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MALAISIE – La parenthèse francaise

Rappel de l’épisode précédent

Nous avions cinq jours à tuer avant l’arrivée le 21/01 de nos amis nantais Claire et Nico. Ils vont quitter leurs enfants la mort dans l’âme pour venir se ressourcer « au club Med » de Malaisie ;).

Là bas, c’est le Nooooord

Nous maintenons nos plans de parcours de cette  si belle côte Est et filons vers le Nord. Les plages sont bien plus belles qu’à l’ouest car on trouve bien souvent une zone de verdure juste avant la sable. La route est elle même souvent un peu en retrait. L’essentiel de ces espaces est occupé par des villages de pêcheurs, ce qui donne des visions cartepostalesques de premier choix !

Mais dans ce pays, nous avons un cahier des charges bien précis maintenant. Un bon site, c’est une belle plage, de l’ombre et surtout un foodcourt. Selon ces critères, notre très chère Cachou (Maman Camionaute !) nous a recommandé un petit coin qui nous plait beaucoup. Nous y passons deux nuits agréables. DSCF6133 (Medium)Les enfants jouent à l’aire de jeux, rattrapent le retard du CNED et lisent tranquillement. Le soir, nous vidons nos cerveaux dans des canettes de bière (ou l’inverse ?) en pensant à nos prochaines semaines… La glandouille nous pèse : il faut réagir nom d’un triple Zeus ! Repartons, on verra bien vers où…

Terrenganu, une petite ville… comme les autres

Nous arrivons rapidement à Kuala Terrenganu, alias KT ! Le premier jour, c’est visite du centre historique. Tout date de l’époque coloniale car avant… bah on ne sait pas mais en tout cas il ne reste rien mon brave monsieur :). Une grande journée de rigolade car figurez vous que la mousson, qui flemmardait en lâchant une heure de crachin par jour, s’est réveillée pour une semaine. Il tombe des cordes durant absolument toute la journée. Nous sommes trempés pardessus la transpiration des 30 degrés !

Nous parcourons malgré tout avec plaisir un joli China-town habillé de petits street artsDSCF6149 (Medium)20170119_174923 (Medium) ainsi que le marché des produits « frais ».DSCF6161 (Medium) Le soir, nous décidons d’aller faire dodo sur l’ile artificielle de la ville. C’est une gigantesque aire de loisir et de tourisme sur le thème de… l’Islam. Nous ne pouvions pas manquer d’aller y trinquer, sur un des 10 parking vides, face à la « Mosquée de cristal ».IMG_2164 (Medium)IMG_2161 (Medium)Nous comptons dormir au calme car les visiteurs sont inexistants. Pas de bol ! A 21h je vois approcher pif et hercule, les deux gardiens de musul-land. Il faut quitter le parc alors que tous les enfants dorment! Je leur pleure sur l’épaule, ils regardent longuement leurs chaussures puis appellent leur chef « Captain america » à la rescousse (il parle anglais lui…). Il me jette dehors lui aussi, mais dans un anglais Nickel ! Steph le croque à la gorge et lui explique que cela ne sert à rien d’ouvrir un « parkamuslim » si l’hospitalité n’y est pas respectée. Elle lui précise également qu’il est le premier à nous mettre dehors dans tout son pays. Et a la fin… il s’en fout :). Nous devons partir. Bon au moins, Steph se sent défoulée :) et nous dormons au bord de la route juste à la sortie du parc Astérix.

Le lendemain, nous décidons de visiter une (vraie) petite ile plus typique dans cette ville. C’est une jolie petite ballade qui nous permet de découvrir l’habitat traditionnel des pécheurs.IMG_2191 (Medium) IMG_2193 (Medium)IMG_2226 (Medium)IMG_2227 (Medium)IMG_2219 (Medium)Nous partons ensuite dormir sur une plage assez animée du centre ville. Nous y retrouvons foodcourt, plage et fraîcheur grâce au vent. C’est là que nous rencontrons Marion et Doje, un jeune couple Franco-Malaisien. Nous allons pouvoir discuter entre deux averses du pays, des règles de la vie locale et un petit peu de la France aussi…IMG_2237 (Medium)Nous savons maintenant que la loi ici interdit à un musulman d’épouser qqun d’une autre religion (il faut se convertir), que l’on est musulman si son père l’est et qu’il est impossible de changer de religion ! On nait musulman, on le meurt aussi !

Bon assez rigolé, maintenant faut y aller !

Le temps passe et il faut maintenant nous rapprocher de Cherating pour accueillir Claire et Nicolas. Nous revenons nous installer sur notre plage tout près du club Med et attendons tranquillement. Malheureusement pour nos visiteurs, il pleut sans arrêt et nous avons le pire temps que nous ayons connu. Finalement, le samedi matin entre deux averses, ils parviennent à nous rejoindre, comme une apparition !IMG-20170126-WA0002C’est la fête ! En plus de leur bonne humeur, nos amis nous amènent des conserves de La belle illoise, du foie gras, des plaquettes de freins, le livre d’espagnol du Cned, des caramels au beurre salé de Guérande, un saucisson, des carambars, du pâté, et autres cadeaux (merci la famille et les et copains). Nicolas et Claire se sont de surcroit lancés dans une grande campagne de pillage de buffet dans le club med. Ils nous amènent chaque jour des viennoiseries, de petites baguettes et même du vrai fromage !!!! Les enfants sont encore plus enthousiastes que nous, Nicolas et Claire sont leurs héros de la semaine :).

La visite de Nantais nous permet de prendre plein de nouvelles, de reparler de notre départ si bien fêté et de partager un peu de notre quotidien. Entre les averses et leurs moments de détente au club, Claire et Nicolas vont venir participer à nos ballades de ravitaillement. Nous sommes ravis de les emmener chercher du « vin », acheter du pain de mie, manger dans un bouiboui, faire le plein d’eau…tous les trucs géniaux du quotidien quoi 😉

Les jours passent, la pluie diluvienne persiste et nos amis se morfondent un peu de ne pas voir le pays depuis leur resort. Ils partent finalement avec nous vers l’ouest et nous les déposons à la gare routière de Kuantan, direction KL pour deux nuits. Au passage, Nicolas négocie avec son GO que nous soyons invités à boire un petit verre avant de partir, trop fort non ? IMG-20170126-WA0017 20170125_100926 (Medium)Cela signe en beauté la fin d’une visite hyper agréable et détendue. Merci encore les amis !

