Interview des parents par Marine et Morgane

Suite à la bonne idée donnée par Cindy, nous avons interviewé les parents. Les parents ont été interrogés séparément. Les réponses notées sur papier puis le tout fut saisi par Papa. Une relecture finale a été faite par les journalistes d’un jour.

Préférez vous la France ou le CC ? Pourquoi ?

Maman : Le camping car car on bouge tout le temps. C’est l’aventure.
Papa : Le camping car est évidemment en tête cette année mais je ne me vois pas y vivre. La France l’emporte haut la main sur le long terme.

Si vous deviez repartir, que changeriez vous ?

Maman : Je partirais en sac à dos et sans bébé, donc plus tard, quand Manon aura grandi.
Papa : Plus de préparation pour chaque pays, plus de gestion de l’énergie et peut être un autre véhicule.

Quelle est l’activité habituelle que vous aimez le moins ?

Maman : Faire travailler les enfants pour l’école.
Papa : Rien ne me pèse en particulier, sauf la contrainte générale de devoir tout gérer à l’économie (énergie, eau, temps…)

Quel est l’enfant qui vous donne le plus de difficultés ?

Maman : Tous mais Manon est la plus facile à gérer, c’est ma chouchoute ???
Papa : Manon nous prends le plus de temps mais moins d’énergie. Ensuite les trois autres alternent avec talent leurs crises :).

Où auriez vous été prêts à rester une semaine ?

Maman : Sur la plage de Port Dickson, en Malaisie.
Papa : Tirebolu en Turquie (sans le pb de l’énergie), la plage de Sharjah, port Dickson et bien d’autres…

Préférez vous le climat tempéré ou tropical ?

Maman : tempéré, il fait quand même très très trop chaud.
Papa : tempéré sans hésiter, surtout pour un Normand…

Lequel de vous deux est le plus gentil avec les enfants ?

Maman : Moi
Papa  : Moi

Quelle fut votre visite préférée ?

Maman : Les Petronas Towers de Kuala Lumpur
Papa : Le parc naturel de Plitvic en Croatie avec ses chutes d’eau. Un peu saturé de touristes mais quelle beauté. Les villes souterraines de la Cappadoce.

Combien de temps par jour passez vous à organiser le voyage ?

Maman : 2h. Cela intègre le temps de recherche pour manger, dormir et préparer les étapes suivantes
Papa : de 1h à 2h.

Quel est votre souvenir le plus marquant (hors visites) ?

Maman : En Iran à Tabriz, le repas d’Achura avec les hommes d’un côté et les femmes de l’autre
Papa : Il y en a tellement… La rencontre avec cette belle famille de vendéen au Lac de Garde. En Turquie le dépannage de pneu assisté par le patron de la station service qui ne parlait pas anglais. De même l’invitation d’Ameth dans sa ferme pour la fête du mouton. En Iran, le coup de main de Amir qui m’a pris sur sa moto avec ma bouteille de gaz pour aller la remplir.

Quelle a été votre nourriture préférée ?

Maman : La nourriture indienne que nous trouvons en Malaisie.
Papa : Le repas typique dans le restaurant Iranien près de la maison-palais à Kashan

MALAISIE – Cameron Highland, Ipoh, Noël à Penang

Rappel de l’épisode précédent

Nous venons d’arriver à Cameron Highlands et nous savourons la fraicheur… même si elle est humide et pluvieuse, peu importe ! Un petit tour à l’hôpital mais ouf, le bras de Romane n’est pas cassé. Nous sommes alors le 20/12/2016.

Nous souhaitons à tous nos lecteurs, ponctuels ou réguliers, discrets ou bavards, un joyeux Noël.

Cameron Highlands

Nous avons quelques visites incontournables à faire dont celle d’une plantation de thé. Les anglais, pendant la période coloniale, ont installé cette culture sur les hauteurs perpétuellement humides et tempérées. Le paysage a été modelé et donne des buissons arrondis à perte de vue.dscf5826-mediumdscf5839-mediumdscf5837-mediumNous nous baladons au frais (24° le jour, 19° la nuit) et au vert. La luxuriance de la jungle est impressionnante20161221_160110-medium 20161221_155841-medium Nous nous rendons ensuite, un peu méfiants, dans une des attractions à touriste fabriquées ici : La ferme des papillons.
La surprise est excellente car un animateur nous assiste. Il nous fait voir et toucher la flore dscf5876-mediumet surtout la faune comme jamais nous ne l’avions fait.
Les filles se retrouvent ainsi avec des papillons sur elles, mais aussi des bébêtes plus effrayantes…  dscf5897-medium dscf5862-medium dscf5856-mediumadmirez « l’insecte branche » qui imite son arbre support (sauf sur du rose évidemment…)dscf5865-mediumLe summum étant de voir un scorpiondscf5886-mediumet de le mettre sur son T-Shirt ensuite…dscf5887-mediumAprès une seconde journée de visite, nous ne savons plus vraiment où dormir ni que faire le lendemain. Nous n’avons pas de chouette coin pour jouer dehors au frais car la zone est très urbanisée et pleine de touristes et définitivement, nous sommes des buveurs de café. Rien ne nous retient donc.

