Tous les articles par Sylvain

Soirées d’hiver, lectures studieuses

Le vrai compte à rebours est lancé :  dans 5 mois nous partons.

La liste des pays et des principales contraintes techniques est à priori arrêtée. Il faut maintenant déterminer ce que nous allons faire dans chaque pays parcouru. Sur ce point, pas de secret, nous lisons les guides.

Après réflexion, nous avons opté pour la version papier. Cela ajoute du poids (si crucial en camping car) par rapport à la version pdf, mais c’est beaucoup plus pratique à lire pendant les visites.

Du coup, notre collection du routard vient de s’agrandir brutalement

guides_routard

Au passage, si vous avez des conseils à donner par pays, lâchez vous :)

 

 

 

Les modifications du camping car : caméra de recul

Cet accessoire qu’on trouve de plus en plus sur nos pachydermes de la route manquait à notre maison roulante. A priori, ce n’est pas indispensable. Mais vu le nombre de kilomètre que nous comptons faire,  cela vaut le coup de l’installer.

J’ai choisi d’acheter et poser moi même mon système afin de progresser en maitrise de mon CC.

J’ai d’abord identifié le matériel que je souhaitais installer sur différents forums dont par exemple autocaravane.fr. L’écran utilisé est le même dans de très nombreux kits. Les caméras varient un peu mais difficile de mesurer en quoi sans connaissance précise.Le grand choix à faire était « avec ou sans fil ». Le sans fil est beaucoup plus pratique à installer évidemment, mais pourrait être moins fiable. J’ai choisi de me faire mal en passant un fil et me suis lancé dans les recherches.

J’ai fini par me faire googlecatcher par une annonce proposant un kit chez un grand marchand en ligne. Il est de la marque beeper-pro vendue en plein d’endroits différentskit-beeper-pro

La boite m’est arrivée tranquillou par la poste avec les 15m de fils pour relier écran et caméra.

L’installation m’a pris beaucoup de temps, je dirais au moins 8-10h.

Le passage des fils est d’abord sportif. Je savais qu’il allait falloir récupérer les signaux « + après contact », « marche arrière » et évidemment un « moins ». J’ai choisi de prendre le « marche arrière » sur une cosse disponible sous le pare choc arrière afin de brancher un second feux de recul. Problème : ramener le signal jusqu’au tableau de bord. J’ai fait remonter sous le châssis un R2V jusqu’au boitier de commande de la cellule, en passant par le bloc batterie. Là il a rejoint le câble vidéo de la caméra qui est venu de l’arrière « haut » en traversant la cloison et en suivant celle ci via une goulotte déjà présente à l’intérieur.

passage-marche-passager

Ensuite les fils ont traversé les placards, descendu le montant passager du porteur, passé sous le marche pied (facilement démontable merci les forums)

de là ils sont passés sous le tableau de bord, via la boite à fusible et ont ressurgi

avant-véhicule

côté conducteur pour enfin alimenter la caméra (câble Gris près de la bouche de ventilation).

Il restait à ramener les fils « + après contact », « + permanent » et « moins » au même endroit. Je les ai « repiqués » derrière l’autoradio. Ce fut plutôt sport car j’ai choisi de braser alors que l’espace est exigu. Merci à ma grande Marine qui est venue tenir le rôle des 3e et 4e mains.

Reste une grosse mélasse de fils qui traine derrière l’écran. Je vais me procurer un boitier électronique qui me permettra de cacher tout cela.

La bonne nouvelle, vous le voyez sur la photo, est que cela fonctionne à la fin. Je vais simplement ajouter une alimentation parallèle au « marche arrière » afin de pouvoir déclencher la caméra si besoin.

camera-posee-arriere

J’espère surtout ne pas l’avoir placée trop bas. Si tel est le cas, il faudra simplement refaire 3 trous de vis un peu plus haut. Heureusement, j’avais laissé un peu de mou au câble vidéo.

Les modifications du camping car : Transfo 220v

Dans beaucoup de camping car on trouve ce genre de petit transformateur. Cela permet de de faire fonctionner les appareils en 220. Attention toutefois la puissance est très délicate à gérer dans un CC.

transfo

Une batterie de téléphone fait 2Ah, celle de mon CC 105, soit seulement 50 fois plus. Imaginez que je branche un fer à repasser dessus, non seulement la batterie sera vite vide mais surtout un jus énorme va être demandée.

Bref mon transfo ne peut fournir que 300W en continu. Cela limite vite : pas de sèche cheveux.

J’ai découvert les branchements sur batteries, fusibles, câblage dans le milieu exigu d’une maison playmobil roulante.