Un petit au revoir au camionautes

De notre côté, la fameuse date de décision quant à « thai/pathai » approche.  Il est donc temps de trancher : La Thailande, c’est mort et  le voyage en Asie du CC avec ! Nous tournons donc toute notre énergie vers la réalisation du plan B. Il faut acheter le nécessaire de voyage et filer vers Klang/KL d’où tout se fera. Les sacs à dos sont achetés à Kuantan et nous sommes à moins de 30 minutes des camionautes : Une pareille occasion pour un dernier bisou ne se manque pas. Nous nous rendons donc sur la même plage pour les revoir et passer une nuit…puis finalement une autre avec eux.20170126_160554 (Medium)Nous sommes cette fois encore hyper bien accueillis et les réflexes reviennent vite : cafés, bières et long palabres devant Marcel se remettent au programme.

Bon allez on bouge !

Après ces deux jours, nous filons daredare  vers Klang. Sur la route, une super surprise nous attend : Nous sommes whatsappés par une family marseillaise en voyage . Nous avons longuement échangé durant ces dernières semaines car c’est une famille de voyageurs en CC qui était coincée au Cambodge comme nous en Malaisie.  Ils s’en sont sortis en shippant du Cambodge et sont  sur KL en backpack : « Il faut que l’on se rencontre » !!!!

Résultat, nous allons nous arrêter à KL, ce qui est loin de nous déplaire. Cette fois, nous avons le CC alors nous faisons les choses en grand : parking pour la nuit direct dans la rue principale de China Town, en plein nouvel an chinois.20170127_152950 (Medium)M’enfin, à minuit ils font partir deux feux d’artifice à 20m du CC. Je dois monter sur le toit pour vérifier que les retombées ne mettent pas le feu. On se marre 😉

Hoo… une autre famille de voyageurs

Le lendemain, nous reprenons contact avec la ville et son chaleureux bordel et nous préparons notre petit rendez vous peinard du soir. IMG_2303 (Medium) IMG_2308 (Medium)Mathieu et Jenny sont des voyageurs expérimentés (surtout si on les compare à nous 😉 ). Leurs deux enfants sont Andréa 10 ans et Louison 7 ans. Nous allons passer plusieurs moments très sympas et simples  ensemble, étalés les trois jours qui vont suivre.

En effet, c’est le nouvel an chinois et tout est mort pour trois jours : rien ne presse pour nous maintenant que la décision est prise de partir en sac à dos.

Willy, le retour

Vous vous souvenez peut être de Willy, le patron de notre guesthouse à KL. Nous repassons lui faire un béco et il est encore une fois  hyper accueillant. Il nous dépose dans un parc le matin, part fêter le nouvel an en famille et repasse nous visiter plus longuement le soir. Nous discutons ainsi avec lui et Zina, son ami allemande de passage à KL. Au passage, nous partageons avec lui notre second foie gras Français. Nous nous disons que les voyageurs qui nous l’ont offert apprécieront qu’il serve à cette initiation informelle ;).

Encore un moment hyper agréable à papoter de nos pays, du voyage et de KL. Les enfants sont d’ailleurs aussi enchantés de revoir leur coach de slack.

Cette fois on va à Klang, on se décide enfin et on se b…

Après ces trois jours, il est temps pour nous de réellement booster notre départ. Nous quittons nos nouveaux copains le dimanche 29 avec comme objectif de quitter le pays avant la fin de la semaine.

Nous nous installons dans le yacht club de notre arrivée. La boucle est vraiment bouclée. Nous recevons des devis, prenons des conseils, préparons nos bagages, rangeons le camping car…

Le 31/01, petite réunion au bar avec notre agent de shipping. Nous avons des devis de France, des idées de prix de partout il ne reste qu’à agir. Daryl va nous faire plusieurs cotations selon deux possibilités : Soit Notre cc retourne au Havre soit il part vers un autre endroit moins cher en Europe. Dans le premier cas ma sœur va gentiment me le récupérer avec papa, dans le second, son départ sera différé et nous irons à la bonne date au port cible pour gérer son arrivée. Le choix sera vite fait car nous décollons vendredi 03/02.

Pour ce qui est de votre destination, nous maintenons le suspens :) avec toutefois un indice digne des jeux télé de TF1 : « Pour nous, la rancune est le pire des poisons, elle vous ronge de l’intérieur et vous freine comme un poids ».

 

MALAISIE – Toujours la côte Est sur fond de carte postThai

Rappel de l’épisode précédent

En attendant un potentiel « permit » pour traverser la Thailande, nous passions du bon temps avec nos amis les camionautes.

Nous avons vécu des jours hyper agréables et relaxant auprès de nos nouveaux camarades. Ils ont d’ailleurs de leur côté extrêmement bien raconté notre rencontre dans cet article de leur blog que je vous encourage à lire. Le point d’orgue aura été l’anniversaire de Guil, auquel nous avons offert l’ouvrage « Voyager avec des cons » que Luc nous avait offert à notre départ. Nous nous sommes dit qu’après avoir été lu et relu chez nous, cela avait un sens qu’il continue sa vie dans un autre voyage !

Nous en avons même profité pour offrir une toilette au CC.20170107_143930 (Medium)Les Thai ont été occupés par les Normands  ?

Le soir du 06/01, voyant poindre le we, je me suis fendu d’un petit mail de relance au ministère Thai. Ils m’ont répondu 30 minutes plus tard :   « Si je suis sage, que mon CC répond à tous les pré-requis cités dans les 137 articles de la nouvelle loi Thai et que mon agence de voyage travaille bien avec eux alors ils m’accorderont une autorisation exceptionnelle de traverser ». Bref c’est un « ptete ben que oui mais… ptete ben que non ! »

Plus sérieusement, j’ai une chance de passer si je respecte la nouvelle loi alors que celle ci interdit purement et simplement les camping-car. Je contacte donc l’agence avec laquelle je « bossais » et lui annonce la nouvelle. Elle met deux jours à m’annoncer que je peux passer mais avec un guide dans mon CC, une voiture Thai et son chauffeur devant moi : « Les Fauvel en convoi exceptionnel ». Au passage, elle me présente un devis à 1200€ minimum pour 5 jours, plus les repas et hôtels de nos deux « baby-sitters ». Les guides Thaï seraient payés comme des ministres ?!?

Cerise sur le Mc Do, deux jours plus tard elle m’annonce aussi que je dois faire traduire et certifier conforme tous les documents de mon véhicule par mon ambassade.

