est déjà grand mais c’est toujours petit :). On comprend dans ces circonstances qu’elle aime vraiment avoir son doudou avec elle dans chaque lit différent.20170407_081430Nous rencontrons depuis le Laos beaucoup de Français. C’est moins bon pour l’entraînement des grandes en anglais mais cela permet à Romane de se faire des copains.

Puisqu’on parle des filles…

Il y a 5 mois de cela, nous leur avions fait remplir un petit questionnaire « plus/moins » du voyage. Le voici résumé ci dessous. Attention, les données datent bien d’il y a 5 mois !

Enfant

Les plus

Les moins

Marine Ø  Découvertes de paysages et rencontres

Ø  Visite de grands monuments du monde comme de sites moins connus mais plus typiques

Ø  Je suis considérée par les gens comme plus « grande» qu’en France

Ø  Beaucoup plus d’accès à internet

Ø  Nous recevons des cadeaux des gens

Ø  Je passe mes nuits avec Manon

Ø  Découverte que la noix de coco c’est bon en fait… pas comme dans les bounty

Ø  Pas facile de vivre avec mes sœurs

Ø  Les journées sont fatigantes

Ø  Mes sœurs reçoivent des cadeaux en tant que « petites » et moi pas

Ø  Nous n’avons plus de bon pain

Ø  Nous ne rencontrons pas assez de familles françaises.

Ø  J’ai beaucoup plus de responsabilités et on en attend plus de moi

Ø  Nous manquons d’électroménager (four, grille-pain, etc.)

Ø  Je passe mes nuits avec Manon 😉

Morgane Ø  Moins de travail scolaire

Ø  Découvertes (de l’histoire et autres) de manière concrète

Ø  Nous passons plus d temps en famille

Ø  Nous mangeons de nouvelles choses

Ø  Je dois dormir avec Romane et c’est difficile

Ø  C’est parfois la panique dans le cc quand nous arrivons en ville

Ø  Je manque de contacts francophones

Ø  Je n’ai pas assez de livres papier

Ø  Les nouvelles nourritures sont parfois mauvaises !

Ø  Le pain me manque

Ø  Nous lisons moins car nous avons moins de temps et moins le droit également.

Romane Ø  On nous fait des cadeaux et le gens sont gentils avec nous

Ø  Je joue plus avec Manon

Ø  On peut dessiner quand on roule, c’est mieux qu’en France

Ø  L’école est plus agréable car il y en a moins

Ø  J’adore les visites de châteaux et de palais

Ø  Je passe plus de temps avec les parents

Ø  Je dois dormir avec Morgane et c’est difficile

Ø  Les repas sont souvent « bizarres »

Ø  Nous n’avons pas de grille-pain

Dans la même série, nous avons au 8e mois du voyage rempli un tableau emprunté sur différents blogs. Le principe, répondre à une question par un seul mot ou expression.image-unmotpour

Marine monte un business !

Marine passe beaucoup de temps à fabriquer des bracelets brésiliens. A notre demande elle a appris à y faire apparaître un texte. IMG_4723Du coup, elle propose à ceux qui sont intéressés de passer commande par mail : deux euros la pièce avec le texte de votre choix.

Votre achat servira principalement à renouveler son stock de fils et le surplus permettra d’acheter des bonbons ;).

Et l’école ??

Comme toutes les familles nous galérons mais nous maintenons tant bien que mal le cap. Les filles travaillent durant leurs temps solitaires dans « leur chambre » mais nous devons suivre de près Morgane principalement. Heureusement qu’elles apprennent aussi beaucoup de ce voyage :).20170413_102538

Et alors le côté obscur ?

La route, c’est souvent pénible.

Nous avons eu du bon (11h de train Bangkok-Chiangmai) et du très mauvais (6h de bus Kratie-SenMonorom). C’est surtout la gestion de Manon qui est délicate. Elle est trop petite pour s’occuper. Afin d’améliorer ce point, nous avons décidé d’augmenter le budget de chaque déplacement pour passer dans des bus confortables. Cet article est tapé dans l’un  de ces bus ;).

Il y a aussi les chambres pourries et sales. Nous avons parfois dormi sur des lits si mauvais que le sol eut été meilleur. De même, la saleté, sans être bloquante pour dormir, fini par vous peser quand les enfants rampent sous les lits.

Il y a aussi les salles de douche sans lavabo dans lesquelles vous posez votre verre à dent au sol et devez cracher dans le coin du mur. Nous avons payé parfois seulement 10 $ les deux chambres, mais vous savez maintenant pourquoi…

Je peux aussi vous parler de la chaleur. Nous nous demandons réellement comment nous aurions pu tenir en camping-car. Selon les régions les nuits sont plus fraîches mais ce n’est pas du tout une généralité.

Dernier point, il y a le problème de « la chasse au dollar ». A force de faire attention à tout, nous perdons beaucoup d’énergie au détriment des bons moments du voyage. Nous avons parfois des conversations ou montons des plans incroyables avant de réaliser que 3€ ont suffi à nous faire perdre un bon moment.

Tous ces derniers points commencent à se résoudre car l’expérience nous vient peu à peu.

Nous avons augmenté le budget des chambres (max 15€ la chambre pour une nuit). Cela résout le problème de climatisation, de propreté et de couchages. Le budget des repas repasse sous contrôle à mesure que nous maîtrisons un pays. Le souci est que nous changeons de pays tous les mois ;).