Merci au site autocaravane.fr qui fournit tout un tas de tutos et de pièces. Je vous le recommande.

 

Eté 2015: Un bout de la France à six

Cette fois c’est la bonne, nous partons tous ensemble pour un voyage qui sera le plus long que nous ayons réalisé. J’admet que 2,5 semaines cela reste raisonnable, mais c’est quand même une première.

Nous partons pour la première fois directement de chez nous. Enorme avantage puisqu’il n’y a aucun bagage intermédiaire. Nous remplissons donc les placards au fur et à mesure et trouvons une place et/ou un rangement pour chaque chose. De nouvelles boites intègrent le véhicule, des boites entrent dans d’autres boites, des étiquettes fleurissent… Bref la logistique s’améliore.

Autre avantage lié à la « non location », nous partons tranquillement le dimanche sans nous joindre à la cohorte des pauvres bouchonneurs.

Notre première étape, Clisson,  est bien proche de Nantes, cela nous permet un départ le matin sans précipitation. Nous visitons cette jolie petite ville et son chateau avant de nous rendre vers la grande attraction de ce début de vacance : le puy du fou.

Le puy du fou propose un vaste espace d’accueil pour les camping cars au tarif très correct de 5€ la nuit. Il comporte deux zones de vidange qui permettent de prélever 100l d’eau pour 2 euros. Le long des allées de très nombreux cc sont garés en bataille pour une ou deux nuits. C’est très calme et propre. Les allées sont séparées par des haies et nous stationnons sur de l’herbe. Nous inaugurons notre table et nos tabourets puis tous les enfants se couchent sans encombre. Manon passe une nuit impeccable et nous réveille le lendemain vers 8h. Cela tombe bien car le parc ouvre à 10h et les navettes gratuites s’arrêtent à cette heure également : il ne faut pas trainer pour être tous prêts.

Les deux jours dans ce parc se passent très bien. Pour l’alimentation, nous pique niquons les deux fois et buvons l’eau disponible aux robinets das le parc. Pour ce qui est du contenu, c’est fabuleux pour les enfants et pas mal du tout pour les grands. Les spectacles sont plus ou moins impressionnants mais certains sont vraiment époustouflants. La gestion des flots de personne est très bien faite. Bien que nous soyons des centaines (milliers?) à attendre parfois à l’entrée de certains spectacles, tout est toujours fluide et nous ne sommes jamais « mal placés ». Il faut dire qu’avec deux jours sur place, nous étions sereins pour tout voir et avons évité de devoir courir d’un site à l’autre.

Le mardi, en milieu d’après midi, la visite est terminée. Nous partons donc par les petites routes pour la prochaine étape : Chinon. Nous l’avons retenue pour ses vins et sa simple présence sur la route. Nous allons découvrir bien plus. Le GPS classique de voiture nous amène en plein centre ville avec notre bahut de 7 mètres et nous devons donc faire un périlleux demi tour sur une des places piètonnières de la ville. Durant la manoeuvre, un charmant agent de police nous aborde et nous indique où nous installer « dans un coin où ils ne viendront pas nous chercher d’histoire (Entendez que nous pourrons y bivouaquer tranquillement). Nous nous garons rapidement et faisons une première visite du centre ville.  Il est superbement conservé et l’office du tourisme nous fournit des éléments pour visiter une cave le lendemain sous le chateau. Nous descendons la rue Jeanne d’Arc qui est un « casse cou » incroyable : une forte pente « caillouteuse »  que les chevaux pouvaient monter, ce qui était fort utile au moyen age.  Nous terminons la journée en nous offrant un restaurant en famille et en dormant donc sur le parking recommandé. Il est assez proche du centre, au bord du Cher et d’un parc avec aire de jeu ! Le lendemain : visite des caves du papa de Rabelais, des rues de la ville et du supermarché afin d’acheter le pique nique. Départ en début d’après midi pour aller visiter le chateau de Chenonceaux.

ChenonIMG_1650ceaux est un must dans les chateaux de la Loire. Je tenais particulièrement à le voir. Le seul bémol est qu’il n’y a aucune visite guidée et uniquement un audio guide avec trois options : « enfants », « courte » et « longue ». Nous sommes bien loin de la visite pour enfants de Chambord animée par une intermittente costumée. Quoi qu’il en soit, le chateau est éblouissant ! Dès qu’on arrive à se frayer un chemin entre les touristes asiatiques, on comprend pourquoi tous les manuels d’histoire le citent.