Ipoh, vieille ville coloniale

Nous commençons donc la route vers Ipoh. Nous faisons un petit arrêt pour la nuit dans un village à mi altitude. Au matin, j’en profite pour me faire raser et couper la tignasse par un indien. A la fin, alors qu’il me tourne la tête délicatement de droite à gauche, il me fait craquer généreusement toutes les cervicales… moi qui en ai trois soudés avec du titane. Je hurle, il s’arrête incrédule. Ils sont fous ces indiens !

Arrivé à Ipoh, nous nous garons dans le centre pour en faire le tour. Cette ville a été la plus prospère du pays durant la période coloniale. Le caoutchouc l’avait boosté avant que la chimie ne la fasse s’endormir. Il reste à visiter quelques bâtiments coloniaux, dscf5914-mediumdscf5915-mediumun quartier chinois comme partout ici et à admirer le poétique délabrement de certaines rues…20161223_140206-mediumL’avantage est que tout est regroupé puisque construit à la même époque et à partir de rien. Une visite sympathique de quelques heures avant de partir dormir en banlieue dans un quartier « de pavillon locaux ». Nous nous sommes stratégiquement placé près de la route vers Penang afin de gagner du temps le lendemain.

Penang – Georgetown

Au matin du 23/12, nous partons donc vers Penang et Georgetown afin de nous trouver un arrêt sympathique pour fêter Noël. Nous arrivons en fin de matinée sur l’ile. Les guides ne mentent pas, la côte Est de l’ile est maintenant bien bétonnée.20161223_113806-mediumNous nous garons près de la plage dans le centre ville historique et partons en ballade à pied sous la chaleur accablante. La ville est très belle, un peu un Ipoh en plus grand, plus rénové mais aussi (beaucoup) plus touristique. Nous y visitons son église « Saint Georges »,20161223_135203-mediumLe quartier chinois,dscf5918-mediummais surtout nous passons en revue les œuvres de « street art » disséminées partout dans le centre. Elles sont superbes et parfaitement intégrées dans la décrépitude des murs de l’époque coloniale.dscf5983-mediumdscf5920-mediumdscf5980-mediumdscf5940-mediumIl y  a également de très beaux temples, mais cela devient habituel…20161223_144432-mediumAu soir venu, nous nous replions vers une petite plage sur laquelle nous nous garons à 20 mètres de l’eau. Nous sommes quasiment prêts pour le grand jour…

Noël sous les cocotiers

Le lendemain (donc le 24/12), nous nous consacrons aux derniers approvisionnements afin d’être tranquilles pour Noël. Puis quand vient le soir et la fraicheur de la brise marine (29°, 80% d’humidité mais un peu de vent), nous laissons le père Noël passer dans le CC.20161224_185702-mediumRomane aura une montre et plusieurs accessoires « Reine des neiges », selon ses aspirations…dscf5956-mediumManon des jeux de plage qu’elle sort de notre « serviette de bain papier cadeaux », écologique et réutilisable !dscf5953-mediumLes grandes auront de la papeterie pour dessiner, colorier et un peu de gadgets pour divertir le quotidien.dscf5963-medium dscf5967-medium  Nous avons ensuite un apéritif de Noël 20161224_183526-mediumpour lequel nous avons tiré notre dernière cartouche de gastronomie française : une boite de sardines au whisky de chez « la belle-iloise » préservée depuis la France. Merci  Malo et Tatie Bijou ! On savoure, on partage, car il « n’y en a pas autant qu’on veut à la cuisine »… contrairement à ce que dit tout le temps Mamie.dscf5942-mediumLe repas qui suivra sera en revanche très local avec un bon vieux « riz frit au poulet » du bouiboui tout proche.

Un dernier cadeau pour papa

A la nuit tombée, il faut ajuster le positionnement du CC pour dormir à peu près à plat. Aveugle et imprudent, je roule 50cm de trop vers la mer et PAN ! 20161225_082743-mediumEnlisé pour Noël. J’enrage de ne pas avoir réglé tout cela plus tôt dans la journée et ai beaucoup de mal à me calmer. Heureusement, vin blanc et mousse houblonnée viendront me détendre avant le sommeil.