Pour la partie transport, nous ferons les gros déplacements des deux dernières semaines en avion. Cela nous permettra de voir Hanoï ET Ho-chi-min ville ainsi que de prendre un vol retour moins cher depuis Kuala Lumpur, le tout sans nous épuiser…

En résumé, on adore le sac à dos et on « kiffe » le camping car…

 

6 MOIS : 4ème point voyage

Tous les deux mois maintenant

Vous l’aurez remarqué, nous avons diminué la fréquence des points voyage. Nous avons ainsi plus de choses à dire 😉 et surtout un peu plus de recul. Voici donc un nouvel article à vocation « non carte postale » pour raconter l’envers du décor.

Confirmation : le blog real life, c’est bien

Nous avons rencontré des familles voyageuses ces dernières semaines et j’ai découvert une chose en discutant avec elles : Le tour du monde en famille, c’est comme la grossesse ! Les gens ne parlent que des bonnes choses et s’ils abordent quelques « soucis », c’est toujours à demi mots glissés furtivement dans le texte. Sans doute est ce parce que quand on a la chance de vivre une telle expérience, on ne veut pas se la jouer pleureuse. Mais du coup, ceux qui se préparent sont privés d’informations utiles et ceux qui rencontrent les mêmes soucis se sentent les seuls couillons qui s’y prennent mal.

En bref je me sens encouragé à raconter le bon et le mauvais, surtout dans ces points réguliers. Si nous vivons un expérience formidable, je ne voudrais pas cacher en quoi elle peut être compliquée parfois.

Bon on y va ? En plus je n’ai pas trop de mauvaises choses à raconter cette fois :)

Camping car

Notre bon céssé va bien. Je lui ai fait le coup des plaquettes de frein… pour rien. On m’avait dit qu’elles seraient mortes après 15000 bornes de route et j’entendais un bruit de métal affreux au freinage. Fausse alerte, c’était du à du sable coincé dans la rainure d’une plaquette à droite. Les plaquettes peuvent encore faire 30 000 bornes d’après le super garagiste poids lourd qui s’est occupé de moi. il faudra quand même faire  vérifier mes disques mais je ferais cela tranquillement en France. Cela m’a au moins donné l’occasion de visiter un garage ici.

Comment vont les parents ?

Au niveau santé, tout roule : pas un pet de travers :).20170203_143707

Pour ce qui est de la coexistence, aucun problème à signaler. Cela semble même un peu louche, n’est ce pas ? C’est pourtant vrai. Nous avons une capacité à ne pas être d’accord sans que cela ait trop d’impacts. Et puis vous avez lu mon chapitre « on se dit tout » ;).

Comment vont les enfants ?

La santé est toujours bonne, rien à signaler là non plus !

Pour ce qui est de la vie quotidienne, elles sont solides et souples ces petites. Nous pourrions presque l’oublier vu que cela se fait se fait au quotidien… nous en sommes assez fiers et régulièrement épatés. Bien sur il y a des râles, mais elles encaissent pas mal quand même. En ce moment, Marine, Morgane et Manon dorment toutes les trois… un étage au dessus de nous. Elles se gèrent (enfin presque) toutes les trois de  19h30 à 8h30 le matin.IMG_2284 (Medium) 20170120_075922 IMG_2465 IMG_2215 (Medium)Elles s’adaptent pour les repas, le rythme et même pour le travail scolaire. Ce dernier point, comme pour beaucoup d’autres familles, est l’un des plus compliqués à gérer. Les difficultés résident dans la logistique (où travailler, quand, dans quelles conditions…),la discipline (travailler presque tous les jours, durant la durée convenue) et la motivation (les petites ne voient pas forcément l’intérêt et n’ont pas l´ambiance créée par une classe…).

Nous avons un mieux sur les relations des grandes. Ce n’est encore la grande fusion fraternelle mais un peu « l’entente cordiale franco-anglaise » : une situation d’équilibre se profile parfois. Ho surprise, c’est d’ailleurs quand nous les laissons livrées à elles-mêmes que cela se voit le plus…IMG_2300 (Medium)

Nous avons notre petite Romane dans notre chambre en ce moment car il faut qu’elle se repose. Depuis plusieurs semaines elle est devenue susceptible, « grognon » et râleuse. Nous soupçonnons le sommeil d’être une des causes et l’aidons donc à s’endormir plus tôt. Cela lui fait de plus du bien d’être un peu seule avec nous.

Déplacements (Fréquence et rythme)

En Malaisie, les circonstances nous ont contraint à prendre notre temps. Le rythme a donc été extrêmement faible et on peut dire que nous avons pris notre temps partout :). Maintenant que nous allons « backpacker » il va à nouveau falloir trouver une bonne fréquence de changement…

Fourniture et alimentation

Comme je vous l’ai dit, la Malaisie nous a (enfin ?) fait abandonner la cuisine. Nous prenons toujours nos petits déjeuner au pain (de mie) et à la confiture. Tous les autres repas se passent dans les restaurants de rue. Nous nous y régalons pour environ 1€ par personne. A ce prix en revanche, c’est plat unique à quasiment tous les repas. Cette organisation se confirme en Thaïlande avec de nouveaux goûts à découvrir !

En Thaïlande, la bière est enfin moins chère !  1,5€ pour une bouteille de 630 ml. Cela coûte néanmoins toujours plus cher de boire que de manger car un plat de riz frit vaut moins que cela.

L’eau potable se trouve partout en bouteille mais surtout dans des distributeurs d’eau purifiée. Le prix est alors extrêmement faible.