La pilule est trop dure à avaler. Nous avons cessé toutes les démarches avec l’agence et la Thaïlande depuis le 10/01.

La dure loi du voyage

Ces nouvelles nous arrivent en partie durant nos vacances campagnardes avec Marcel et son équipage de camionautes. Là bas, le temps a suspendu son vol, les heures coulent doucement. Nous sommes bien, comme dans un cocon nous protégeant de la noirceur Thaï.IMG_7371 (1200x800)Pour autant, il faut bien repartir un jour ! Mais ce n’est jamais le bon jour…. à cause de la météo, de l’école, des crêpes de Cachou, de la mise en ligne de « World Wild Waste », des attaques de criquets géants dans les plaines américaines…

Nous sommes donc partis un beau matin, avec un délai de prévenance à J-2 pour les enfants et dans les râles collectifs de toute la marmaille Fauvel :). Notre destination : un peu plus loin, on verra bien :o).IMG_7382 (1200x800) (Medium)Cherating, la plage des surfeurs

Quelques kilomètres plus loin, nous visons une plage référencée par plusieurs prédécesseurs. Elle est plutôt tranquille, garnie de restaurants (cad nos cuisines…) et pleine de charme. 20170111_104614_HDR (Medium)Nous nous y installons donc pour faire un point de situation, approfondir toutes les pistes et tenter de tracer une voie pour la suite du voyage.

Nous avons également réalisé qu’il fallait passer plus de temps avec Morgane pour la partie école. Le rythme de nos journées est donc revu en profondeur pour prioriser cette partie.

Deux jours plus tard, après une bonne glandouille, nous repartons pourtant. Syndrome de précipitation ? Non ! Karaoké !!!!! Le deuxième soir, un restaurant de plage a ouvert ses portes aux miaulements  si appréciés ici. Totalement insupportables, les vocalises des crécelles nous poussent donc au moins… 5 kilomètres plus loin !

Nous visitons au passage quelques sites à touristes : Le sanctuaire des tortues car nous n’en verrons pas en liberté (mauvaise saison)20170111_141627 (Medium) une vieille mine d’étain dont la maison de maitre coloniale est devenue un musée20170109_124224 (Medium)et la petite ville de Pekan. Elle est assez charmante et nous offre une belle balladeDSCF6070 (Medium)et le privilège de découvrir à quoi ressemble des litchis ramboutans frais.. DSCF6073 (Medium)La ville comporte un charmant « musée de l’Islam ». DSCF6063 (Medium)Nous ne pouvons pas manquer cela : il est gratuit et climatisé ! DSCF6051 (Medium)Son exposition est claire et agréable à parcourir. On nous prête des tenues de Jedi pour la visite. Sympa non ?DSCF6044 (Medium) La plage du Club Med

Cette plage nous était elle aussi recommandée par de précédents voyageurs : Un « coup de de cœur du touracinq.com », ça en impose ;o). Hé bien ils ne plaisantent pas : c’est un véritable petit coin de paradis dans lequel verdure et ombre s’arrêtent seulement pour laisser la place au sable… 20170111_145844_Pano (Medium)Il y a même une petite brise rafraichissante qui nous soulage des 30° permanents.20170111_151012 (Medium)20170112_174739 (Medium) D’ailleurs, cette plage jouxte celle du Club Med, l’un doit expliquer l’autre.20170111_142904 (Medium)

Nous y passons trois nuits (pas au Club… hors budget) dont deux durant lesquelles les filles vont allumer un feu sauvage. Barbecue et marshmallows au programme, toujours l’effet camionaute !  20170112_174855 (Medium)Les journées sont tournées vers l’attente, l’étude de plans B et le travail scolaire. Un peu de visites quand même avec par exemple ce temple au Bouddha couché au fond d’une grotte de 300 mètres. DSCF6097 (Medium)Au troisième jour, nous voyons passer Annette que nous avons rencontrée grâce aux camionautes.  Elle nous apprend que le resort derrière nous appartient à une amie. Du coup, nous entrons hardiment demander si nous pouvons nous brancher au 220 ce que la patronne nous accorde de très bon cœur ! Elle nous installe dans le resort et nous allume même un feu de camp pour la nuit. Nous sommes malgré les mois qui passent toujours surpris de la simplicité et de la gentillesse de gens pour qui nous sommes des inconnus.DSCF6124 (Medium)

Bon où en sommes nous alors ?

Nous avons finalement déterminé comment le voyage allait se poursuivre en fonction de la Thaïlande. Nous avons pris des renseignements sur des blogs, le site de la diplomatie française et surtout auprès de voyageurs ayant des données fraiches. C’est fou le nombre de français asuper sympas, parfois organisés comme nous, parfois beaucoup plus mais tous coincés en Asie. Deux plans se détachent pour nous…

Plan 1 : Tant pis pour le camping car et son shipping

Dans ce plan, nous abandonnons la traversée de la Thaïlande et renvoyons dans un mois le camping-car vers un pays « vers la maison » comme la Turquie. Cela nous laisse deux mois de visite en sac à dos pour parcourir les pays d’Asie du sud est (Je vous promets que si nous allons en Thaïlande, ils vont s’en souvenir). Nous rejoignons ensuite le véhicule à son arrivée et repartons avec lui pour un petit périple de 3 mois vers l’Europe de l’Est.

Plan 2 : Si ça passe, ce n’est pas pour rien

SI nous réussissons à franchir la Thaïlande, nous pourrons plus difficilement revenir ou même shipper vers chez nous. Nous reviendrions alors par la route via… la chine, le Kazakhstan, la Russie etc…

Et donc ?

La décision va se prendre d’elle même. Daryl, notre super agent shippeur et logisticien de son état, travaille en ce moment à faire traverser notre CC sur un camion. Si cela fonctionne à budget raisonnable, alors plan 2. Sinon, plan 1.

Au niveau économique et en partant de la situation actuelle, le plan 1 est moins couteux. Le plan 2 en revanche permet pour une dépense un peu plus forte d’ajouter une touche imprévue au voyage : de nouveaux pays et un retour par la route.

Et en attendant ?

Nous bouinons de plages en restos et de cours du cned en séances de web pour nous documenter. Dans 5 jours, nous recevons la visite de nos amis nantais Nico et Claire  pour partager poulets grillés, chamallows, et bières dans le sable à coté du club Med. 20170112_181359 (Medium)Juste après survient la deadline que nous nous sommes fixés. Si le plan 2 n’est pas opérationnel, nous l’abandonnerons car le temps nous manquerait pour le mener à bien. Nous lancerions alors les démarches pour le shipping du CC et les achats de sac à dos !