Au matin, nous attendons avec hâte les manutentionnaires du club nautique. Ils doivent me dégager avec leur tracteur mais n’arrivent qu’à 9h45. Nos comptions nous rendre à une messe de Noël  malaisienne… nous voilà bien en retard, mais au moins dépannés dscf5968-medium

La messe de Noël…

Hé bien « ça envoie du pâté » comme dirait Vincent, le Pornichétin ! Batterie et cuivre, chant de chœurs, nous ne regrettons pas d’avoir fait le déplacement.20161225_114549-mediumA l’issue de cette messe, nous sommes un peu déçus car pas de famille nombreuse française dans l’assistance pour nous inviter au repas de Noël ;). Nous commençons à prendre l’habitude car la veille nous avons été invité encore une fois dans un mariage… musulman :) 20161224_135418-medium20161224_134650-mediumNous partons donc faire une dernière ballade dans Georgetown et offrir la glace promise aux enfants. Le soir venu, nous partons vers le Sud de l’ile de Penang et trouvons une plage dans le petit village de pêcheur, au ras du temple. 20161226_083704-medium

Qui dit petit village dit toujours grands accueil

Les villageois sont nombreux à venir nous accueillir et papoter. Comme c’est pratique cet anglais parlé par tous !

Nous allons entre autre rencontré Waig et sa fille Suzannedscf5988-mediumqui va discuter avec nous et nous faire découvrir le village ainsi que sa famille et  sa maison.20161226_101519-mediumCerise sur le gâteau, les villageois nous obtiennent l’autorisation de nous brancher au 220 dans le temple tout proche : une véritable aubaine pour « facetimer » Noël avec la France et préparer les prochains jours du voyage ! Nous sommes ce matin toujours au même endroit et en profitons… il fait juste un peu chaud 😉dscf5992-medium

Dernier détail, la page « route réelle du monde à 6 » est à nouveau à jour. J’ai du créer une nouvelle carte pour l’Asie, dans l’espoir de pouvoir la compléter largement dans les semaines qui viennent. Si vous avez un copain qui peut intercéder auprès des douanes Thaïlandaise, dites le nous 😉

MALAISIE – Les plages, les plages, les plages et Malacca

Rappel de l’épisode précédent

Nous sommes dans les starting blocks pour quitter notre refuge du Yacht Club et repartir sur les routes de Malaisie.

Aller chercher l’ICP

Comme convenu, j’appelle notre assurance le mercredi 14/12 et obtiens confirmation pour aller chercher notre contrat.
Prochaine étape : Putrajaya et le ministère des transports Malaisien. La ville est en fait un ambitieux projet (ou un délire) du gouvernement. Une ville nouvelle créée autour d’un lac artificiel gigantesque, pleine de gratte ciels et destinée à recevoir toutes les administrations du pays. 8 milliards de dollars… mais c’est beau et propre !   20161214_184359-mediumArrivés trop tard le soir dans les bureaux (à 16:30), nous passons une nuit sur place. Le lendemain matin nous récupérons le sésame après deux petites heures de paperasseries souriantes avec toute la famille (bureaux  climatisés) et une inspection du véhicule. Nous voici prêts à rouler en toute légalité en Malaisie. En route vers le sable… M’enfin avec prudence car il faut maintenant que je m’habitue à la conduite à gauche. Je garde le profil bas, mais cela m’apparait toutefois comme une nouvelle étape vu les nombreuses différences de circulation auxquelles nous sommes confrontées depuis notre départ.

Les plages vers Malacca

Notre idée est de pouvoir enfin nous installer tranquillement sur une plage et « glandouiller » tous ensemble. Nous récupérons les adresses de tous les blogueurs passés avant nous. Puis nous essayons trois plages et nous arrêtons finalement sur une se situant dans un coin animé (restaurants, boissons fraiches, locaux en we…). 20161216_110937_hdr-medium 20161216_140847-mediumLa nuit qui suit n’est pas de tout repos. Dès 23h, des jeunes  en « motobylettes » utilisent cette plage et viennent pour « se tirer la bourre ». Ils tentent de nous chasser en faisant vrombir leurs moteurs de tondeuses à 5cm de « Toto », c’est le nom que nous venons de donner à notre Cc, avant de capituler à 2h du matin.

Le lendemain, Stéphanie relance le travail scolaire qui a pris du retard… La tâche est ardue et Morgane souffre le martyr. 20161216_140936-mediumNous l’avons sans doute laissée travailler trop seule. En 6e, beaucoup de nouvelles choses doivent lui être enseignées, la méthode de travail en particulier.