La visite terminée, nous partons pour notre étape suivante : Orléans et nos amis Dave et Isa. Evidemment, dans cette visite, il n’y a pas grand chose à raconter, si ce n’est le plaisir de retrouver des amis. Nous découvrons malgré tout un des aspects positifs du camping car : le « non débarquement ». Quand vous arrivez chez vos amis, une fois le moteur éteint, vous pouvez immédiatement profiter d’eux ! Pas d’installation de lits, de descente de valises etc. Le soir, au moment du coucher, vous regagnez vos pénates dans votre maison mobile. De même, lorsque vous partez, il suffit de quelques minutes pour ramasser votre petit bordel et zou ! Arrivé le vendredi soir, nous partons le partons tranquillement le samedi en début d’après midi .

Et nous roulons vers Bourges. Une charmante petite ville qui met à disposition un parking CC gratuit et proche du centre ville. Nous y sommes en rang d’oignon avec 50 autres CC. Nous visitons principalement la superbe cathédrale et le jardin de l’évéché. Les deux grandes et moi même montons dans la plus haute tour et toute la famille suit un parcours jeu proposé par l’office du tourisme. Nous errons également dans le centre ville et y achetons un peu de lecture pour nos schtroumphs.

Après deux nuits sur place, nous partons vers Clermont Ferrand. La montagne commence et les paysages sont splendides. Nous quittons le plus vite possible les autoroutes pour profiter à faible vitesse de ces panoramas. Sur notre chemin, nous passons par Volvic ! Impossible de ne pas s’arrêter pour aller voir la source de cette référence pour tous les Francais. Bon, elle est emprisonnée dans un blockhaus, mais nous la voyons dans un hublot. Quand vient le soir, nous bivouaquons et dormons sur le point culminant de Chateauguay, face aux volcans d’Auvergne et avec Clermont Ferrand à nos pieds… Tout bonnement fantastique.

Le lendemain j’ai pris conscience grâce à Stéphanie que nous avions accès à de nombreuses activités « de montagne ». Ainsi nous montons sur le puy de dome et visitons le volcan de Lemptegy. Deux activités totalement inédites pour les enfants comme pour nous.  nous découvrons ensuite Clermont Ferrand et un superbe parking Véolia proche du Tram. Il est parfaitement bitumé et nous sommes parqués dans une petite zone au sein d’un énorme parking relais.

Au Réveil, départ rapide vers la Cathédrale. Vous l’ignorez sans doute, mais j’ai une passion pour les visites de cathédrale :). L’office de tourisme propose une visite accompagnée d’une tablette et d’un guide animé en 3D. On peut ainsi faire pivoter la cathédrale, obtenir plus de détails sur certaines zones, voir les évolutions au fil des siècles… Encore une cathédrale qui est passé entre les mains de Viollet le Duc dont je me demande souvent s’il fut un bienfaiteur ou un bourreau pour le patrimoine Francais. Nous déjeunons et goutons les spécialités locales : L’aligot (patate et fromage en purée) et la truffade  (patate, fromage et lard mélangés). Après le repas, nous partons pour une ballade retour vers le camping-car. Sur la route, nous décidons que l’énergie est encore là et finalement nous allons visiter le grand musée de « L’aventure Michelin ». Ouvert par l’entreprise elle même, il retrace toute l’épopée industrielle de ce granIMG_1720d groupe et de son symbole, le charismatique Bibendum. Au passage, on plonge dans l’aventure automobile en elle même. Un endroit très sympa et interactif qui a su plaire aux petites comme aux grands. Après cela, nouveau bivouaque et dodo sur le trottoir Véolia.

Le lendemain, en route vers un camping pour reposer tout le monde. Nous ciblons Saint Nectaire et y trouvons un 3 étoile et sa piscine. Les enfants s’en donnent à coeur joie et j’en profite pour faire quelques brassées toujours bienvenues pour ma progression. C’est après ces deux jours de repos que commence l’épopée du Fromage et des mini-routes de montagne. La partie la plus dépaysante du voyage s’amorce.

Nous visitons la ferme de l’oiseau et apprenons comment sont fabriqué Cantal, Salers et Saint Nectaire avec leur lait cru. Nous en repartons avec des produits 100% vrais à un tarif défiant toute conccurrence !  Nous emmenons au moins 4 kilos de Fromages variés, des plats cuisinés, saucissons et patés. Nous nous rendons ensuite à Riom Es Montagne pour la « Fête du bleu d’Auvergne » qui a lieu le lendemain. Ho miracle ! Le parking des CC, déjà bondés, dispose d’une dernière place juste pour nous et… face ç une brasserie. Cela faisait 10 jours que les parents phantasmaient sur l’idée de garer le CC face à un restaurant et de s’offrir deux heures en tête à tête alors que tout le monde dort ! C’est ainsi chose faite. Le lendemain, nous nous rendons à pied à cette fête durant laquelle les enfants participent à deux ateliers : Fabrication d’un fromage et surtout fabrication d’un vrai pain !!! Les trois grandes s’éclatent grâce à l’animation de « Merlin l’empateur » et de « Farinette ». Comble de joie, elles mangeront le soir même leur propre miche de pain cuite au feu de bois ! Merci encore à ces artisans et associations qui leur ont fait vivre ce grand moment. Le soir venu, nous prenons la route pour nous rapprocher de Limoges. Nous dormons dans un charmant village étape (Uzerche) qui met à disposition un parking CC gratuit, avec vidange, point d’eau ET wc ! Le village est magnifique avec sa citadelle haut perchée.

