Rappel de l’épisode précédent
je vous ai laissés sans nouvelles depuis notre départ de Téhéran. Evidemment, il s’est passé énormément de choses dans ce pays si différent. C’est le premier pays à culture « non Européenne » que nous traversons. Nous sommes toujours déboussolés dans pas mal de domaines. Les prix par exemple restent compliqués… Ils sont rarement affichés, si oui c’est en Farsi et exprimé en « Toman » qui est 1/10 du Rial, lequel vaut 1/40000 Euro…
Ce qui prédomine, c’est que même si tout est compliqué, vous pouvez TOUJOURS compter sur les Iraniens pour vous aider. C’est à peine croyable. Hier, un jeune nous aborde en parfait anglais et nous demande comment il peut nous aider. Nous lui demandons où trouver la boulangerie la plus proche. Il nous l’indique, part ensuite et revient 15 minutes plus tard nous offrir du pain… Avec des pommes en bonus.
Mais reprenons le récit, je promets d’essayer de faire court.
Après Téhéran, en route vers Kashan
Kashan est l’étape habituelle des « tour operators » entre Téhéran et Ispahan. Nous y faisons donc une halte et arrivons le soir sur un parking en pleine ville. Lors de notre ballade de repérage et approvisionnement, nous rencontrons un sympathique groupe de Français.
Le lendemain, visite de la très belle ville, du Bazar tout proche , de la magnifique mosquée avec école Coranniqueet enfin d’une maison/palace locale (On France on dirait je pense Hôtel particulier..) Nous y trouvons également un excellent restaurant dans un cadre ‘typique reconstitué »Dans l’après midi, nous visitons également le « fin garden », classé au patrimoine de l’Unesco. Un véritable petit havre de paix pour boire notre « délicieux nescafé »…
Un mollah s’y trouve pour répondre aux questions sur l’Islam…chiche !
Esfahan nous voici
Ispahan, Esfahan, Isfahan… tout cela c’est pareil selon les langues mais pas pour les GPS… Bref, nous arrivons à la nuit tombante en pleine ville (encore 1,5 millions d’habitants). Nous trouvons facilement le parking habituel des blogueurs, mais l’entrée est cachée et je la manque deux fois ! Un policier me choppe avec le sourire et et m’envoie vers le parking de l’hôtel Abassi d’où je me fais refouler ! Il est pourtant souvent utilisé aussi par d’autres CC… retour à la case départ avec succès cette fois.
Le lendemain, visite de 13Km en vue… La plus belle ville du monde (encore une ??), cela se mérite :). Comme toutes les villes d’Iran, Esfahan a été la capitale d’un empire gigantesque à une époque ou une autre, puisqu’il y a eu une dizaine d’empires dans le coin :). Nous y visitons l’immanquable place de l’imam, son palace et ses magnifiques mosquées
En fin d’après midi, les grandes vont même s’offrir le tour de la place en calèche ! un vrai petit bonheur qu’elles vont partager toutes les 3pendant que Manon charme toute la placeLe soir, nous rentrons rincés et découvrons un 4×4 de baroudeurs allemands collé à nous. Un petit bonsoir sympa et tout le monde s’écroule dans son lit
Le lendemain, ballade le long du fleuve… enfin presque vu qu’il est à sec en cette saison mais interdit de baignade quand même. Nous y admirons le pont aux 33 arches et traversons le pont Khadju. Nous nous rendons ensuite dans le quartier Arménien visiter les églises aux fresques merveilleusement préservées (et/ou restaurées). Après cette ballade épuisante, retour au CC ( taxi à 2.5€) en fin d’après midi. Nous souhaitons trouver un dodo plus paisible et gazonné pour le soir. Nous passerons deux nuits en banlieue d’Esfahan près d’un parc.
Les iraniens sont formidables…
C’est là que je vais rencontrer Armir. Il m’aborde et me propose son aide. Je lui explique chercher un site de remplissage de gaz. Ni une ni deux : il me prend sur sa 125, bouteille vide à la main et m’emmène voir un « petit vieux dans un market » qui remplit les bouteilles de pique nique. Ce dernier va me prendre ma bouteille et se débrouiller à travers toute la ville pour me la remplir… le bonheur ! Et en plus pour moins de 8€. Qui plus est, après m’avoir offert le thé chez lui, Armir reviendra me chercher en voiture pour aller récupérer la bouteille. Au passage, il m’offre 3 litres de soupe iranienne préparée par sa maman pour nous. Ils sont trop fort ces Iraniens (je n’aurais pas pas dit cela des Turques moi ??).
Le lendemain, nous partons pour aller visiter Persépolis, d’où je vous écris