Dernière minute : Help ! Les Fauvel recherchent de nouveaux locataires …
Nos locataires quittent la maison, nous sommes donc à la recherche de nouveaux chouettes locataires à partir du 23 avril jusqu’à fin juillet. Alors quoi de mieux que le bouche à oreille.
Connaissez vous une famille qui aurait besoin d’une grande maison avec 5 chambres entièrement meublée et équipée à Nantes quartier hippodrome pour trois mois pendant ses travaux ou en attente de leur nouvelle maison ou pour toute autre raison ? Hé bien, merci de leur faire suivre l’info. Parlez-en à vos amis, vos familles, vos voisins, votre école, vos collègues, votre club de sport, votre barman, votre boulangère, …
Nous fournissons sur demande le dossier complet de notre maison en PDF.
Un immense merci de votre aide. On peut passer aux nouvelles maintenant.
Rappel de l’épisode précédent
Nous venons de passer avec succès la frontière corrompue du Laos au Cambodge. Le minivan recruté par Facebook nous mène jusqu’à la première ville et de là, après notre premier bivouac « squat urbain » nous rebondissons immédiatement vers Kratie. Nous sommes le 21/03/2017.
La prise de contact
Kratie est une ville au bord du Mékong, avec de petits restes de bâtiments coloniaux. Elle est fréquentée par quelques touristes car elle se trouve « sur la route » venant du Laos. C’est dans cette bourgade de quelques milliers d’habitants que nous allons réaliser notre habituel « apprentissage » d’un pays.
Nous cherchons notre guesthouse une fois arrivés et trouvons assez rapidement une chambre avec clim, nouveau critère établi pour notre survie :). Nous partons ensuite en quête de nos premiers repas et ce qu’on nous avait annoncé se confirme : les prix sont étrangement hauts. Dans la rue il est possible de manger pour un dollar par personne mais dans les restaurants, on monte très vite à 3-4 dollars la tête ! De plus, l’offre dans la rue est bien plus faible que dans nos précédents pays… Nous nous offrons un chouette restaurant d’application pour la réinsertion de jeunes du pays.
Un truc nous saute aux yeux : les deux roues sont encore plus nombreux et surtout encore plus « polyvalents ». Les cambodgiens y installent carrément des crochets d’attelage comme sur un tracteur. Ensuite, ils peuvent remorquer n’importe quelle charrette. Il y a même des « motos poids lourds » avec un châssis adaptéIl nous faut nous habituer ici au deal permanent des monnaies : les échanges se font en dollars comme en riels, voire en mixant les deux. Aucune arnaque, le taux est fixe (1 dollar=4000 riels). En dessous d’un dollar, on joue forcement en riels car il n’y a pas de « pièces dollars ». Ainsi, 2,5 dollars se paient 2 dollars et 2000 riels… vous nous suivez :). Pour nous qui avons encore des kips et des bahts sur nous, ça devient rigolo cette histoire.
D’entrée les Cambodgiens nous semblent très sympas. Ils sont très souriants, chaleureux et même rigolards. Dans la rue ils nous saluent et s’intéressent beaucoup aux enfants. Plusieurs personnes nous avaient décrit les relations commerciales comme douloureuses mais nous avons le sentiment inverse. Même les négociations nous semblent finalement faciles !
Une fois ces bases établies, nous sommes prêts pour partir vers l’Est et Sen Monorom. Cette contrée encore peu touristique nous attend pour notre grande surprise : une journée avec les éléphants le 24/03 !
Encore une route bien pénible
Nous réservons pour le lendemain matin un minivan local. A 7h du matin nous embarquons pour 5h30 de route mais commençons par attendre une heure avant de partir car il faut d’abord remplir le bus et surtout… installer le poisson et la moto dans le bus. Nous surveillons de près le chargement des caisses de poissons qui vont voyager avec nos sacs à dos ! Ouf elles sont placées pour couler directement dehors, nous sommes super rassurés ;). Nous le sommes un peu moins pour les clients qui vont les recevoir après des heures de route au soleil.
La route va nous sembler interminable mais nous y arrivons finalement avec beaucoup de retard.
Sen Monorom c’est tranquille
La relative fraîcheur due à l’altitude nous fait du bien et les habitants sont là aussi très accueillants. Encore moins de touristes qu’à Kratie, nous nous sentons en immersion dans le pays. Notre guesthouse est si cheap qu’ils ont enlevé les lavabos :). Nous avons là encore du mal à trouver à manger dans la rue. Ce coin est plus pauvre et nous découvrons même de véritable squelette de camion, usés et réparés jusqu’à l’os. Le moteur est même pour certain « non d’origine » et surtout fixé « ailleurs » qu’à l’endroit prévu Le jeudi nous devons nous lancer à la recherche de chaussures pour Morgane qui n’a plus que des claquettes depuis trois semaines (La ballade du lendemain fait entre 7 et 9 kilomètres dans la forêt). Au moment du départ Romane casse les siennes… coup double. Nous arpentons donc le marché local avec les enfants et le dépaysement est total. La rue du marché est un boyau coincé entre deux rues accessibles aux voitures, les égouts coulent au milieu du chemin en terre battue, toutes les cahutes sont en planche grossièrement assemblées… Mais la poussette Mac Laren passe très bien ;). Nous trouvons deux paires de fausses Nike lamentables qui vont nous sauver la mise.