Au réveil, nous partons vers Saint Pardoux et nos amis. Sur la route, nous réalisons que nous avons le temps de passer à Oradour Sur Glane, le village martyr assassiné par une division allemande en 44. La visite est un peu rapide mais elle suffit à s’imprégner du drame. Les enfants n’ont pas tous forcement compris le sens de ce lieu, mais cela nous a donné une occasion de parler d’une période qu’ils vont tous étudier.

Après deux nuits à Saint Pardoux, nous remontons vers Nantes. La maison nous parait énorme. Nous avons l’impression d’être partis très longtemps vu le nombre de choses que nous avons vues et vécues. Il reste une petite poignée de jours avant la reprise du travail…

2015

 

La carte du monde à six

Evidemment, il faut décider d’un trajet théorique. Nous savons que nous ne le suivrons sans doute pas précisément, tant l’imprévu devrait devenir la routine…

L’Iran pourrait figurer à terme dans le tracé mais nous verrons au dernier moment si nous y allons. Il faut simplement nous décider 3 semaines à l’avance afin de réserver le voyage en bateau du CC depuis la Turquie.

Le parcours en Asie du sud ouest est totalement aléatoire. J’ai tracé des lignes avec des noms de villes inconnues.

 

Premier voyage en Chausson Welcome

Un petit périple vers le sud, sans trop s’éloigner pour une première.

Samedi 7 février

A 14 heures, nous démarrons enfin direction la Rochelle.

Dimanche 8 février

On a eu le droit à un trait d’humour de Morgane : Il est ou le grille-pain? Ensuite nous avons visité La Rochelle, ses deux tours et son magnifique aquarium, dans lequel nous avons assisté au repas des requins. Pour accéder à la première tour, nous avons pris un petit bateau solaire et avons profité de l’air marin et d’un petit vent frais durant cinq petites minutes.

Lundi 9 février

Nous avons eu une panne de chauffage et avons vite dû nous lever pour rouler et donc chauffer, et tout cela sans aucun râle (grâce aux duvets zéro degrés de super maman!). Petit déjeuner ainsi que premier arrêt technique à Aytré. Puis, décrassage de la famille au centre aquatique de Châtelaillon-plage. Nous roulons ensuite vers Fouras, petite ville dans laquelle nous avons aperçu un fort : Fort Boyard et visité un petit fort, qui lui ne se trouvait pas au milieu de l’eau. On remonte dans le camping-car avant de démarrer pour Saint Emilion et son célèbre vin.

Mardi 10 février

La petite famille se réveille à 10 mètres des vignes, petit-déjeune et se fait inviter à une dégustation de vin avec Mr et Mme SAUTEREAU : deux verres différents pour les parents, et bonus pour les enfants, un doigt trempé dans chaque verre. Après un petit temps de route et un peu de marche à pied, nous arrivons devant l’office de tourisme et nous inscrivons pour une visite guidée de l’église souterraine et de l’ermitage du moine Emilion. On roule jusqu’à Monflanquin, sur une colline avec une route qui tournicote et on prend le gouter : des macarons de achetés précédemment à Saint Emilion. Après, on s’en va voir les COLLET. Les 7 enfants dinent dans le camping-car, puis Morgane s’offre le luxe de dormir dans un vrai lit (chez les parents d’Émilie COLLET)avec Hortense.

Mercredi 11 février

Après une bonne douche chaude, nous voilà partis pour une magnifique journée à Casse-Rouge,la maison de vacances des COLLET. Nous jouons et « pique-niquons » dans la colline et le parents discutent et mangent de la paëlla sur la terrasse. Vers 16 heures, nous nous mettons à rouler vers Sarlat, une ville magnifique dans laquelle papa fait un achat de deux pulls.