Selon le plan, il faudra aussi faire la vidange et changer les plaquettes de frein du CC, ce que je sens être encore un nouveau sketch ;).

 

 

MALAISIE – Thaï ou pas Thaï, les camionautes et la belle vie

Résumé du dernier épisode

Nous étions sur l’ile de Penang à couler du bon temps avant de partir tenter notre chance à la frontière.

En route !

Nous décidons de partir vers la frontière afin de savoir définitivement si nous pouvons passer « en douce » ou pas.

Sur la route, nous faisons une petite halte dodo afin de nous présenter « de bon matin » à la douane. Nous suivons une petite route qui longe toute la côte à l’extrême au nord-ouest. Elle est coincée entre mer et marais. Des milliers de libellules tournent autour de nous sur le parking que nous avons déniché. C’est impressionnant et très beau à voir.

20161229_091351-mediumNous mangeons paisiblement mais vers 22h, le bouiboui d’en face allume… son karaoké. A peine 8 à 10 pleupleus à la fois dedans mais chacun pousse la chansonnette jusqu’à 4h du matin ! La nuit est un peu perturbée mais peu importe : nous sommes tournés à 100% sur l’objectif frontière.

L’entrée en Thaïlande : Il est passé par ici… il repassera par là

Au matin, tout le monde est au taquet. Les grandes sont en pantalon, coiffées et prêtes à sourire (ou pleurer ?) sur demande face aux douaniers.

La sortie de Malaisie se passe sans souci. Il faut simplement bien demander à faire remplir le carnet de passage en douane pour le cc. A l’entrée en Thaïlande, nous tentons de nous faire discrets… avec notre maison à roues. 20161229_123010-mediumEtrangement, un douanier nous voit venir et nous intercepte. M…. il est au courant. Nous sommes accueillis avec une extrême gentillesse et bien installés dans le bureau climatisé. Evidemment, nous faisons sourire tout le monde bien fort. Pourtant rien à faire… au grand désarroi de nos douaniers qui appellent même les autorités routières (la DLT). Malgré deux heures de supplication collective, nous n’obtenons que le droit de quémander une autorisation exceptionnelle. Réponse le 06/01. Nous aurons toujours vu 300 mètres du pays 😉20161229_135134-mediumNous repartons donc tous bien penauds pour revenir en Malaisie. Cela va nous prendre deux heures pour faire tamponner le CPD, annuler nos tampons de sorties etc… M’enfin, nous trouvons quand même l’énergie de passer au duty-free acheter quelques bouteilles pour noyer notre chagrin.

L’entrée en Malaisie : trop facile !

Voyons le coté positif, nous entrons dans un pays avec une assurance, une autorisation de rouler, une carte de péage, une carte internet, de l’argent local, … Bref, on est trop fort cette fois.

Nous nous réfugions au bord de la mer, sur un nouveau spot. Nous y reprenons contact avec « Marcel et les camionautes », une famille en vadrouille depuis un an et demi (merci Sabine pour le contact). N’ayant aucune destination fixe et sur leur invitation, la famille décide de se joindre à eux sur la côte Est pour le réveillon. Il n’y a plus qu’à faire les sept heures de route :).

Un éléphant…

Pour une si longue route (au sens mondea6), il nous faut un arrêt dodo. Stéphanie nous emmène, dans la fraicheur de la forêt centrale, voir le centre de protection des éléphants. Nous y dormons face au portail d’entrée (si si derrière Romane il y a un panneau qui trompe…)20161231_081239-medium après 20 bornes de nuit sur une route qui ne va que là. Au matin, visite d’un parc qui n’a rien de bien merveilleux dscf6004-medium 20161231_102107-mediumet fait un peu « show à touriste ». Quoi qu’il en soit, c’est notre première occasion de voir des éléphants et les enfants y prennent plaisir. Romane est impressionnée, les éléphants ont tellement faim qu’ils ne prennent même pas le temps d’éplucher les bananes !dscf6022-medium dscf6026-medium

La jonction des familles

Suite à la visite, il nous reste deux heures de route et quelques courses à faire en vue d’un arrêt prolongé. La pression monte chez les enfants des deux familles : « mais on arrive quand ???? ».

Vers 17h, c’est enfin la jonction ! Nous sommes prêts pour fêter le « 31 ».img_7243-mediumGuil, Cachou et leur enfants nous réservent un accueil des plus chaleureux. Ils ont sélectionné un bivouac compatible avec notre CC (Marcel est un vrai camion…), semi sauvage et proche de la plage. Les enfants (Noé et Jules ont 10 et 14 ans) accrochent immédiatement, les parents discutent autour de l’apéro : c’est parti pour les vacances.img_7241-medium

La vie en colo’

Les jours qui suivent s’écoulent tout tranquillement entre repas et café partagés,img_7234-medium dscf6029-medium activités de chacun img_7244-mediumet jeux d’enfants. dscf6027-mediumNous ouvrons ensemble la plus petite école du monde dans Marcel :). dscf6030-mediumC’est l’occasion pour nous de partager nos expériences, astuces et déboires. Nos compères ont déjà beaucoup voyagé et ont surtout visité des pays que nous pensons traverser prochainement. Les camionautes sont beaucoup plus portés bivouac « nature » que nous  avec nos bivouacs « citadins » proches des restos ; nous apprenons donc à vivre cela. Leur rythme est également plus tranquille et cela nous incite à baisser le nôtre en attendant la réponse de la Thaïlande. Tout cela anime nos discussions, parties d’échec et autres petites ballades. Cachou est très bonne cuisinière et nous prépare des petits plats. Pour notre part nous restons « nous » et misons surtout sur les barbecues.

Bref, pour la première fois nous sommes par choix depuis 7 jours au même endroit :).

Et après ?

En parallèle de l’attente, nous avons cherché d’autres possibilités pour la suite du voyage : Traverser la Thaïlande sur un camion porteur, faire un shipping pour éviter le pays maudit, rentrer directement vers le moyen orient, faire un shipping vers un tout autre coin… Evidemment tout cela reste en suspens, nous vous tiendrons au courant

Pour l’heure, nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année. Qu’elle vous apporte d’abord la santé et au delà joie et bonheur !