Les éléphants !
Le vendredi matin, rendez vous au café dans le centre ville pour partir vers « Elephant valley project ». Nous en profitons pour remercier grand-mamie grâce à qui cette superbe journée a pu avoir lieu et nous te souhaitons un joyeux anniversaire, on n’a pas tous les jours 95 ans… Notre super guide nommé Tyler nous regarde un peu de travers avec un bébé de deux ans et toute une famille en chaussures ouvertes :-(. Sylvain le rassure, nous sommes robustes et en plus, nous avons des chaussettes…. Il reste sceptique mais conclut que finalement c’est nous qui gèrons.
A l’entrée de la réserve, Tyler nous fait un briefing d’anglophone que sylvain arrive à peine à suivre et donc encore moins à traduire en temps réel :(. C’est le moment que choisit Manon pour vomir dans un coin (et sur son T-shirt au passage)… Youpi ! Tyler est de moins en moins convaincu ;). Nous marchons 3 kilomètres. Manon est sur les épaules et Romane assistée par un charmant couple australien du groupe. A l’arrivée, les cousines de Dumbo nous attendent.
Une fois les bestioles contemplées, notre bébé vomit deux fois… Tyler et son collègue sont très attentionnés. Nous gérons avec eux le meilleur moment pour le repli de Sylvain et Manon vers le bivouac du midi. L’un d’eux les accompagne et Sylvain attend tranquillement le retour du groupe pour le repas. Durant ce temps, les nausées se calment finalement et Manon se repose.
Après le repas du midi, Stéphanie prend le relais et Sylvain accompagne les trois grandes dans la forêt. Au passage savez vous à quoi sert le fruit de la dernière photo ? Nous l’avons découvert ce jour là pour notre part. Indices : 1) sa forme peut vous aider 2) on en mange la noix.
A 17h, retour en ville et bilan. L’expérience était super sympa, reste comme petit défaut le guide anglophone « native » qui ne sait pas ralentir. Malgré ses tentatives, la vitesse revenait toujours et nous n’avons donc pas tout compris. Pour les enfants, c’est beaucoup moins spectaculaire que la grimpette sur le dos de la bête. Nous avons, après longue hésitation, privilégié le côté respect de l’animal et financement d’une véritable association de protection de ces mastodontes. Pas de blabla : tous ceux qui vous font monter sur eux, qu’ils s’appellent sanctuaires ou autre nom bien marketté, ne font que du business et de la surexploitation.
Cette journée restera un des moments mémorables de notre voyage.
Le soir, nous retrouvons nos co-routards Stéphanie et Cyril, rencontrés aux 4000 îles chez Jim et Julie. Nous discutons à nouveau autour d’une bière et étrangement ils sont heureux eux aussi de partager leurs difficultés… de gestion des enfants :).
En route à nouveau
Le lendemain, vaccinés par notre voyage aller, nous réservons pour Phnom Penh un minivan confortable ne faisant que peu d’arrêts. Le départ est prévu à 13h pour 5h30 de route. Premier bon point, nous partons à l’heure précise, du jamais vu encore !
En revanche google maps, généralement assez précis, prévoit quasiment huit heures de route… L’explication est simple : le chauffeur roule comme un véritable taré ! Dépassement sans visibilité, par la droite, 110 km/h dans les villages, freinage brutaux et klaxon tout le long de la route sont au programme. Mais nous arrivons à l’heure…pour rejoindre notre guesthouse « fétarde » : Mad monkey guesthouse.
Et après ?
Nous sommes à Phnom penh et cette ville nous plaît. Elle est moins grosse que Bangkok et plus vivante que Vientiane. Il y règne un incroyable bordel de motos, d’agitation et de bruit. Nous prévoyons d’y passer pas mal de jours…
Décidément, vous êtes dingues ! Et drôles !
Coucou,
Lorsque je vous lis, j’ai l’impression que vous vivez au pas de courses.
Au début vous disiez aller plus vite que vos prévisions mais que c’était le temps d’adaptation, c’est juste votre vitesse de croisières est intense.
Vos récits me donne toujours envie de partir.
J’espère que Manon va mieux.
Je passe le message pour la maison.
bisous
ouf des négo faciles!! Je cherche la conversion en dirrhams pour comprendre!
alors alors à quoi sert le fruit?? bécots