L’eau de douche et cuisine se trouve elle aussi très facilement. Le moindre tuyau qui traîne vous est généreusement prêté pour faire le plein. Cela ne coûte que de raconter notre histoire pour la millième fois.

Le gaz pour sa part pose encore un souci. Impossible de se faire remplir si ce n’est au yacht club de Selangor. Pour de prochains voyageurs je recommande vraiment une étude poussée des adaptateurs. A défaut, vous ferez comme nous ou les les camionautes en abandonnant le frigo et en achetant un brûleur portatif à  dix euros. Pour la bière fraîche, il faut alors acheter de la glace chez n’importe quel épicier… comme au camping en France.

Types de dodos

En Malaisie c’était le pied car nous pouvions dormir partout (à deux exceptions près d’où nous avons été virés gentiment). Nous avons fait quasiment deux mois de dodos bercés par les vagues.20170111_145844_Pano (Medium)20161226_184235-medium20170111_104815_HDR (Medium)Maintenant que nous sommes en guesthouse, cette rubrique n’a plus grande signification…

A mi voyage, offrons nous un peu de réflexion sur celui ci

Plusieurs d’entre vous nous ont posé des questions sur le « fond » du voyage et son côté « spirituel ». Je prends donc quelques lignes pour vous donner des éléments

Alors après six mois, avons nous décroché ?

A mi route, nos réalisons qu’un an c’est finalement court. Nous n’avons pas vraiment décroché de nos vies françaises. Nous pensons très régulièrement à nos amis et familles, leur parlons par FaceTime ou WhatsApp et envisageons déjà quelles fêtes organiser…. prochainement :). Nous suivons également, de loin certes mais quand même, nos boulots et pensons parfois à comment nous y reviendrons.

Avons nous l’impression de changer ou d’avoir changé  ?

Ce qui est incroyable dans ce voyage c’est que nous sommes toujours dans un rythme soutenu. Rares sont les jours durant lesquels nous n’avons rien à organiser voire à résoudre. Ajoutez à cela que nous n’avons souvent personne avec qui échanger, comparer et dédramatiser. Vous comprendrez alors que nous n’avons quasiment aucun recul.

Nous ressentons donc bien qu’il y a du changement, de l’évolution dans notre manière de vivre ensemble mais je ne saurais pas précisément dire en quoi.  J’ai quand même deux trois exemples  : La relation Marine/Manon est assez bluffante parfois, je n’ai évidemment jamais passé autant de temps avec mes filles, Manon est d’une autonomie incroyable….

Créer une « meilleure famille » ??

Melissa Sue Anderson, Melissa Gilbert, Michael Landon, Karen Grassle, Lyndsay Greenbush

Un jour je racontais à mon ami Laurent le dentiste que mes enfants faisaient trop de bruit où qu’ils aillent. Il me répondit très amicalement « heu… les chiens ne font pas des chats ». Il avait tout dit. Les FAUVEL-TOMINE, c’est une famille dans laquelle ça beugle et fait du bruit. Inutile de chercher une douce harmonie alors que notre mode de fonctionnement est profondément « rentre dedans ». Chez nous les relations se construisent un peu dans la douleur… addamscela les rend elles plus fragiles/solides ? En bref, c’est maintenant clair pour moi : nous sommes une famille de qui se gère « au shaker » (on est un oeu secoués quoi…) et il faut que nous nous aimions tous comme tel :).

Et maintenant ??

Hé bien vous savez déjà que nous partons en guesthouse. Tout va nous paraître assez simple au quotidien (douche, énergie etc.). En revanche nous allons gérer des migrations et nous allons perdre de la proximité avec les locaux…

Ce sera sûrement formidable, on vous racontera bientôt 😉

Interview des parents par Marine et Morgane

Suite à la bonne idée donnée par Cindy, nous avons interviewé les parents. Les parents ont été interrogés séparément. Les réponses notées sur papier puis le tout fut saisi par Papa. Une relecture finale a été faite par les journalistes d’un jour.

Préférez vous la France ou le CC ? Pourquoi ?

Maman : Le camping car car on bouge tout le temps. C’est l’aventure.
Papa : Le camping car est évidemment en tête cette année mais je ne me vois pas y vivre. La France l’emporte haut la main sur le long terme.

Si vous deviez repartir, que changeriez vous ?

Maman : Je partirais en sac à dos et sans bébé, donc plus tard, quand Manon aura grandi.
Papa : Plus de préparation pour chaque pays, plus de gestion de l’énergie et peut être un autre véhicule.

Quelle est l’activité habituelle que vous aimez le moins ?

Maman : Faire travailler les enfants pour l’école.
Papa : Rien ne me pèse en particulier, sauf la contrainte générale de devoir tout gérer à l’économie (énergie, eau, temps…)

Quel est l’enfant qui vous donne le plus de difficultés ?

Maman : Tous mais Manon est la plus facile à gérer, c’est ma chouchoute ???
Papa : Manon nous prends le plus de temps mais moins d’énergie. Ensuite les trois autres alternent avec talent leurs crises :).

Où auriez vous été prêts à rester une semaine ?

Maman : Sur la plage de Port Dickson, en Malaisie.
Papa : Tirebolu en Turquie (sans le pb de l’énergie), la plage de Sharjah, port Dickson et bien d’autres…

Préférez vous le climat tempéré ou tropical ?

Maman : tempéré, il fait quand même très très trop chaud.
Papa : tempéré sans hésiter, surtout pour un Normand…

Lequel de vous deux est le plus gentil avec les enfants ?