Nous parcourons ensuite une nouvelle série de plage. L’une d’entre elle est très chouette, pleine de singes 20161217_162249-medium 20161217_164901-mediummais l’eau est à proprement parler noire ! Ca vaut le coup que je vous montre20161216_183529-mediumNous allons finalement nous poser sur une plage isolée de la route et proche d’un resort. Nous garons le CC sur le sable au ras des vagues et passons là une superbe soirée.20161217_105354_pano-medium20161217_072630-medium Le lendemain matin, après la détente « pré enfants »dscf5734-mediumc’est baignade pour tout le monde. dscf5737-mediumJe vous rappelle qu’il fait toujours 32 degrés minimum avec 70% d’humidité : nous mourrons de chaud. Dans la matinée, une colonie de vacance pour les 0-99 ans s’installe près de nous. Ouf, ils font des jeux aussi neuneus et rigolos qu’en France et nous font bien rire.20161217_105304-mediumDans l’après midi, nous roulons vers Malacca et nous arrêtons sur une grande plage (encore) au nord ouest de la ville. Elle est pleine de malaisiens en weekend mais se vide dès 19h30. Là encore nous sommes peinards les pneus dans le sable et proche de restaurants de rues.

Malacca, la « perle historique »

Malacca (ou Maleka en local) est la plus vieille ville de Malaisie. Elle fut construite par les portugais, reprise par les hollandais et gérée durant un temps par les anglais. Son histoire est donc celle du colonialisme et de l’immigration qui a peuplé la Malaisie (chinoise notamment). Il reste quelques bâtiments mais beaucoup de bruit pour pas grand chose si ce n’est… aguicher les touristes :). Nous visitons toutefois avec plaisir une magnifique maison traditionnelle des premiers « baba nonyas » (immigrés chinois). Nous parcourons également les rues blindées de perches à selfie et observons les traces qu’ont laissées les européens ici.20161218_144356-mediumdscf5771-mediumdscf5772-mediumdscf5770-mediumNous allons également visiter le plus ancien temple « Bouddhiste – Taoiste – Confucianniste » du pays. oui oui, ces trois trucs là peuvent coexister en paix sous un même toit 😉dscf5757-medium dscf5756-mediumLe moment le plus fort de la visite reste la ballade en « Trishaw ». Ces « vélo-sidecar » à thème, kitschissimement décorés et hurlant leur musique sont devenus un symbole de la ville. Les filles vont faire une ballade dans un trishaw « Reine des neiges » hurlant « let it go » exactement comme le rêvait Romane depuis des jours. C’est encore un de ses « plus beaux jours de sa vie ».20161218_150135-medium dscf5786-mediumLe soir, nous sommes cuits de chaleur. Nous revenons sur notre plage chercher sa fraicheur et sa brise. Nous y décidons en soirée de retourner le lendemain en ville pour gérer un détail : les emplettes de Noël. Une journée shopping et 3 ou 4 magasins plus tard, le vieux barbu est prêt pour le grand jour. Nous pouvons donc sereinement prendre la route vers notre étape « Fraicheur ».

Vers les Highlands

Passage obligé de tout touriste en Malaisie : la fraicheur des stations de loisir en altitude. Nous roulons donc vers « Cameron Highlands », au nord de Kuala Lumpur. Nous faisons d’ailleurs un arrêt dodo dans un parc de la ville car la route est un peu trop longue.Le matin, je découvre que les malaisiens aiment eux aussi le jogging, l’éveil musculaire etc. Quitte à le pratiquer voilées…dscf5796-mediumCela vaut aussi (et surtout) pour la natation !20161214_185851-mediumEt sinon la Malaisie c’est comment ?

D’abord c’est TRES chaud et TRES humide… Heureusement, les ventilateurs USB sauvent nos nuits.
Ensuite, c’est hyper agréable à vivre. Nous pouvons nous arrêter dormir facilement avec le CC. Des machines à eau potable se trouvent partout. Les gens parlent tous anglais, même si c’est parfois peu. Ils sont tous souriants et agréables. Nous avons même des « Welcome to Malaysia » qui fusent parfois. Sur les plages, j’ai régulièrement des gens qui viennent vers nous pour discuter et nous conseiller. Ce pays est également plein de laveries, celles qui nous ont tant manquées depuis 2 mois !20161215_113040-mediumAutre bon point, ce pays musulman permet la vente d’alcool. Nous pouvons donc le soir, quand la température « tombe » à 29, nous offrir une petite mousse face à la mer. en revanche, cela reste assez cher. La « Tiger » de 33cl coute près d’1,5€, soit plus cher qu’un repas copieux. Du coup, quand nous trouvons un bon prix, nous n’hésitons pas20161219_153427-mediumComme on dit « 30 bières, 4 bouteilles de vin et 2 baguettes… t’as si faim que cela toi ? ». Il faut bien préparer Noël !