Jeudi 12 février

Nous nous dirigeons vers Lascaux II, tout excités. C’était beau mais peu long. Après une visite guidée de la susdite grotte, nous roulons vers Périgueux. Nous entrons dans un parking VINCI mais notre camping-car trop volumineux n’a pas pu prendre le virage et s’est retrouvé en sens interdit. Mais super papa et super maman ont réussis à s’en sortir. Après, nous avons visité la cathédrale et mangé dans un restaurant chinois, avant de rouler encore une fois mais cette fois vers Cognac. Nous visitons la ville et faisons un tour de manège.

Vendredi 13 février

A l’office du tourisme, pendant que les parents cherchent une maison du cognac ouverte, nous faisons des dessins, Morgane de je ne sais quoi, Romane de la reine des neiges,et moi de notre camping-car et un autre d’une bouteille de cognac, que la dame de l’office du tourisme a gardé pour l’afficher tandis que le dessin du camping-car est parti dans les mains de Morgane. La dame de l’office du tourisme nous a conseillé la ferme des autruches, ferme à laquelle nous nous précipitons. Nous sommes les seuls et nous en profitons donc. Après, nous achetons de la viande d’autruche, des rillettes et du pâté d’autruche. Après, nous partons déjeuner à Saint Jean d’Angély avant de retourner à Nantes, retrouver le confort de vrais lits, de vraies douches et surtout d’une maison dans laquelle le camping-car passerait 15 à 20 fois.

BILAN :

Romane : J’ai adoré dire à tout le monde que je vivais dans une maison roulante. J’ai trop aimé le camping-car mais j’aurais voulu dormir en haut (des lits superposés).

Morgane : J’ai tout aimé. Les cacas, c’est horrible à nettoyer.

Marine : J’ai adoré l’église de Saint Emilion.  Même dans son lit on était tous ensemble. J’ai bien aimé le fait que l’on décide de l’endroit où l’on allait aller au jour le jour.

Sylvain : On n’a jamais passé autant de temps tous ensemble et tout le monde a fait des efforts pour vive ensemble.

Stéphanie : Les plus sages = Stéphanie et Sylvain. Aucune dispute! Rythme fatigant pou Romane. Marine râle les3 premiers jours, ensuite, c’est au tour de Morgane de râler. Une sacrée organisation, mais quelle aventure ! La famille adhère au projet…

Petite carte du voyage (cliquez et vous passerez sous Google Maps) :

premier-voyage

C’est le mooveo qui a gagné !

Après des mois de recherches, de comparaison et d’hésitation, nous l’avons enfin acheté.

Ce travail de fond a été mené principalement par Stéphanie. Un véritable travail de chercheur en « campingcarologie » pour :

  • apprendre à reconnaitre les différents type de camping car
  • maitriser les bons termes
  • se procurer les documentations techniques (sur internet, chez les concessionnaires ou dans les salons)
  • déterminer les priorités et faire les choix de vie de cette année (partage de lit, dinette 6 place etc.)
  • aller voir les différents modèles de chaque constructeur
  • lire des centaines d’avis sur internet
  • trancher entre l’achat d’un camping-car neuf et un d’occasion
  • passer des coups de fil et faire des centaines de kilomètres à la quête du Graal

Finalement, c’est donc un Mooveo, du groupe Pilote, C7 AEG. L’occasion a été privilégiée pour deux principales raison :

  • La valeur du camping car sera plus faible pour le passeport du véhicule
  • La possibilité de l’avoir immédiatement et donc de l’utiliser cet été pour nous faire encore plus la main

Stéphanie avait manqué un premier exemplaire de ce modèle en vendée, resté seulement deux jours sur le bon coin avant d’être vendu. Nous en avons ensuite trouvé un autre à Douai que nous avions quasiment acheté quand… le vendeur s’est dédit. Nous nous sommes alors rabattu sur ce troisième qui était en vente depuis plus longtemps, dans le nord lui aussi, à Valencienne.

Ce modèle présente plusieurs avantages décisifs :

  • Deux lits superposés au fond de 210*90, ce qui permet de coucher les quatre enfants
  • Des toilettes sans les pieds dans la douche (comble du luxe dans cette gamme de cc)
  • Une double dinette pour manger à 6 en même temps
  • Un porteur fiat 130 Cv, sur lequel nous nous étions finalement fixé
  • Des bas de caisses métalliques (oui je sais c’est peu important mais j’y tenais !)

L’exemplaire que nous avons acheté a des plus et des moins

  • + un état exceptionnellement bon : on le dirait neuf
  • + un panneau solaire
  • – Un réservoir de 50 litres d’eau propre seulement
  • – pas de régulateur de vitesse
  • – pas encore de caméra de recul installée

Bref, il est là et c’est maintenant le projet qui devient plus concret !