 

MALAISIE – Cameron Highland, Ipoh, Noël à Penang

Rappel de l’épisode précédent

Nous venons d’arriver à Cameron Highlands et nous savourons la fraicheur… même si elle est humide et pluvieuse, peu importe ! Un petit tour à l’hôpital mais ouf, le bras de Romane n’est pas cassé. Nous sommes alors le 20/12/2016.

Nous souhaitons à tous nos lecteurs, ponctuels ou réguliers, discrets ou bavards, un joyeux Noël.

Cameron Highlands

Nous avons quelques visites incontournables à faire dont celle d’une plantation de thé. Les anglais, pendant la période coloniale, ont installé cette culture sur les hauteurs perpétuellement humides et tempérées. Le paysage a été modelé et donne des buissons arrondis à perte de vue.dscf5826-mediumdscf5839-mediumdscf5837-mediumNous nous baladons au frais (24° le jour, 19° la nuit) et au vert. La luxuriance de la jungle est impressionnante20161221_160110-medium 20161221_155841-medium Nous nous rendons ensuite, un peu méfiants, dans une des attractions à touriste fabriquées ici : La ferme des papillons.
La surprise est excellente car un animateur nous assiste. Il nous fait voir et toucher la flore dscf5876-mediumet surtout la faune comme jamais nous ne l’avions fait.
Les filles se retrouvent ainsi avec des papillons sur elles, mais aussi des bébêtes plus effrayantes…  dscf5897-medium dscf5862-medium dscf5856-mediumadmirez « l’insecte branche » qui imite son arbre support (sauf sur du rose évidemment…)dscf5865-mediumLe summum étant de voir un scorpiondscf5886-mediumet de le mettre sur son T-Shirt ensuite…dscf5887-mediumAprès une seconde journée de visite, nous ne savons plus vraiment où dormir ni que faire le lendemain. Nous n’avons pas de chouette coin pour jouer dehors au frais car la zone est très urbanisée et pleine de touristes et définitivement, nous sommes des buveurs de café. Rien ne nous retient donc.

Ipoh, vieille ville coloniale

Nous commençons donc la route vers Ipoh. Nous faisons un petit arrêt pour la nuit dans un village à mi altitude. Au matin, j’en profite pour me faire raser et couper la tignasse par un indien. A la fin, alors qu’il me tourne la tête délicatement de droite à gauche, il me fait craquer généreusement toutes les cervicales… moi qui en ai trois soudés avec du titane. Je hurle, il s’arrête incrédule. Ils sont fous ces indiens !

Arrivé à Ipoh, nous nous garons dans le centre pour en faire le tour. Cette ville a été la plus prospère du pays durant la période coloniale. Le caoutchouc l’avait boosté avant que la chimie ne la fasse s’endormir. Il reste à visiter quelques bâtiments coloniaux, dscf5914-mediumdscf5915-mediumun quartier chinois comme partout ici et à admirer le poétique délabrement de certaines rues…20161223_140206-mediumL’avantage est que tout est regroupé puisque construit à la même époque et à partir de rien. Une visite sympathique de quelques heures avant de partir dormir en banlieue dans un quartier « de pavillon locaux ». Nous nous sommes stratégiquement placé près de la route vers Penang afin de gagner du temps le lendemain.

Penang – Georgetown

Au matin du 23/12, nous partons donc vers Penang et Georgetown afin de nous trouver un arrêt sympathique pour fêter Noël. Nous arrivons en fin de matinée sur l’ile. Les guides ne mentent pas, la côte Est de l’ile est maintenant bien bétonnée.20161223_113806-mediumNous nous garons près de la plage dans le centre ville historique et partons en ballade à pied sous la chaleur accablante. La ville est très belle, un peu un Ipoh en plus grand, plus rénové mais aussi (beaucoup) plus touristique. Nous y visitons son église « Saint Georges »,20161223_135203-mediumLe quartier chinois,dscf5918-mediummais surtout nous passons en revue les œuvres de « street art » disséminées partout dans le centre. Elles sont superbes et parfaitement intégrées dans la décrépitude des murs de l’époque coloniale.dscf5983-mediumdscf5920-mediumdscf5980-mediumdscf5940-mediumIl y  a également de très beaux temples, mais cela devient habituel…20161223_144432-mediumAu soir venu, nous nous replions vers une petite plage sur laquelle nous nous garons à 20 mètres de l’eau. Nous sommes quasiment prêts pour le grand jour…

Noël sous les cocotiers

Le lendemain (donc le 24/12), nous nous consacrons aux derniers approvisionnements afin d’être tranquilles pour Noël. Puis quand vient le soir et la fraicheur de la brise marine (29°, 80% d’humidité mais un peu de vent), nous laissons le père Noël passer dans le CC.20161224_185702-mediumRomane aura une montre et plusieurs accessoires « Reine des neiges », selon ses aspirations…dscf5956-mediumManon des jeux de plage qu’elle sort de notre « serviette de bain papier cadeaux », écologique et réutilisable !dscf5953-mediumLes grandes auront de la papeterie pour dessiner, colorier et un peu de gadgets pour divertir le quotidien.dscf5963-medium dscf5967-medium  Nous avons ensuite un apéritif de Noël 20161224_183526-mediumpour lequel nous avons tiré notre dernière cartouche de gastronomie française : une boite de sardines au whisky de chez « la belle-iloise » préservée depuis la France. Merci  Malo et Tatie Bijou ! On savoure, on partage, car il « n’y en a pas autant qu’on veut à la cuisine »… contrairement à ce que dit tout le temps Mamie.dscf5942-mediumLe repas qui suivra sera en revanche très local avec un bon vieux « riz frit au poulet » du bouiboui tout proche.

Un dernier cadeau pour papa

A la nuit tombée, il faut ajuster le positionnement du CC pour dormir à peu près à plat. Aveugle et imprudent, je roule 50cm de trop vers la mer et PAN ! 20161225_082743-mediumEnlisé pour Noël. J’enrage de ne pas avoir réglé tout cela plus tôt dans la journée et ai beaucoup de mal à me calmer. Heureusement, vin blanc et mousse houblonnée viendront me détendre avant le sommeil.