Maman : Moi
Papa  : Moi

Quelle fut votre visite préférée ?

Maman : Les Petronas Towers de Kuala Lumpur
Papa : Le parc naturel de Plitvic en Croatie avec ses chutes d’eau. Un peu saturé de touristes mais quelle beauté. Les villes souterraines de la Cappadoce.

Combien de temps par jour passez vous à organiser le voyage ?

Maman : 2h. Cela intègre le temps de recherche pour manger, dormir et préparer les étapes suivantes
Papa : de 1h à 2h.

Quel est votre souvenir le plus marquant (hors visites) ?

Maman : En Iran à Tabriz, le repas d’Achura avec les hommes d’un côté et les femmes de l’autre
Papa : Il y en a tellement… La rencontre avec cette belle famille de vendéen au Lac de Garde. En Turquie le dépannage de pneu assisté par le patron de la station service qui ne parlait pas anglais. De même l’invitation d’Ameth dans sa ferme pour la fête du mouton. En Iran, le coup de main de Amir qui m’a pris sur sa moto avec ma bouteille de gaz pour aller la remplir.

Quelle a été votre nourriture préférée ?

Maman : La nourriture indienne que nous trouvons en Malaisie.
Papa : Le repas typique dans le restaurant Iranien près de la maison-palais à Kashan

4 MOIS : 3e point voyage

Un mois trop tard ?

3e point voyage, vous aurez remarqué qu’il survient au 4e mois. Le 3e mois a été un peu trop mouvementé et nous avons pris du retard :). En gros tout n’a pas été rose, mais nous nous passons à nouveau du bon temps. Kuala Lumpur c’est topissime !

Dans les galères comme les bons moments, vos commentaires, mails et autres coucous nous ont fait chaud au cœur. A chaque nouveau message, toute la famille écoute et réagit. Merci à tous ! Nous répondrons un jour à toutes vos questions mais les journées sont encore trop courtes :).

Camping car

cc-sur-rackNotre cher CC va bien, pas d’avarie à signaler. Le véhicule a même affronté avec courage les épreuve de la plage en flirtant avec l’enlisement à plusieurs reprises :). Seul problème : nous sommes en panne de gaz, donc de frigo et de plaques de cuisson depuis plusieurs semaines. J’ai un bon espoir de faire avancer cela ici à Kuala Lumpur car cela complique drôlement la vie familiale.

Son panneau solaire est redevenu efficace en Iran. Les deux raisons sont qu’il y a toujours du soleil là bas et que je me suis mis à le nettoyer  très souvent… Bah oui, couvert de terre ou de sable, ça marche moins bien !

Comment vont les parents ?

Au niveau santé ou moral, aucun problème à signaler. Stéphanie a eu un petit retour de sa fameuse calcification à l’épaule mais c’est « passé » après quelques jours de repos du bras concerné. Nous sommes plutôt affutés physiquement car notre rythme de vie est soutenu et nos repas assez « dépouillés de fantaisie ».img_2968-medium 20161127_152240-mediumEntre nous, tout roule super bien. Nous sommes on ne peut plus soudés et vu nos dernières galères, c’était vraiment salvateur. Toujours solidaires sur le front, nous formons une équipe solide.

Comment vont les enfants ?

La santé est bonne ! Notre petite Manon a subi un mois de maladie, sans nul doute à cause d’une mauvaise eau bue en Iran. En Iran, l’eau est potable, mais pas sur tous les robinets… Fort heureusement, elle va maintenant beaucoup mieux après un total de 5 + 10  jours d’antibios costauds ! Pour les autres, tout va bien au point de vue sanitaire.20161124_170651-mediumPour le moral, notre petite Romane semble s’être enfin habituée à l’idée du voyage. Elle ne nous parle plus de retour à Nantes et prend les jours comme ils viennent.  Elle adore les visites. Je pense que notre passage en mode sac à dos + hôtel lui a beaucoup plu. Les grandes n’ont pour leur part toujours aucun blues et profitent à fond.dscf5567-mediumAu niveau « assistance logistique », les grandes  se chamaillant sans arrêt, nous ne pouvons rien leur confier ensemble sans que cela tourne au crépage de chignon et crée des tensions hyper pénibles.

Comme je vous le disais, ce qui cloche encore et toujours, c’est l’entente entre Marine et Morgane. Nous ne parvenons pas en fait à ce qu’elles passent du temps à vivre ensemble. Du coup, elles sont toujours en quête d’échange avec nous (les parents), de manière exclusive (puisqu’elle ne partagent pas) et donc en situation de « jalousie rotative ». De notre côté, cela ne nous libère pas de temps pour manager, gérer et anticiper les problèmes. Pour vous donner une idée, nous avons du faire au maximum 5 jeux de société tous ensemble depuis notre départ. C’est vraiment le problème à résoudre pour nous, le cœur de ce voyage. Durant la maladie de Manon, la situation a été encore plus dure. Les parents tournés au maximum sur la petite n’étaient même pas là pour réguler les autres qui se déchiraient entre elles. Nous sommes pour l’instant très déçus sur ce point.

Déplacements (Fréquence et rythme)

Sur ce point, nous ne sommes toujours pas très bons.
En Iran, nous sommes allés assez vite car nous n’avions que 30 jours. Du coup nous avons quelques jours de longue route. Nous avons ciblé les sites les plus intéressants  et sommes restés sur l’axe principal vers le sud.

