Coucou à tous,
Souvenez-vous : lors du dernier message nous sommes en plein repos dans un camping roumain de la mer Noire.
ROUMANIE,une fin tout en douceur
Ce séjour est très agréable et reposant. Le dernier soir, les filles donnent même sur la plage un cours de français à tout le groupe de jeunes. Elles les rencontrent par le biais de nos jeunes voisines roumaines avec qui elles se baignent. Le seul point noir de ce séjour est que nous découvrons que les cours mis en ligne pour les filles en cette rentrée sont très différents de l’académie en ligne. Nous restons donc une journée de plus pour télécharger les cours et décidons d’acheter une imprimante pour gérer progressivement les quelques 6000 pages à produire !!
Le matin suivant, Nous faisons juste un petit arrêt « visite » à Constanta. Cette petite ville témoigne d’un passé glorieux aujourd’hui révolu pour l’industrie portuaire Roumaine. Mais c’est l’occasion de faire découvrir une première mosquée aux filles et, fait plutôt rare, de monter dans un minaret !Nous partons ensuite avec comme idée de faire un dernier arrêt en Roumanie avant de « faire la Bulgarie en un jour ». Il faut également acheter une imprimante sur la route car ma première tentative d’achat chez Auchan a échoué faute de cartouches disponibles. Nous longeons donc la mer Noire en cherchant patiemment un village accueillant avec un parking « vue sur mer ».
Une fois en quête du vrai site de dodo, nous avançons pour découvrir que toute la côté est couverte de ville et de plages plus ou moins privées. Nous sommes prêts à jeter l’éponge et dormir dans les terres que je vois un bout de camping-car au loin, dans un champ vers la mer. Nous parcourons 400 mètres chaotiques de chemin de plaine et tombons sur le Graal : une zone de camping sauvage au pied de l’eau. Elle est déjà habitée par des allemands, des bulgares et des roumains. Je me gare face à l’eau et PAN ! Le plus drôle est que nous sommes à 50 mètres de la frontière (le panneau sur la photo ci-dessous) et qu’un 4×4 de la douane Bulgare surveille jour et nuit notre spot : Objectif atteint, nous sommes encore en Roumanie !
BULGARIE, une étape rapide mais très agréable
Le lendemain, nous passons la frontière et là, du côté Bulgare, personne pour nous contrôler. Nous passons juste 45 minutes à poireauter pour acheter la vignette routière et en route avec nos bombes… vocales à l’intérieur ! Nous roulons vers la première ville de taille suffisante pour contenir un « Darty » : Varna. J’y achète une imprimante, des cartouches d’avance et (chose importante) un câble usb d’imprimante. Nous partons ensuite dormir sur une plage du Sud de Bourgas, coincés entre une aire de jeux, un restaurant et la mer. Je m’installe et découvre que l’imprimante ne fonctionne pas… Il me faut du net pour diagnostiquer…youpi !!! Nous imprimerons donc en Turquie…
Le soir, nous laissons les enfants dormir et allons au resto qui propose une animation. Deux chanteuses reprennent des airs populaires Bulgare . Nous goutons une brochette de 80 cm et rencontrons deux allemandes « presque anglophones » avec qui nous papotons un peu. Excellente soirée dont nous sortons repus. La nuit est moins sympathique car nous dormons à 100m d’une boîte de nuit en plein air dont les basses font trembler nos vitres…
TURQUIE, un accueil qui surpasse tout !
Le lendemain, nous roulons vers la Turquie afin de nous procurer du net et imprimer les cours des enfants. Nous faisons donc une halte dans une petite ville pour acheter une carte 3G Turkcell et trouver un gâteau pour l’anniversaire de Marine. Pendant que je fais les courses avec les grandes, Stéphanie vit un grand moment : Une famille s’arrête en la voyant assise sur le trottoir et jouant avec Manon sur le plaid. Ils restent 45 minutes mais… ne prononcent pas un seul mot compréhensible. Elle me voit revenir comme le Messie et je provoque le départ.
Nous roulons à la recherche d’un endroit sympathique (oui toujours) pour fêter les 13 ans de ma grande poulette. Nous ciblons une ville sur la mer de Marmara : SelimPasa. Après avoir échoué sur 10 rues et plages privées, nous trouvons un terrain vague avec une aire de jeu. L’ensemble est coincé dans une zone pavillonnaire avec vue sur mer et baignade à 200 mètres : C’est tout bon ! Marine reçoit cette nuit ses cadeaux : un bloc à dessin, des fusains et un critérium comme elle l’espérait. Le cahier des charges était « choisir des cadeaux plats et qui occupent ». Pas mal non ? Nous sommes toutefois interrompus car une famille vient nous accueillir et nous offrir des fruits. Nous parlons un moment et découvrons que nous sommes dans une sorte de « La Baule Turque ». Dans la nuit, j’essaie de faire marcher l’imprimante… Windows déclenche une mise à jour et « explose » les 3Go de ma carte prépayée en 15 minutes ! Rien ne marche et nous n’avons plus de net : c’est la loose totale et je suis d’une humeur massacrante !
En ce qui concerne les visitesd’accueil, cela s’accentue le lendemain. Une dizaine de personne se succèdent pour nous faire des cadeaux, proposer leur aide ou simplement nous serrer la main et embrasser les enfants. C’est magique !
La palme revient à une jeune médecin, Aysha, ayant fait le lycée Français. Elle nous propose de l’aide. Je lui raconte mes malheurs d’internet, de péage routier Turque et de câble d’imprimante dont je doute. Elle passe deux heures avec moi et finit par m’emmener en voiture en ville pour tout régler à mes côtés. Un ange tombé du ciel ! Au passage, son père fournit à Stéphanie le repas du midi pour toute la famille. Grâce à elle, dans l’après-midi, nous imprimons les cours en masse : Le coupable était bien mon câble neuf… qui était défectueux !Un bain de mer, une dernière nuit dans notre terre d’accueil et nous partons pour Istanbul. Mais cela, je vous le raconterai dans quelques jours !