Au matin, nous attendons avec hâte les manutentionnaires du club nautique. Ils doivent me dégager avec leur tracteur mais n’arrivent qu’à 9h45. Nos comptions nous rendre à une messe de Noël  malaisienne… nous voilà bien en retard, mais au moins dépannés dscf5968-medium

La messe de Noël…

Hé bien « ça envoie du pâté » comme dirait Vincent, le Pornichétin ! Batterie et cuivre, chant de chœurs, nous ne regrettons pas d’avoir fait le déplacement.20161225_114549-mediumA l’issue de cette messe, nous sommes un peu déçus car pas de famille nombreuse française dans l’assistance pour nous inviter au repas de Noël ;). Nous commençons à prendre l’habitude car la veille nous avons été invité encore une fois dans un mariage… musulman :) 20161224_135418-medium20161224_134650-mediumNous partons donc faire une dernière ballade dans Georgetown et offrir la glace promise aux enfants. Le soir venu, nous partons vers le Sud de l’ile de Penang et trouvons une plage dans le petit village de pêcheur, au ras du temple. 20161226_083704-medium

Qui dit petit village dit toujours grands accueil

Les villageois sont nombreux à venir nous accueillir et papoter. Comme c’est pratique cet anglais parlé par tous !

Nous allons entre autre rencontré Waig et sa fille Suzannedscf5988-mediumqui va discuter avec nous et nous faire découvrir le village ainsi que sa famille et  sa maison.20161226_101519-mediumCerise sur le gâteau, les villageois nous obtiennent l’autorisation de nous brancher au 220 dans le temple tout proche : une véritable aubaine pour « facetimer » Noël avec la France et préparer les prochains jours du voyage ! Nous sommes ce matin toujours au même endroit et en profitons… il fait juste un peu chaud 😉dscf5992-medium

Dernier détail, la page « route réelle du monde à 6 » est à nouveau à jour. J’ai du créer une nouvelle carte pour l’Asie, dans l’espoir de pouvoir la compléter largement dans les semaines qui viennent. Si vous avez un copain qui peut intercéder auprès des douanes Thaïlandaise, dites le nous 😉

MALAISIE – Les plages, les plages, les plages et Malacca

Rappel de l’épisode précédent

Nous sommes dans les starting blocks pour quitter notre refuge du Yacht Club et repartir sur les routes de Malaisie.

Aller chercher l’ICP

Comme convenu, j’appelle notre assurance le mercredi 14/12 et obtiens confirmation pour aller chercher notre contrat.
Prochaine étape : Putrajaya et le ministère des transports Malaisien. La ville est en fait un ambitieux projet (ou un délire) du gouvernement. Une ville nouvelle créée autour d’un lac artificiel gigantesque, pleine de gratte ciels et destinée à recevoir toutes les administrations du pays. 8 milliards de dollars… mais c’est beau et propre !   20161214_184359-mediumArrivés trop tard le soir dans les bureaux (à 16:30), nous passons une nuit sur place. Le lendemain matin nous récupérons le sésame après deux petites heures de paperasseries souriantes avec toute la famille (bureaux  climatisés) et une inspection du véhicule. Nous voici prêts à rouler en toute légalité en Malaisie. En route vers le sable… M’enfin avec prudence car il faut maintenant que je m’habitue à la conduite à gauche. Je garde le profil bas, mais cela m’apparait toutefois comme une nouvelle étape vu les nombreuses différences de circulation auxquelles nous sommes confrontées depuis notre départ.

Les plages vers Malacca

Notre idée est de pouvoir enfin nous installer tranquillement sur une plage et « glandouiller » tous ensemble. Nous récupérons les adresses de tous les blogueurs passés avant nous. Puis nous essayons trois plages et nous arrêtons finalement sur une se situant dans un coin animé (restaurants, boissons fraiches, locaux en we…). 20161216_110937_hdr-medium 20161216_140847-mediumLa nuit qui suit n’est pas de tout repos. Dès 23h, des jeunes  en « motobylettes » utilisent cette plage et viennent pour « se tirer la bourre ». Ils tentent de nous chasser en faisant vrombir leurs moteurs de tondeuses à 5cm de « Toto », c’est le nom que nous venons de donner à notre Cc, avant de capituler à 2h du matin.

Le lendemain, Stéphanie relance le travail scolaire qui a pris du retard… La tâche est ardue et Morgane souffre le martyr. 20161216_140936-mediumNous l’avons sans doute laissée travailler trop seule. En 6e, beaucoup de nouvelles choses doivent lui être enseignées, la méthode de travail en particulier.

Nous parcourons ensuite une nouvelle série de plage. L’une d’entre elle est très chouette, pleine de singes 20161217_162249-medium 20161217_164901-mediummais l’eau est à proprement parler noire ! Ca vaut le coup que je vous montre20161216_183529-mediumNous allons finalement nous poser sur une plage isolée de la route et proche d’un resort. Nous garons le CC sur le sable au ras des vagues et passons là une superbe soirée.20161217_105354_pano-medium20161217_072630-medium Le lendemain matin, après la détente « pré enfants »dscf5734-mediumc’est baignade pour tout le monde. dscf5737-mediumJe vous rappelle qu’il fait toujours 32 degrés minimum avec 70% d’humidité : nous mourrons de chaud. Dans la matinée, une colonie de vacance pour les 0-99 ans s’installe près de nous. Ouf, ils font des jeux aussi neuneus et rigolos qu’en France et nous font bien rire.20161217_105304-mediumDans l’après midi, nous roulons vers Malacca et nous arrêtons sur une grande plage (encore) au nord ouest de la ville. Elle est pleine de malaisiens en weekend mais se vide dès 19h30. Là encore nous sommes peinards les pneus dans le sable et proche de restaurants de rues.

Malacca, la « perle historique »

Malacca (ou Maleka en local) est la plus vieille ville de Malaisie. Elle fut construite par les portugais, reprise par les hollandais et gérée durant un temps par les anglais. Son histoire est donc celle du colonialisme et de l’immigration qui a peuplé la Malaisie (chinoise notamment). Il reste quelques bâtiments mais beaucoup de bruit pour pas grand chose si ce n’est… aguicher les touristes :). Nous visitons toutefois avec plaisir une magnifique maison traditionnelle des premiers « baba nonyas » (immigrés chinois). Nous parcourons également les rues blindées de perches à selfie et observons les traces qu’ont laissées les européens ici.20161218_144356-mediumdscf5771-mediumdscf5772-mediumdscf5770-mediumNous allons également visiter le plus ancien temple « Bouddhiste – Taoiste – Confucianniste » du pays. oui oui, ces trois trucs là peuvent coexister en paix sous un même toit 😉dscf5757-medium dscf5756-mediumLe moment le plus fort de la visite reste la ballade en « Trishaw ». Ces « vélo-sidecar » à thème, kitschissimement décorés et hurlant leur musique sont devenus un symbole de la ville. Les filles vont faire une ballade dans un trishaw « Reine des neiges » hurlant « let it go » exactement comme le rêvait Romane depuis des jours. C’est encore un de ses « plus beaux jours de sa vie ».20161218_150135-medium dscf5786-mediumLe soir, nous sommes cuits de chaleur. Nous revenons sur notre plage chercher sa fraicheur et sa brise. Nous y décidons en soirée de retourner le lendemain en ville pour gérer un détail : les emplettes de Noël. Une journée shopping et 3 ou 4 magasins plus tard, le vieux barbu est prêt pour le grand jour. Nous pouvons donc sereinement prendre la route vers notre étape « Fraicheur ».