Le syndrome de précipitation nous a amené
> à vouloir vite quitter l’Iran vers Dubai,
> à quitter vite Dubaï à cause du coût et la maladie de Manon,
> à nous faire une étape aux Philippines qui bien que sympa n’était pas indispensable car la Malaisie nous aurait fourni les mêmes avantages si nous nous étions bien préparés.

Bref, nous refaisons notre vœux pieux de prendre notre temps en Malaisie :).

La bonne nouvelle dans tout cela c’est que la famille supporte bien la migration d’hôtel en hôtel par avion, taxi, minibus, sidecar et j’en passe :). Ils continuent à dormir, manger ce que nous trouvons et s’adapter rapidement aux contraintes de chaque nouvel environnement.20161123_190324-medium 20161124_073619-mediumFourniture et alimentation

Après la diète des derniers jours en Iran (car plus de liquide après paiement du Shipping), nous avons du passer à Dubaï à une alimentation « sans frigo » donc en flux tendu. Nous alternions fast-food, repas conserve+pain, nouilles chinoise et pâtes. Une fois arrivés à Manille, nous sommes passés en mode petit déjeuner « à la maison » et « restaurant » pour les autres repas. Le petit déjeuner incorpore toujours du pain (de mie seulement, snif…) et de la confiture. Le lait en revanche est passé à la trappe : trop cher, pénible à conserver et à transporter !

Dans nos nouveaux pays, il est moins cher de manger dans la rue que de cuisiner soi même… Nous goutons ainsi avec un grand plaisir la cuisine asiatique, surtout depuis notre débarquement Malaisien. Nous l’avions lu partout mais c’est confirmé : Ici c’est un régal à moindre coût pourvu qu’on aime le riz et/ou les pâtes … bien épicés. Nous mangeons pour un ou deux euros par personne et c’est délicieux.

L’eau provient maintenant uniquement de sources certifiées. Chat échaudés craint l’eau froide ! A Dubaï, achat de bouteilles, aux Philippines nous avons eu à notre disposition des réservoirs de 20l remplis d’eau purifiée qu’on échange comme des bouteilles de gaz. En Malaisie, nous devrions utiliser des distributeurs de cette eau purifiée disponibles dans les rues.

Information importante : Nous avons enfin retrouvé de la bière et du vin (un peu cher..). Vu les chaleurs que nous avons traversées je trouve que la charia interdisant l’alcool devrait être condamnée pour crime contre l’humanité !

Types de dodos

En Iran nous dormions partout sans souci, sauf quand la police ne voulait pas ou que les habitants voulaient nous déplacer vers un endroit plus « safe »… selon eux en tout cas. Nous avons adoré les freecamping avec tous ces iraniens sous leurs tentes.

A Dubaï, nous dormions sur la plage, 20161109_113318_pano-mediumcela ne dérange personne.
Maintenant, nous dormons à l’hôtel. Aux philippines, une petite semaine dans un airbnb au 19ème étage d’une tour avec piscines, une grosse semaine dans une cahute au bord de mer un peu « plein de bestioles ».

Nous sommes actuellement en Malaisie à Kuala Lumpur en plein cœur de Chinatown, dans un merveilleux petit nid (the birdnest 1), avec un café et une grande terrasse arborée sur le toit  et pleins de voyageurs…  qui partagent leurs cigarettes ou leurs verres… Nous avons peut-être un peu trop abusé hier, car ce matin, les voitures roulaient toutes à contresens !

Certains aspects du camping car nous manquent, nous sommes contents de le récupérer  même si nous redoutons les premières nuits chaudes et humides dans le véhicule :).

2 mois : Troisième point voyage

Troisième point technique alors que nous sommes en train de passer de touristes à voyageurs et de vacanciers à nomades.

Camping car

La machine va toujours bien côté porteur. Nous faisons tellement de montagne que j’ai parfois l’impression qu’il n’avance plus :). Je suis parfois contraint de monter des pentes en seconde.

Nous avons récolté un étrange bing qui a enfoncé 1 cm2 de notre revêtement externe de cellule. Je ne me l’explique toujours pas vu son emplacement… Je me demande se ce n’est quelque chose qui est venu nous percuter  (Branche, Caillou, corne de rhinocéros …)

Déplacements (Fréquence et rythme)

Depuis notre retour sur la Mer noire, nous ne faisons que des sauts de puce. En effet rien ne nous sert d’aller trop vite tant que nous n’avons pas nos autorisations de visa pour l’Iran. Le plus c’est qu’on maitrise notre endroit (commerces, lieux sympas, gens autour) et le moins est que nous avons l’impression de faire du sur place.

Fourniture et alimentation

La Turquie nous a fait changé un peu nos menus mais la base est toujours la salade tomate + melon d’eau (voire pastèque). Le chocolat en tablette se fait rare pour les gôuters.

Nous allons plus souvent au restaurant ou chercher à manger car nous sommes dans une zone de prix non touristique. Manger à 6 pour 10-15 € est très faisable.

Le vin et la bière, disparus un temps, se trouvent à nouveau dans cette zone « turco touristique ».

Types de dodos

Nous sommes maintenant bien au point sur les types d’arrêts posibles.

Grande ville : Anonymat, pas ou peu de contacts et des visites à faire.

Village : Contact maximal assuré en quelques heures voire minutes.

Petite ville : hé bah… entre les deux :). Des contacts, mais au bout de la deuxième nuit seulement

Nature : Planqué dans un coin, seule solution quand nous avons envie de faire un peu les sauvages. Handicap : pas de réseau.