Et la vie à bord ?

La reprise de la route a recréé un début de dynamique positive. Au moins l’idée du voyage était donc bonne ;).

Parmi les petites choses amusantes, les lits des enfants étaient initialement séparés en deux par des planches. Celle de Romane et Morgane a été supprimée il y a plusieurs mois. Hé bien celle de Marine et Manon… ne servait plus à grand chosedscf5731-mediumnous l’avons donc supprimée elle aussi il y a deux jours. Les filles partagent maintenant réellement les mêmes lits et leurs ventilateurs respectifs.

Notre bébé va toujours aussi bien. Elle supporte la chaleur, boit beaucoup d’eau et a une qualité énorme : elle adore le riz dscf5741-mediumBon et après ?

Nous sommes arrivés ce soir au « Cameron Highlands », juste pour l’heure du diner avant le dodo. Il fait 19 degrés dehors la nuit, nous avons un peu froid, mais c’est un vrai bonheur :) On ressort couettes et duvets.

Demain, à l’assaut !

MALAISIE – Kuala Lumpur

Rappel de l’épisode précédent

Nous sommes à la fin de notre séjour au bord de la mer sur une ile des philippines.20161130_175603-mediumet nos bagages sont prêts20161201_102515-medium

Arrivée facile facile

Après un petit tour de bateau depuis notre iledscf5588-medium, un coup de bus, un jump en avion de 4 heures depuis Manilledscf5601-medium, nous débarquons à KL (Dire Kuala Lumpur ça fait touriste 😉 ). Pour essayer de progresser en organisation, nous avons lu le guide avant de venir :o). Nous cherchons donc un taxi comme indiqué… impossible car nous sommes six. Nous ressortons donc notre principale compétence : Improviser à l’arrache ;). Je regarde si Grab (le « UBER » de Manille) fonctionne ici, trouve un chauffeur qui vient nous chercher au tarif convenu. Cerise sur le gâteau, nous tirons du cash sans peine et achetons notre carte sim 4g directement à l’aéroport : We are back online ! Tout cela devient trop facile :)

La famille à l’auberge de jeunesse

Nous sommes arrivés à Kuala Lumpur dans une guesthouse (un truc entre l’hôtel, l’auberge de jeunesse et la chambre d’hôte je dirais) depuis laquelle nous comptons découvrir la ville en attendant le CC 3 jours.

Dans une guesthouse, il y a des dortoirs et des chambres. Pour notre part, nous avons deux chambres voisines : une pour les parents (avec bébé) et l’autre pour les enfants. Sur le toit, une grande terrasse 20161206_151049-medium 20161204_084701-medium20161204_084616-medium avec à disposition des coins salon, une cuisine, un frigo, un grille pain et du café à volonté. En plus, ils vendent la bière moins cher que dans les supermarchés : c’est donc le paradis.

Nous y sommes mixés avec une population généralement jeune, très détendue et nous écoutons quelques musiciens, voyons des cigarettes tourner, refaisons un peu le monde (en anglais… dur dur).

20161204_084637-mediumL’autre bonne surprise est que Willy (le patron) est très accueillant, y compris avec les enfants.20161208_102853-medium 20161208_102753-medium Il leur offre des verres, plaisante avec elles et leur apprend même à monter sur la « slack »20161204_190816-mediumLe bonheur est dans la rue

Nous sommes en pleine ville, près de China town et nous découvrons enfin cette ambiance urbaine asiatique. Cela grouille de gens, les trottoirs sont bondés de boutiques et de restaurants, il fait 35 degrés, les sourires sont partout… Nous adorons, même si la chaleur nous assomme en ces premiers jours. Nous allons souvent chercher la fraîcheur dans la bière de la terrasse20161204_152554-mediumLe point fort est que maintenant, fini la cuisine ! En effet, faire à manger soi même coute plus cher ici que manger dans la rue. Quand on sait en plus qu’ici la cuisine de nombreux pays se mélange et que les buffets sont nombreux…20161203_141311-medium Nous nous régalons à chaque repas si les épices ne nous brulent pas la langue ;).20161205_201451-mediumEquipés grâce au wifi, nous réalisons aussi quelques facetime sous les ventilateurs qui tentent de nous rafraichir.