Vers les Highlands

Passage obligé de tout touriste en Malaisie : la fraicheur des stations de loisir en altitude. Nous roulons donc vers « Cameron Highlands », au nord de Kuala Lumpur. Nous faisons d’ailleurs un arrêt dodo dans un parc de la ville car la route est un peu trop longue.Le matin, je découvre que les malaisiens aiment eux aussi le jogging, l’éveil musculaire etc. Quitte à le pratiquer voilées…dscf5796-mediumCela vaut aussi (et surtout) pour la natation !20161214_185851-mediumEt sinon la Malaisie c’est comment ?

D’abord c’est TRES chaud et TRES humide… Heureusement, les ventilateurs USB sauvent nos nuits.
Ensuite, c’est hyper agréable à vivre. Nous pouvons nous arrêter dormir facilement avec le CC. Des machines à eau potable se trouvent partout. Les gens parlent tous anglais, même si c’est parfois peu. Ils sont tous souriants et agréables. Nous avons même des « Welcome to Malaysia » qui fusent parfois. Sur les plages, j’ai régulièrement des gens qui viennent vers nous pour discuter et nous conseiller. Ce pays est également plein de laveries, celles qui nous ont tant manquées depuis 2 mois !20161215_113040-mediumAutre bon point, ce pays musulman permet la vente d’alcool. Nous pouvons donc le soir, quand la température « tombe » à 29, nous offrir une petite mousse face à la mer. en revanche, cela reste assez cher. La « Tiger » de 33cl coute près d’1,5€, soit plus cher qu’un repas copieux. Du coup, quand nous trouvons un bon prix, nous n’hésitons pas20161219_153427-mediumComme on dit « 30 bières, 4 bouteilles de vin et 2 baguettes… t’as si faim que cela toi ? ». Il faut bien préparer Noël !

Et la vie à bord ?

La reprise de la route a recréé un début de dynamique positive. Au moins l’idée du voyage était donc bonne ;).

Parmi les petites choses amusantes, les lits des enfants étaient initialement séparés en deux par des planches. Celle de Romane et Morgane a été supprimée il y a plusieurs mois. Hé bien celle de Marine et Manon… ne servait plus à grand chosedscf5731-mediumnous l’avons donc supprimée elle aussi il y a deux jours. Les filles partagent maintenant réellement les mêmes lits et leurs ventilateurs respectifs.

Notre bébé va toujours aussi bien. Elle supporte la chaleur, boit beaucoup d’eau et a une qualité énorme : elle adore le riz dscf5741-mediumBon et après ?

Nous sommes arrivés ce soir au « Cameron Highlands », juste pour l’heure du diner avant le dodo. Il fait 19 degrés dehors la nuit, nous avons un peu froid, mais c’est un vrai bonheur :) On ressort couettes et duvets.

Demain, à l’assaut !

MALAISIE – Kuala Lumpur

Rappel de l’épisode précédent

Nous sommes à la fin de notre séjour au bord de la mer sur une ile des philippines.20161130_175603-mediumet nos bagages sont prêts20161201_102515-medium

Arrivée facile facile

Après un petit tour de bateau depuis notre iledscf5588-medium, un coup de bus, un jump en avion de 4 heures depuis Manilledscf5601-medium, nous débarquons à KL (Dire Kuala Lumpur ça fait touriste 😉 ). Pour essayer de progresser en organisation, nous avons lu le guide avant de venir :o). Nous cherchons donc un taxi comme indiqué… impossible car nous sommes six. Nous ressortons donc notre principale compétence : Improviser à l’arrache ;). Je regarde si Grab (le « UBER » de Manille) fonctionne ici, trouve un chauffeur qui vient nous chercher au tarif convenu. Cerise sur le gâteau, nous tirons du cash sans peine et achetons notre carte sim 4g directement à l’aéroport : We are back online ! Tout cela devient trop facile :)

La famille à l’auberge de jeunesse

Nous sommes arrivés à Kuala Lumpur dans une guesthouse (un truc entre l’hôtel, l’auberge de jeunesse et la chambre d’hôte je dirais) depuis laquelle nous comptons découvrir la ville en attendant le CC 3 jours.

Dans une guesthouse, il y a des dortoirs et des chambres. Pour notre part, nous avons deux chambres voisines : une pour les parents (avec bébé) et l’autre pour les enfants. Sur le toit, une grande terrasse 20161206_151049-medium 20161204_084701-medium20161204_084616-medium avec à disposition des coins salon, une cuisine, un frigo, un grille pain et du café à volonté. En plus, ils vendent la bière moins cher que dans les supermarchés : c’est donc le paradis.

Nous y sommes mixés avec une population généralement jeune, très détendue et nous écoutons quelques musiciens, voyons des cigarettes tourner, refaisons un peu le monde (en anglais… dur dur).

20161204_084637-mediumL’autre bonne surprise est que Willy (le patron) est très accueillant, y compris avec les enfants.20161208_102853-medium 20161208_102753-medium Il leur offre des verres, plaisante avec elles et leur apprend même à monter sur la « slack »20161204_190816-mediumLe bonheur est dans la rue

Nous sommes en pleine ville, près de China town et nous découvrons enfin cette ambiance urbaine asiatique. Cela grouille de gens, les trottoirs sont bondés de boutiques et de restaurants, il fait 35 degrés, les sourires sont partout… Nous adorons, même si la chaleur nous assomme en ces premiers jours. Nous allons souvent chercher la fraîcheur dans la bière de la terrasse20161204_152554-mediumLe point fort est que maintenant, fini la cuisine ! En effet, faire à manger soi même coute plus cher ici que manger dans la rue. Quand on sait en plus qu’ici la cuisine de nombreux pays se mélange et que les buffets sont nombreux…20161203_141311-medium Nous nous régalons à chaque repas si les épices ne nous brulent pas la langue ;).20161205_201451-mediumEquipés grâce au wifi, nous réalisons aussi quelques facetime sous les ventilateurs qui tentent de nous rafraichir.

