Où en étions nous ??
Oups il y a 10 jours que nous n’avons pas écrit… La faute en incombe à notre précipitation pour passer la frontière et à la difficulté d’obtenir internet en Iran…
Nous en étions donc à notre départ de Trabzon, visas Iraniens en poche, pour filer vers la frontière.
Vite vite, la frontière
Nos visas en poche, nous roulons donc vers Erzurum, la ville la plus froide de Turquie. Après une petite étape dodo dans un bled, nous arrivons dans cette ville de 500 000 Habitants. Notre objectif : laver notre linge, y compris nos draps car on commence à voir l’empreinte de nos corps dessus :). Comme d’habitude, nous galérons dans le centre ville avec notre CC. Je fais même un demi tour à un angle du bazar, assisté par une trentaine de Turcs hilares. Nous trouvons, grâce à un « office du tourisme », une laverie mais il faut patienter une journée. Impossible de se garer où que ce soit, mais en passant dans le centre nous repérons un chantier à l’arrêt (pour le we au moins). Nous squattons près d’un voisin de charmeet à deux pas des sites à visiter. Manon en profite pour faire une « manucure à la manouche » et nous visitons cette ville de nuit comme de jour. Le lendemain, nous récupérons notre linge miraculeusement très propre. Même les tâches les plus effrayantes sont parties. A se demander avec quoi ils ont lavé nos vêtements !?! Quoi qu’il en soit, nous partons fissa vers l’étape suivante dont l’objectif est l’achat de vêtements féminins conformes aux règles iraniennes.
Agri, de la pauvreté au shopping
En arrivant dans cette ville, nous nous arrêtons en plein centre près d’une heure de jeu. Pour la première fois, à notre grande surprise, des enfants viennent mendier. Ils mendient non pas de l’argent mais de la nourriture. Une charmante Turque nous offre le thé et nous explique que nous venons de rencontrer nos premiers réfugiés Syriens. C’est une brusque confrontation à une histoire qui nous paraissait « lointaine » jusque là. Nous désertons le centre pour une aire de jeu en périphérie et dormons tranquillement avant l’épreuve du lendemain…
A 11h, nous sommes sur le site du défi : l’artère commerçante de la ville. Cela se passe plutôt bien, en à peine deux heures Marine et Stéphanie sont équipées de tenues de combat. Nous partons donc en début d’après midi vers Dogubayazit et son « CaravanSerail » réputé dans tout le pays.
Dogubayazit
Une heure de route et nous voici devant le palais de « Ishak Pacha » répertorié dans tous les blogs de routards. En chemin Stéphanie annonce « nous allons sans doute rencontrer des français ». Nous la charrions tous avant d’apercevoir… un convoi de 5 voitures françaises. Pour la première fois, nous sommes même reconnus par certains qui suivent notre blog, ce qui amuse beaucoup les enfants ! Nous échangeons quelques précieuses minutes avec eux car ils sortent juste d’Iran et doivent rouler pour rentrer vite en France.
Nous les quittons pour la visite de ce formidable édifice, au meilleur moment car la lumière est déclinante. Les enfants s’amusent comme des fous dans les oubliettes, le Harem et autres pièces « mystère ». au passage, nous vérifions que les toilettes Turques, cela ne date pas d’hier… Nous croisons plusieurs mariés venus pour les photos et ils sont enchantés de poser pour nous… poulette française incluse Puis nous partons pour la ville en elle même et choisissons une aire de jeu loin du centre. Nous nous arrêtons et sommes submergés instantanément d’enfants Syriens qui escaladent le camping car, s’accrochent partout et tapent aux carreaux. Nous repartons dare dare et les plus téméraires restent accrochés au porte vélo. Un peu nerveux, Je les fais lâcher prise en freinant ce qui n’était sans doute pas la meilleure méthode….
La ville est en fait sans dessus dessous, pleine de checkpoints et de postes fortifiés. Les rues sont animées et le commerce fonctionne, mais on sent que tout est sous surveillance. Nous dormons en plein centre, sur un parking bien éclairé et proche de la police.
Le lendemain, nous décidons de quitter rapidement le pays pour l’Iran. Il nous manque malheureusement du liquide car en Iran aucune carte bleue internationale ne fonctionne. Je vais donc faire un dernier gros retrait en Livres Turques. Pendant celui ci, je suis perturbé par une mendiante et je pars très vite (cela aura des conséquences dans le prochain épisode…). Le CC est dans les startingblocks et m’attend.
Sortie de Turquie,
Bien qu’ayant prévu tous les documents, nous nous attendions à quelques complications. Nous ne sommes pas déçus :).
Tout d’abord, à la sortie de la Turquie, je me fais refouler par un officier dont l’ordinateur ne connait pas mon CC. Il ne parle rien d’autre que le grognement et me renvoie élégamment « là bas » avec le bras. Dieu merci, j’ai fait copain copain avec un autre douanier qui parle qq mots d’anglais. Il me prend sous son aile et m’accompagne 500 mètres plus bas un poste de contrôle des véhicules. Quand je suis passé la barrière était ouverte, le feu était vert et le poste vide. Mais il aurait fallu que je m’y arrête et attende qu’un gars viennent saisir mon passage…
Bref après une petite heure de câlin verbaux, je quitte la Turquie avec mon véhicule pour le « no man’s land entre les deux pays ».
Et alors ?
La suite, je vous la raconte très bientôt car l’entrée en Iran a été riche en émotion. Néanmoins nous y sommes depuis 5 jours maintenant et tout est redevenu très très calme
Rappel : La carte de notre périple est à jour et disponible ici : http://lemondeasix.fr/la-carte-reelle-du-monde-a-six/
C’est pas sympa un tel suspens!!!! Bon on peut dire que le plus dur est fait…
Bisous bisous
Nb : Romane fait de l’ombre à la mariée, non? 😉
Ton commentaire lui a donné un grand sourire ma Pépée !
Romane
Si Tata Marie est OK, dès ton retour en France, tu sera encore demoiselle d’honneur
On est en haleine ! La suite, la suite…
Bisou
Bon courage !
en lisant tes commentaires nous avons l’impretion d’etre avec
vous cela est fout mais cela va bien tout va rentrer dans l’ordre
j’ embrassent les cinq filles bravo pour le courage et la maitrise
dont il a fallu faire preuve en fait un grand bravo a tout les six
bon courage a bientot mami
Vite vite la suite !!! Fredo demande si vous avez fait la vidange du cc si tu l’as pas encore fait il aimerait que tu prennes le garage en photo bisous à vous 6
Promis, même si je ne fais pas la vidange en Iran, je vais lui prendre des photos. Ici, les garages sont plus petits et moins bien équipés que son atelier où il me faisait nettoyer des pièces il y a 30 ans
Coucou !
J’ai hâte de savoir la suite ….. de l’aventure ! C’est comme lorsque l’on commence un livre…. quand il nous captive on tourne les pages en attendant toujours la suivante avec impatience…..
Là c’est vraiment l’aventure!!!!!!
Bonjour à tous les six,
En tant que famille de l’école st Felix ( on a eu l’occasion de se côtoyer durant des Samba) nous suivons votre aventure avec passion. Si tout va bien nous partons aussi en CC en juin 2018, direction les Amériques, alors on prend des notes de votre aventure. Profitez bien, nous attendons avec impatience la suite.
La famille Moine ( Olivier, Sophie, axelle, Morgane et Maxime)