Le retour des visites

Avec une Manon requinquée et un point de départ proche de tout via taxi et metro, nous pouvons maintenant relancer la partie « visite » du voyage. Nous nous rendons donc dans un des rendez vous manqué de Stéphanie lors d’un premier passage ici : Les fameuses « Petronas Tower ». dscf5666-mediumEt hop… une pause à la chinoise (elles faisaient toute comme cela) 20161204_115215-medium 88 étages, dscf5659-mediumune passerelle entre les deux,20161204_133556_pano-mediumdscf5651-medium des ascenseurs qui montent comme des fusées : tout est hallucinant.

Au pied, il y a un charmant petit parc avec une gigantesque aire de jeux. Mais il fait si chaud que tout le monde (même Stéphanie) préfère la pataugeoire toute proche20161204_145148-medium20161204_145202-medium dscf5676-mediumNous visitons également une attraction à touriste, le « Bird park » qui est une gigantesque serre sous laquelle on trouve des dizaines d’espèces d’oiseaux. 20161205_113403-medium 20161205_113552-medium J’y croise d’ailleurs un oiseau tellement exotique qu’il me rappelle un peu notre emblème national, non ?20161205_113609-mediumEt puis il y a beaucoup de petites choses autour de nous qui sont à portées de main : les temples bouddhistes20161203_150019-mediumdscf5615-medium 20161203_150935-medium 20161203_150810-mediumles musées à la noix sur les vêtement locaux (peu enthousiasmant mais gratuit ET climatisé)dscf5695-medium 20161206_115538-mediumEn gros, nous aimons beaucoup cette ville très vivante sans être aussi bruyante que Manille, hyper cosmopolite et où tout le monde parle anglais ! 20161206_122219-medium L’arrivée du camping car

Tout cela ne doit pas nous faire oublier que nous sommes là pour attendre notre CC. Nous sommes arrivés 2 jours avant lui par sécurité alors que lui va prendre 2 jours de retard en sortant du bateau. Peu importe, l’essentiel est que le mardi 06/12 je le récupère en parfait état. Il est juste un peu crasseux mais regardez comme il est magnifique sur son flat rack !20161207_131102-mediumJe vais le sortir de là moi-même et devoir ensuite patienter pendant qu’un de ses voisins de bateau est déchargé par les équipes de Daryl.20161207_145137-mediumDaryl nous a recommandé un endroit parfait pour nous préparer avant de repartir : Un yacht Club qui nous héberge sur son parking. Nous y avons accès à des toilettes, douches, restaurant et même une piscine. 20161210_110838-mediumNous ne sommes pas la première famille en CC à s’y attarder…
Nous allons pouvoir y faire la toilette de notre brave CC par exemple.

Un soir, alors qu’il est loué pour un mariage nous arrivons même à nous faire inviter à manger au buffet :)20161210_21070120161210_205927Formalités, préparations, organisation… toujours pas notre fort :)

Avant de repartir, il y a une première priorité : Obtenir une assurance pour aller chercher l’ICP (autorisation de circuler en Malaisie). Je m’y attèle dès que Daryl me remet ma carte grise et mon CPD mais ils m’annoncent 4 jours ouvrés de délai. Nous allons devoir patienter dans l’enfer du yacht club.

Durant ces jours, nous préparons donc la suite du voyage terrestre. Et patratras, les angoisses que l’on m’avait transmises étaient justifiées : Depuis le mois de juin, pour entrer en Thaïlande avec un CC, il faut monter un dossier béton via une agence de voyage et un mois de délai ! Pire encore, la Thaïlande se prépare à changer sa loi de manière imminente et à imposer un guide à bord du véhicule !!!! La Thaïlande (regardez une carte), c’est le pays au milieu de tous les autres ! Si nous n’y entrons pas, bah… fallait pas venir :).

Bon depuis cette nouvelle j’ai appris que nous avions encore une chance de passer avant le « guide obligatoire » mais il faut faire vite. Je remplis des dossiers, envoie des mails et me prépare à faire un saut au consulat Français de KL. Croisez les doigts pour nous. Si cela ne marche pas, ce sera plan B (genre vers l’Indonésie ou association humanitaire en Malaisie).

Famille famille et voyage

Vous l’avez lu dans le « point voyage », l’entente entre les filles nous travaille. C’est devenu le problème numéro un. Nous revenons dans notre petite maison roulante avec finalement une cohésion plus faible qu’il y a deux mois.  Pendant cette période transitoire, nous travaillons donc ardemment (j’ai l’impression de l’écrire depuis 4 mois… ou 10 ans) à la recherche d’un meilleur équilibre entre nous tous. dscf4279-mediumC’était l’un des principaux objectifs du voyage, l’heure de vérité est là :).

Bon et après ?

