Rappel de l’épisode précédent
Après un énième changement de route et un retour en Croatie, nous quittons notre chère ferme de Ratkovica pour aller visiter Zagreb. Au passage, nous ne résistons pas à une petite piqûre de consumérisme chez Ikea pour nous rappeler nos petites vies françaises. ET Romane a meme eu le droit à une heure de garderie Ikea-croatie !
Encore une capitale à taille humaine
Zagreb, c’est un gros Nantes en termes de population. Ce n’est pas un défaut, bien au contraire, car la ville est justement agréable et aérée. Elle possède par exemple un énorme parc à trente minutes de tram du centre, construit autour d’un joli petit lac. Le dodo en camping-car y est autorisé et nous nous y installons donc. Autour de nous, les gens viennent courir, pique-niquer, jouer à la pétanque ou boire un verre face au lac.
L’endroit est très agréable et, qui plus est, ombragé.
Après une soirée tranquille, nous prenons donc le fameux tram pour rejoindre le plein centre-ville. Il a l’avantage de pouvoir se visiter à pied vu sa petite surface. Nous y parcourons principalement les rues et monuments.
Mais cette fois nous remettons un musée dans la « todo list » : Celui des cœurs brisés, au concept rigolo. Ils ont demandé dans le monde entier à des gens d’envoyer un objet symbolisant leur plus marquante rupture amoureuse, avec explication bien sûr. Le résultat donne une balade oscillant entre rire et larme :
- la hache qui servit à tout briser dans un appartement,
- un nain de jardin jeté sur le parebrise d’une Porsche après un adultère découvert,
- le bouchon d’une bouteille de champagne bue pour fêter la rupture juste à temps avant le mariage,
- un routeur réseau avec le commentaire « pas compatibles »
- le jeu vidéo ayant, nuit après nuit, miné l’amour de Madame pendant que Monsieur cliquait avec furie
- une carte postale envoyée quelques heures avant un suicide. Les parents Japonais ont refusé la main de la jeune femme au malheureux.
Le soir, nous rentrons rincés… par une pluie à laquelle nous ne sommes plus habitués.
Un cimetière, oui mais quel cimetière !
Saviez-vous que Stéphanie avait une passion pour ces endroits ? Adolescente, elle allait souvent y traîner ses guêtres (cela lui tient encore) et redistribuait les fleurs selon son humeur. Cette fois, elle nous emmène dans celui de Zagreb, connu pour être « plus beau que le père La chaise ». L’enceinte est incroyable avec sa muraille garnie de tour à dômes.
A l’intérieur, les caveaux rivalisent de finesse et d’élégance, le tout dans un cadre très verdoyant.
Et dans la foulée, nous tournons la clé pour emmener la famille vers la Slovénie et sa capitale. C’est la troisième fois que nous allons traverser ce pays. Cette fois nous achetons leur vignette de la mort pour le péage autoroutier avant d’y entrer. Ces # ?!% !!§ attendent tranquillement les touristes ignorant son existence et leurs prennent de 300 à 800 euros d’amende !
Ljubljana, encore plus petit !
Une capitale à 280 000 habitants… Un gros village pour Stéphanie :). Cette fois, le centre-ville fait moins d’un kilomètre carré. Pour autant, pas mal de touristes s’y pressent. Nous y faisons une petite balade, mangeons un macdo
puis nous rendons dans un autre musée distrayant. Il porte sur les illusions d’optiques, de manière pratique. Toute la famille adore !
Au soir venu, nous nous cachons au bout d’un chemin dans les bois pour faire un dodo sauvage. Ce beau pays interdit maintenant le camping sauvage et les amendes sont salées : 45 euros par personne pour une nuit…
Le lendemain, nous faisons une dernière étape dans les gorges de Vintgar. Des pontons et passerelles sont aménagés pour suivre le cours de la rivière dans la montagne. C’est superbe et très rafraîchissant.
Juste après, nous filons vers le lac tout proche, dans la ville de Bled (oui oui c’est son nom !). C’est une station de montagne apparemment connue localement. Très jolie mais un peu blindée de visiteurs et horriblement chère.
Nous partons assez tôt pour pouvoir quitter ce pays trop peu hospitalier avec les camping-cars… en route vers l’Autriche. Au passage, nous achetons la vignette Autrichienne… On ne nous la fait pas ;).
Une nuit chez Heidi ?
A peine la frontière franchie, nous nous arrêtons sur un spot « park4night ». C’est une ferme proposant le parking pour une somme symbolique. La pratique serait assez commune chez les Autrichiens. Nous stoppons donc en pleine montagne, près d’un restaurant fermé et cherchons les propriétaires. Nous sommes accueillis par un fermier septuagénaire avec un bon anglais qui nous installe, annonce que c’est gratuit et dit aux enfants d’utiliser les tracteurs à pédales disponibles. Il part juste après raccompagner ses deux seules vaches dans les alpages. Autour de nous les cloches des chèvres tintent en continu… On se croirait chez le grand père d’Heidi !
Le lendemain matin, après avoir papoté un peu avec lui, il nous fait une rapide visite, offre des sucettes aux enfants et du saucisson maison aux parents. Il est charmé car nous sommes venus lui dire bonjour en nous installant, ce qui serait assez rare de la part de ses visiteurs. Les usagers locaux seraient-ils si habitués à ce service formidable qu’ils en oublieraient la base ? Quoi qu’il en soit pour notre part nous trouvons ce principe génial. Les autrichiens, aussi sympas que les turques ?
Et après ? Et après ?
On zappe l’Autriche… Dommage car cette première expérience était géniale, mais il faut filer vers l’Allemagne car le planning se resserre. Nous roulons donc et passons en Allemagne, notre dernier pays. Mais tout cela je vous le raconte très bientôt…
Youhouhou encore des beaux moments!
C’est très verdoyant ! Et je vois que le retour approche!
Becots
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Hugo