Le retour des visites

Avec une Manon requinquée et un point de départ proche de tout via taxi et metro, nous pouvons maintenant relancer la partie « visite » du voyage. Nous nous rendons donc dans un des rendez vous manqué de Stéphanie lors d’un premier passage ici : Les fameuses « Petronas Tower ». dscf5666-mediumEt hop… une pause à la chinoise (elles faisaient toute comme cela) 20161204_115215-medium 88 étages, dscf5659-mediumune passerelle entre les deux,20161204_133556_pano-mediumdscf5651-medium des ascenseurs qui montent comme des fusées : tout est hallucinant.

Au pied, il y a un charmant petit parc avec une gigantesque aire de jeux. Mais il fait si chaud que tout le monde (même Stéphanie) préfère la pataugeoire toute proche20161204_145148-medium20161204_145202-medium dscf5676-mediumNous visitons également une attraction à touriste, le « Bird park » qui est une gigantesque serre sous laquelle on trouve des dizaines d’espèces d’oiseaux. 20161205_113403-medium 20161205_113552-medium J’y croise d’ailleurs un oiseau tellement exotique qu’il me rappelle un peu notre emblème national, non ?20161205_113609-mediumEt puis il y a beaucoup de petites choses autour de nous qui sont à portées de main : les temples bouddhistes20161203_150019-mediumdscf5615-medium 20161203_150935-medium 20161203_150810-mediumles musées à la noix sur les vêtement locaux (peu enthousiasmant mais gratuit ET climatisé)dscf5695-medium 20161206_115538-mediumEn gros, nous aimons beaucoup cette ville très vivante sans être aussi bruyante que Manille, hyper cosmopolite et où tout le monde parle anglais ! 20161206_122219-medium L’arrivée du camping car

Tout cela ne doit pas nous faire oublier que nous sommes là pour attendre notre CC. Nous sommes arrivés 2 jours avant lui par sécurité alors que lui va prendre 2 jours de retard en sortant du bateau. Peu importe, l’essentiel est que le mardi 06/12 je le récupère en parfait état. Il est juste un peu crasseux mais regardez comme il est magnifique sur son flat rack !20161207_131102-mediumJe vais le sortir de là moi-même et devoir ensuite patienter pendant qu’un de ses voisins de bateau est déchargé par les équipes de Daryl.20161207_145137-mediumDaryl nous a recommandé un endroit parfait pour nous préparer avant de repartir : Un yacht Club qui nous héberge sur son parking. Nous y avons accès à des toilettes, douches, restaurant et même une piscine. 20161210_110838-mediumNous ne sommes pas la première famille en CC à s’y attarder…
Nous allons pouvoir y faire la toilette de notre brave CC par exemple.

Un soir, alors qu’il est loué pour un mariage nous arrivons même à nous faire inviter à manger au buffet :)20161210_21070120161210_205927Formalités, préparations, organisation… toujours pas notre fort :)

Avant de repartir, il y a une première priorité : Obtenir une assurance pour aller chercher l’ICP (autorisation de circuler en Malaisie). Je m’y attèle dès que Daryl me remet ma carte grise et mon CPD mais ils m’annoncent 4 jours ouvrés de délai. Nous allons devoir patienter dans l’enfer du yacht club.

Durant ces jours, nous préparons donc la suite du voyage terrestre. Et patratras, les angoisses que l’on m’avait transmises étaient justifiées : Depuis le mois de juin, pour entrer en Thaïlande avec un CC, il faut monter un dossier béton via une agence de voyage et un mois de délai ! Pire encore, la Thaïlande se prépare à changer sa loi de manière imminente et à imposer un guide à bord du véhicule !!!! La Thaïlande (regardez une carte), c’est le pays au milieu de tous les autres ! Si nous n’y entrons pas, bah… fallait pas venir :).

Bon depuis cette nouvelle j’ai appris que nous avions encore une chance de passer avant le « guide obligatoire » mais il faut faire vite. Je remplis des dossiers, envoie des mails et me prépare à faire un saut au consulat Français de KL. Croisez les doigts pour nous. Si cela ne marche pas, ce sera plan B (genre vers l’Indonésie ou association humanitaire en Malaisie).

Famille famille et voyage

Vous l’avez lu dans le « point voyage », l’entente entre les filles nous travaille. C’est devenu le problème numéro un. Nous revenons dans notre petite maison roulante avec finalement une cohésion plus faible qu’il y a deux mois.  Pendant cette période transitoire, nous travaillons donc ardemment (j’ai l’impression de l’écrire depuis 4 mois… ou 10 ans) à la recherche d’un meilleur équilibre entre nous tous. dscf4279-mediumC’était l’un des principaux objectifs du voyage, l’heure de vérité est là :).

Bon et après ?

Nous sommes lundi 12/12 et il est 17h25. Mercredi nous espérons avoir notre assurance et pouvoir reprendre la route car si le yacht club est accueillant, il nous tarde d’aller découvrir la Malaisie pour de bon.

Deux  ou trois détails techniques pour les autres voyageurs 

Nous avons géré le shipping avec Daryl de Titan Logistics.  Il est hyper compétent, souple et réactif. Je ne saurais pas donner le montant de sa commission mais le prix final du shipping est de 4800$.cela inclue le coût des agents dubai qu’il nous a trouvé lui même. 

Nous avons pu faire remplir nos deux bouteilles de gaz turques au « Royal Selangor Yacht Club » dans lequel daryl installe ses protégés à leur arrivée. Apparemment cela relève du miracle car de nombreux blogs précisent que le remplissage est impossible ou que ce soit en Malaisie. Coût 70 ringgits la bouteille. 

En Malaisie il y a une carte de péage autoroute, le « touch’n go ». Daryl nous en a fourni une qu’il suffit de recharger en passant aux péages. 

Pour l’icp, c’est à Putrajaya qu’il faut aller une fois l’assurance obtenue (venez bien avant la fermeture car il y a une inspection sommaire mais longue). Shin Ching Enterprise ne fait plus d’assurance pour cc. Il faut aller chez « liberty insurance » a Klang ou à Putrajaya. Une fois la demande faite comptez 4 jours ouvrés avant validation par le siège. Coût pour 3 mois : 183 ringgits au tiers bien sûr.