Nous sommes lundi 12/12 et il est 17h25. Mercredi nous espérons avoir notre assurance et pouvoir reprendre la route car si le yacht club est accueillant, il nous tarde d’aller découvrir la Malaisie pour de bon.

Deux  ou trois détails techniques pour les autres voyageurs 

Nous avons géré le shipping avec Daryl de Titan Logistics.  Il est hyper compétent, souple et réactif. Je ne saurais pas donner le montant de sa commission mais le prix final du shipping est de 4800$.cela inclue le coût des agents dubai qu’il nous a trouvé lui même. 

Nous avons pu faire remplir nos deux bouteilles de gaz turques au « Royal Selangor Yacht Club » dans lequel daryl installe ses protégés à leur arrivée. Apparemment cela relève du miracle car de nombreux blogs précisent que le remplissage est impossible ou que ce soit en Malaisie. Coût 70 ringgits la bouteille. 

En Malaisie il y a une carte de péage autoroute, le « touch’n go ». Daryl nous en a fourni une qu’il suffit de recharger en passant aux péages. 

Pour l’icp, c’est à Putrajaya qu’il faut aller une fois l’assurance obtenue (venez bien avant la fermeture car il y a une inspection sommaire mais longue). Shin Ching Enterprise ne fait plus d’assurance pour cc. Il faut aller chez « liberty insurance » a Klang ou à Putrajaya. Une fois la demande faite comptez 4 jours ouvrés avant validation par le siège. Coût pour 3 mois : 183 ringgits au tiers bien sûr. 

4 MOIS : 3e point voyage

Un mois trop tard ?

3e point voyage, vous aurez remarqué qu’il survient au 4e mois. Le 3e mois a été un peu trop mouvementé et nous avons pris du retard :). En gros tout n’a pas été rose, mais nous nous passons à nouveau du bon temps. Kuala Lumpur c’est topissime !

Dans les galères comme les bons moments, vos commentaires, mails et autres coucous nous ont fait chaud au cœur. A chaque nouveau message, toute la famille écoute et réagit. Merci à tous ! Nous répondrons un jour à toutes vos questions mais les journées sont encore trop courtes :).

Camping car

cc-sur-rackNotre cher CC va bien, pas d’avarie à signaler. Le véhicule a même affronté avec courage les épreuve de la plage en flirtant avec l’enlisement à plusieurs reprises :). Seul problème : nous sommes en panne de gaz, donc de frigo et de plaques de cuisson depuis plusieurs semaines. J’ai un bon espoir de faire avancer cela ici à Kuala Lumpur car cela complique drôlement la vie familiale.

Son panneau solaire est redevenu efficace en Iran. Les deux raisons sont qu’il y a toujours du soleil là bas et que je me suis mis à le nettoyer  très souvent… Bah oui, couvert de terre ou de sable, ça marche moins bien !

Comment vont les parents ?

Au niveau santé ou moral, aucun problème à signaler. Stéphanie a eu un petit retour de sa fameuse calcification à l’épaule mais c’est « passé » après quelques jours de repos du bras concerné. Nous sommes plutôt affutés physiquement car notre rythme de vie est soutenu et nos repas assez « dépouillés de fantaisie ».img_2968-medium 20161127_152240-mediumEntre nous, tout roule super bien. Nous sommes on ne peut plus soudés et vu nos dernières galères, c’était vraiment salvateur. Toujours solidaires sur le front, nous formons une équipe solide.

Comment vont les enfants ?

La santé est bonne ! Notre petite Manon a subi un mois de maladie, sans nul doute à cause d’une mauvaise eau bue en Iran. En Iran, l’eau est potable, mais pas sur tous les robinets… Fort heureusement, elle va maintenant beaucoup mieux après un total de 5 + 10  jours d’antibios costauds ! Pour les autres, tout va bien au point de vue sanitaire.20161124_170651-mediumPour le moral, notre petite Romane semble s’être enfin habituée à l’idée du voyage. Elle ne nous parle plus de retour à Nantes et prend les jours comme ils viennent.  Elle adore les visites. Je pense que notre passage en mode sac à dos + hôtel lui a beaucoup plu. Les grandes n’ont pour leur part toujours aucun blues et profitent à fond.dscf5567-mediumAu niveau « assistance logistique », les grandes  se chamaillant sans arrêt, nous ne pouvons rien leur confier ensemble sans que cela tourne au crépage de chignon et crée des tensions hyper pénibles.