Du coup, nous alternons ces catégories selon nos humeurs, envies et besoins.

Journée type

Le rythme reste le même si ce n’est que nous nous levons plutôt tous vers 8h maintenant.

Comment vont les parents ?

Le moral a connu un coup de mou à l’arrivée sur la Mer noire. Nous avons connu 3-4 jours de grosses pluies. C’est très vite déprimant et hyper compliqué à gérer dans le petit volume. Nous avons eu de la condensation à trop rester enfermés et les draps humides à faire sécher, c’est un vrai souci. Heureusement le soleil nous est revenu et un peu de baume au cœur avec lui.

Nous avons aussi des soucis d’électricité. Comme nous roulons peu, la batterie de la cellule est toujours limite limite… J’aurais du faire ajouter un second panneau solaire car avec un seul c’est trop juste. Nous devons donc économiser les minutes d’ipad :) et réfléchir à la pose d’un second à Trabzon par exemple.

Il nous tarde en fait de nous relancer via l’Iran qui semble vraiment être une destination formidable. La Turquie est hyper accueillante et agréable, mais nous avons comme toujours « le feu aux fesses » !

Envoyez nous vos bisous, ça nous réchauffera les jours sans soleil :). Lire vos commentaires est toujours un plaisir qui nous stimule. Recevoir de vos nouvelles Perso par mail est un bonheur.

Comment vont les enfants ?

Les filles supportent toujours bien le voyage. Les complications des parents ne les touchent encore que dans une moindre mesure. Romane regrette encore parfois Nantes mais le temps fait son œuvre et le voyage devient son habitude. Elle s’attache beaucoup aux gens que nous rencontrons et découvre avec tristesse que le voyage impose de toujours partir.

Stéphanie a eu l’idée étrange d’interdire les liseuses durant la journée. C’est un comble quand tant de gens ont du mal à faire lire leurs enfants, mais chez nous cela générait trop d’isolement. Du coup, les filles se sont mises à jouer aux dames ensemble, nous avons fait des « quirkles » et même un peu d’échecs. Rassurez vous, il reste une grande séance de lecture le soir :).

Marine a fait un gros effort pour positiver son attitude dans ce contexte de voyage. Elle participait déjà beaucoup via la gestion de Manon le matin mais elle s’attache maintenant en plus à aider au « bon fonctionnement » de la famille. Elle prend une place de grande et nous facilite la gestion. Il reste évidemment des moments délicats mais nous allons vers le meilleur.

Morgane et Romane ont perdu des dents. Figurez vous que la petite souris passe en Turquie, et dans la monnaie locale s’il vous plait :)

5 semaines : second point voyage

Second point « technique » sur le voyage. Comme la dernière fois, c’est un article beaucoup moins « carte postale » mais qui a vocation à partager les « backstage » du voyage.

Camping car

L’état de la maison roulante reste bon. Il y a simplement toujours quelque chose à bricoler compte tenu de l’extrême fragilité de l’ensemble. Même si notre CC n’avait que 13000 Km, il avait malgré tout 4 ans et beaucoup de petites pièces (en plastique) tombent en limite d’usure.

Pour l’instant, aucun accident ou bing à déplorer malgré la conduite « sportive » des locaux. Parfois quelques rayures car nous nous aventurons dans des ruelles parfois resserrées  par des arbres en certains points.

Nos principales difficultés sont la cacabox et les eaux usées. La caissette tient à peine 2 jours complets avec toutes mes clientes. Je dois donc souvent trouver un coin pour la vider. Les eaux usées semblent se remplir par magie et nous devons également les vider très souvent. C’est assez simple durant une phase de  voyage mais si l’on souhaite rester sur place 3 ou 4 jours, cela devient très compliqué.

Fréquence et rythme des déplacements

Nous avons beau faire attention à « tenir en place », nous bougeons quand même fréquemment. Il faut sans doute commencer à nous dire que c’est notre manière de voyager. Les choses peuvent évoluer mais pour l’instant nous ne nous voyons pas rester une semaine en place.

Globalement nous avons parcouru 3500 kilomètres en un gros mois. Je prévoyais à la louche 500Km par semaine et nous sommes donc à 700… Sachant que nous avons encore 2000 kilomètres avant la frontière Iran-Turquie et que la logistique pourrait se compliquer, le rythme n’est pas délirant.

Fourniture et alimentation

Coté véhicule et comme prévu, le diesel se trouve sans souci . Nous allons devoir à nouveau chercher du gaz mais on m’a dit qu’il était coutumier de remplir ses bouteilles en Roumanie.

Pour l’alimentation, nous sommes passés à l’eau en bouteille que l’on achète partout en grand conditionnement. Nous mangeons toujours des salades à base de tomates, pâtes, fromages et autres ressources locales. Les petits déjeuner se font toujours au pain, lait et jus d’orange. Ces trois ressources se trouvent partout pour l’instant. Les repas chaud sont rares et conçus « faciles » vu notre grand espace cuisine :). A mon grand désespoir le vrai beurre (salé donc) à disparu des étals. La Roumanie elle même, avec ses Auchan et autre Carrefour, n’a pas su me fournir.

type de dodos

Nous dormons de plus en plus facilement hors camping puisque que la législation « s’assouplit » au fil des pays. Même si le camping sauvage y est parfois prohibé, le « dodo dans une grosse voiture » est tellement inconnu qu’il ne pose pas de problème. Nous devenons fins pour choisir nos escales grâce à google maps.