Comme je vous le disais, ce qui cloche encore et toujours, c’est l’entente entre Marine et Morgane. Nous ne parvenons pas en fait à ce qu’elles passent du temps à vivre ensemble. Du coup, elles sont toujours en quête d’échange avec nous (les parents), de manière exclusive (puisqu’elle ne partagent pas) et donc en situation de « jalousie rotative ». De notre côté, cela ne nous libère pas de temps pour manager, gérer et anticiper les problèmes. Pour vous donner une idée, nous avons du faire au maximum 5 jeux de société tous ensemble depuis notre départ. C’est vraiment le problème à résoudre pour nous, le cœur de ce voyage. Durant la maladie de Manon, la situation a été encore plus dure. Les parents tournés au maximum sur la petite n’étaient même pas là pour réguler les autres qui se déchiraient entre elles. Nous sommes pour l’instant très déçus sur ce point.

Déplacements (Fréquence et rythme)

Sur ce point, nous ne sommes toujours pas très bons.
En Iran, nous sommes allés assez vite car nous n’avions que 30 jours. Du coup nous avons quelques jours de longue route. Nous avons ciblé les sites les plus intéressants  et sommes restés sur l’axe principal vers le sud.

Le syndrome de précipitation nous a amené
> à vouloir vite quitter l’Iran vers Dubai,
> à quitter vite Dubaï à cause du coût et la maladie de Manon,
> à nous faire une étape aux Philippines qui bien que sympa n’était pas indispensable car la Malaisie nous aurait fourni les mêmes avantages si nous nous étions bien préparés.

Bref, nous refaisons notre vœux pieux de prendre notre temps en Malaisie :).

La bonne nouvelle dans tout cela c’est que la famille supporte bien la migration d’hôtel en hôtel par avion, taxi, minibus, sidecar et j’en passe :). Ils continuent à dormir, manger ce que nous trouvons et s’adapter rapidement aux contraintes de chaque nouvel environnement.20161123_190324-medium 20161124_073619-mediumFourniture et alimentation

Après la diète des derniers jours en Iran (car plus de liquide après paiement du Shipping), nous avons du passer à Dubaï à une alimentation « sans frigo » donc en flux tendu. Nous alternions fast-food, repas conserve+pain, nouilles chinoise et pâtes. Une fois arrivés à Manille, nous sommes passés en mode petit déjeuner « à la maison » et « restaurant » pour les autres repas. Le petit déjeuner incorpore toujours du pain (de mie seulement, snif…) et de la confiture. Le lait en revanche est passé à la trappe : trop cher, pénible à conserver et à transporter !

Dans nos nouveaux pays, il est moins cher de manger dans la rue que de cuisiner soi même… Nous goutons ainsi avec un grand plaisir la cuisine asiatique, surtout depuis notre débarquement Malaisien. Nous l’avions lu partout mais c’est confirmé : Ici c’est un régal à moindre coût pourvu qu’on aime le riz et/ou les pâtes … bien épicés. Nous mangeons pour un ou deux euros par personne et c’est délicieux.

L’eau provient maintenant uniquement de sources certifiées. Chat échaudés craint l’eau froide ! A Dubaï, achat de bouteilles, aux Philippines nous avons eu à notre disposition des réservoirs de 20l remplis d’eau purifiée qu’on échange comme des bouteilles de gaz. En Malaisie, nous devrions utiliser des distributeurs de cette eau purifiée disponibles dans les rues.

Information importante : Nous avons enfin retrouvé de la bière et du vin (un peu cher..). Vu les chaleurs que nous avons traversées je trouve que la charia interdisant l’alcool devrait être condamnée pour crime contre l’humanité !

Types de dodos

En Iran nous dormions partout sans souci, sauf quand la police ne voulait pas ou que les habitants voulaient nous déplacer vers un endroit plus « safe »… selon eux en tout cas. Nous avons adoré les freecamping avec tous ces iraniens sous leurs tentes.

A Dubaï, nous dormions sur la plage, 20161109_113318_pano-mediumcela ne dérange personne.
Maintenant, nous dormons à l’hôtel. Aux philippines, une petite semaine dans un airbnb au 19ème étage d’une tour avec piscines, une grosse semaine dans une cahute au bord de mer un peu « plein de bestioles ».

Nous sommes actuellement en Malaisie à Kuala Lumpur en plein cœur de Chinatown, dans un merveilleux petit nid (the birdnest 1), avec un café et une grande terrasse arborée sur le toit  et pleins de voyageurs…  qui partagent leurs cigarettes ou leurs verres… Nous avons peut-être un peu trop abusé hier, car ce matin, les voitures roulaient toutes à contresens !

Certains aspects du camping car nous manquent, nous sommes contents de le récupérer  même si nous redoutons les premières nuits chaudes et humides dans le véhicule :).