Les escales camping ou autres parkings payant sont réservés au besoins ponctuels comme réparation, arrêt prolongé ou visite d’une grande agglomération.

Journée type

Le matin Manon se réveille maintenant vers 8h. Si cela survient avant, Marine ou le premier éveillé lui intime le silence ou le « encore dodo ». Cela fonctionne plutôt pas mal.

La maisonnée se lève ensuite entre 8h30 et 9h00 pour le petit déjeuner. Nous ne le prenons plus à six car cela génère trop de problème de coordination et d’espace. Il y a globalement deux sessions. De toute façon, nous sommes quand même pas mal ensemble ;).

Vers 10h nous sommes prêts et tous lavés (si nous nous sommes pas laissés aller). ll est alors temps de rouler, de préparer la journée de vadrouille (chargement de poussette, planification du prochain repas, préparation des sacs à dos…) ou de commencer la glandouille.

Pour la vadrouille, les destinations ont été préparées la veille généralement (pour éviter les galères). Nous ne sortons plus sans le téléphone que permet d’utiliser « maps » ou « maps.me » avec la géolocalisation. Allié à une boussole, il nous permet de ne pas faire de kilomètres inutiles. L’autonomie de nos petites a une limite autour de 10 Km, ce qui est assez rapidement atteint.

Pour la route, nous avons généralement en tête la cible de la journée plus une cible d’arrêt intermédiaire pour repas ou gouter. Les filles essayent tant que possible de faire l’école durant les longs voyages. Nous n’avons quasiment jamais roulé plus de 4 heures dans une journée.

En cas de glandouille, les activités sont assez récurrentes. On commence par l’école puis on passe aux récréations que sont la lecture, les balades, les baignades, la vaisselle, le dessin, la musique, le cahier de vie etc. Pour les parents, cela veut dire boire deux cafés au lieu d’un, chercher des solutions aux récents problèmes accumulés, réparer, préparer, ranger, nettoyer etc.

Comment vont les parents ?

Les journée sont remplies de « petites choses à faire » et les temps « off » ne dominent pas. Il faut chaque jour trouver dans l’ordre

  • comment manger : Il faut avoir en tête les détails du prochain repas et les grandes lignes des suivants afin de déterminer le « besoin de courses ». L’angoisse cumulée de Sylvain et de Morgane (« qu’est ce qu’on mange au repas suivant ») ne laisse pas de répit à Stéphanie
  • Où aller : Nous choisissons et affinons notre parcours en fonction des kilomètres, des points touristiques, des besoins (achats, réparation…) et aussi des envies :). Cela se fait souvent le soir mais assez fréquemment aussi en route !
  • Où dormir là ou nous allons : Soit nous repérons une zone dans maps soit nous cherchons un camping ou parking. Auparavant nous utilisions l’application « Park4night » mais maintenant c’est nous qui lui apprenons nos trouvailles.

Nous avons quand même le temps de lire, de mettre à jour le site 😉 et de boire des cafés. Nous avons déjà plusieurs restaurants « tête à tête » à notre actif et chaque soir, le créneau 21h30 – dodo nous est totalement dévolu. Évidemment il intègre les préparatifs du lendemain, mais dans la mesure de notre courage :).

Côté santé , ça roule bien si ce n’est que l’épaule de Stéphanie donne des signes de faiblesse. Elle a aussi un problème avec la cacabox écologique, car cela pue quand même sérieusement. Par contre, elle se demande comment elle faisais 10 tournées de linge par semaine à Nantes… Maintenant avec 4 en 5 semaines tout roule…

Pour  le couple, tout va super bien. La capucine tient le coup. On repense souvent à la chanson de nos amis saint felixiens 😇.  coordination, sagesse, amour, humour et patience sont nos qualités.

Comment vont les enfants

Premier point, ils dorment bien et c’est déjà énorme. Seule Romane fait un peu de bazar avant de dormir mais pour le reste tout est bien huilé.

Les relations entre Marine et ses sœurs restent trop souvent conflictuelles et cela pèse sur tout le monde. Nous n’avons pas encore d’effet « voyage » mais nous allons le forcer un peu.

Romane supporte mieux l’idée du voyage et notre vie nomade lui apparait un peu plus comme « la normale ». Du haut de ses six ans, elle avale quand même pas mal de difficulté, comme les marches de 10 Km entre autre… Les déchets dans la nature la dérangent.  Il faut dire que l’an dernier, elle faisait des pique-niques ecolos avec pesée des déchets avec sa classe. Le changement est donc brutal .

Morgane reste imperturbable et s’adapte très bien. Elle exprime toujours un caractère qui semble hérité de sa mère. Elle tient tête sans arrêt et réclame sa place sans fléchir. Nouveauté : Elle montre  maintenant parfois de la curiosité sur certaines de nos visites !

Manon est le plus gentil des bébés. Elle fait des phrases : « Z’ai faim, attendez-moi, attention pas tomber, ze t’aime maman, aire de zeux, Manon dodo pas … »

Globalement, le dépaysement commence aussi à les marquer. Il est plus culturel que géographique pour l’instant. Les questions et les remarques fusent : « pourquoi ils font cela dans ce pays ? », « pourquoi ils n’achètent pas ceci ? », « Pourquoi les maisons ne sont pas finies ? »…

L’école a démarré et le constat est celui attendu. Marine va avancer toute seule, Romane va facilement suivre son programme et Morgane va trainer les pieds, râler et avoir du mal. Sa grande facilité de déconcentration percute de plein fouet l’ambiance « travail en camping car »

prochain point dans un mois sans doute, nous serons devenus bien plus routard au cœur de la Perse :).

15 jours : Premier point voyage

Coucou à tous,

Cet article est le premier de la série « non carte postale ». Il est destinée à décrire le voyage « côté obscur » et à informer ceux qui se demandent comment nous tenons le coup :).

Nous sommes partis depuis maintenant 15 jours et nous avons traversé deux pays. C’est l’heure d’un tout premier point alors que nous allons dépasser notre durée maximale testée en CC.

Premier point : Nous allons trop vite par rapport à nos prévisions.

Ce rythme pèse sur tout le monde et est plus adapté à des vacances qu’à une année de vie. C’est sans doute car nous n’avons pas trouvé d’endroits qui nous « fasse rester sur place ».

Parfois, c’est une question de cout qui nous a guidé (nous sommes en haute saison et les zones à camping car sont des pompes à Euros, sans parler des campings qui nous assassinent (6 personnes + camping car = prix exorbitant)

D’autres fois c’est le côté « parc en béton » de nos arrêts qui a accéléré le départ. Nous nous trouvions en rang d’oignons avec 30 CC, sur un bitume brulant, collé à un mètre du voisin. Cela pousse à la recherche de mieux…

Par deux fois, nous avons été chassés par le mauvais temps et par notre manque de patience pour attendre l’accalmie.

Bref, notre conclusion a été qu’il fallait vite nous poser pour

  • Régler nos premiers besoins administratifs
  • Nous reposer et laisser les enfants prendre un rythme plus « lent »
  • Bien planifier les une voire deux prochaines étapes
  • Réparer les 2-3 bricoles du CC (un lanterneau ne s’ouvre plus, une poignée de tiroir a cassé, le lecteur MP3 de Morgane est tombé sous une planche à 20 vis…)
  • Chercher une solution pour notre gaz qui s’épuise et que nous ne savons pas comment remplacer (Si qqun a un tuyau Slovène…)

Second point : Humainement, tout se passe plutôt bien

Stéphanie et moi-même tenons bien le cap. DSCF3848 (Medium)Pas de surprise par rapport aux entrainements. Nous prenons du temps sans enfants dès que c’est possible et formons toujours une équipe stable ;).

Les enfants de leur côté passent tout doucement en mode voyage. Nous avons fait une pause « mise au point » dans un camping d’Italie afin de diminuer les « crêpages de chignon ». Les grandes ont déjà réagi et prennent un peu l’histoire à leur compte. DSCF3865Les choses sont plus compliquées pour Romane qui est déstabilisée à l’idée de « ne pas revenir bientôt à la maison ». D’un autre côté, elle était avant le voyage déjà facilement perturbée dans son rythme… Nous allons lui laisser le temps de s’adapter. En ce qui concerne Manon, c’est comme si elle avait vécu sa vie entière en CC. DSCF3852DSCF3855Elle part toute seule pour la nuit ou la sieste et joue un peu dans son lit avant de s’endormir. Le matin, elle se réveille paisiblement en faisant des câlins à sa grande sœur.DSCF3864

Dernier point, la logistique est encore à murir

Nous trouvons toujours de quoi manger, dormir etc. Je suis parti avec un chef scout ;). En revanche, nous cassons, perdons, oublions… Cela manque de rigueur. Nous avons entre autre oublié de « suivre le budget » et sans surprise, bien qu’ayant évité tous les écarts majeurs, l’Europe de l’Ouest nous coute cher. Nous avons aussi oublié notre douche solaire sur un parking, cassé le mat de l’antenne wifi car non rétracté au départ et j’en passe. Mais tout cela est plutôt normal pour des apprentis :).

A l’heure où je vous écris, nous avons fait une session de repos/remise en forme sur une plage de l’Adriatique à la frontière Slovène. 20160809_094227Un lieu magnifique avec le CC garé le « cul à la mer » et une pelouse ombragée entre deux

DSCF3851 DSCF3850Cela a fait le plus grand bien à tout le monde et nous avons réglé tout les petits pépins techniques.20160808_141701J’y ai même trouvé mon premier site de remplissage de bouteille de gaz. Je me posais des  milliards de questions sur la faisabilité et la sécurité, 2 minutes d’entretien dans un anglais de vache espagnole auront eu raison de mes doutes « Da da, mix butan/propane is good for motorhome, show me bottle ». Le gars attrape ma bouteille, branche un embout arrondi sous pression dessus et PAN il me met 10 litres de gaz dedans pour 20€. « Good road » qu’il a  même dit :o). J’adore !!

En revanche, la situation devient critique au niveau viticole : Nous buvons maintenant des vins au nom choisi dans le Paris Match des années 5020160809_200657voire même pire : du vin conditionné au litre20160811_215119 20160811_215130tout cela devient inquiétant, non ??

De grosses bises.

Sylvain

La carte du monde à six

Evidemment, il faut décider d’un trajet théorique. Nous savons que nous ne le suivrons sans doute pas précisément, tant l’imprévu devrait devenir la routine…

L’Iran pourrait figurer à terme dans le tracé mais nous verrons au dernier moment si nous y allons. Il faut simplement nous décider 3 semaines à l’avance afin de réserver le voyage en bateau du CC depuis la Turquie.

Le parcours en Asie du sud ouest est totalement aléatoire. J’ai tracé des lignes avec des noms de villes inconnues.