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LAOS – Luang Prabang et Vientiane

Rappel de l’épisode précédent

01/03/2017 : Nous venons d’arriver à Luang Prabang au Laos après une croisière de deux jours. Nous avons parcouru environ 15 guesthouses pour finalement en trouver une un peu au-dessus de notre budget et en dessous de nos attentes.

Découverte de Luang Prabang

Dès le soir, nous mangeons malgré tout au night market car il est tout proche et cela fait plaisir  à tout le monde de se promener après notre long périple. Nous retrouvons les mêmes repères alimentaires qu’en Thaïlande : pad thaï et riz  frits sont toujours là. Gros plus : comme annoncé dans les guides, le Laos a gardé des repères culinaires français, notamment le (bon) pain. Nous nous promettons de la baguette fraîche pour le petit déjeuner du lendemain.

Au matin, nous décidons de changer de logement pour en prendre un autre plus sympathique. Nous comptons nous reposer dans cette ville. Une fois le déménagement terminé, nous partons déambuler dans les rues, en commençant par le marché tout proche. Nous y trouvons de véritables produits locaux comme le rat séché, les grenouilles vivantes ou encore les cafards grillés…IMG_3181Nous glanons des informations en vue de notre prochain challenge : prendre un « sleeping bus » vers Vientiane. Mauvaise surprise, les couchettes doubles ne sont disponibles qu’une nuit sur deux. Il faudra choisir entre partir vite d’ici ou avoir peu de temps à Vientiane. Nous choisissons la première solution, bien qu’elle nous prive de la récupération escomptée, et réservons les billets.

Une fois ce problème réglé, nous visitons « tout doucement » la ville. Un passage devant le temple central (le Wat Kehk Chauz), IMG_3182des repas le long du Mékong et le fameux point de vue sur le soleil couchant. Le plus drôle à cet endroit est de voir combien nous sommes pour récolter une photo tristement classique ;).IMG_3216 IMG_3222En vieux blasés que nous devenons nous essayons de regarder la vie locale plutôt que les monuments et autres points de vue . La ville est agréable, on y sent la douce torpeur annoncée du Laos. Romane et moi nous faisons couper les cheveux,

nous observons longuement une récréation d’école,IMG_3197 les produits Français à disposition nous amusent…IMG_3184 IMG_3351Les SI waterfall et le départ

Une « excursion » nous parait opportune pour découvrir la nature environnante : Les Si Waterfall. Elles sont à une vingtaine de kilomètres seulement et nous y allons pour pique-niquer. Une négo de touktouk et pan l’affaire est dans le sac. L’endroit est réellement magnifique !

Je fais l’ascension vers le haut de la chute d’eau avec les deux grandes. L’endroit est hyper paisible, l’atmosphère très douce et le panorama sublime. Le Laos dans toute sa splendeur. La seule à se baigner courageusement dans cette eau très fraîche sera Romane.

Le parc naturel héberge de plus des ours recueillis par une association, ce qui amuse plus particulièrement les petites, et Sylvain, l’amoureux des ours.

A plus dans le bus

Le soir nous partons par le bus. Les tickets ont été réservés via notre guesthouse car le surcoût  (négocié quand même car le boulot pour un ou six billets est le même) est partiellement compensé par les économies de touktouk. En revanche tout cela a été un peu… bordellique ! Nous sommes donc enchantés de constater que nos lits nous sont bien attribués et que personne ne va dormir dans le couloir du bus :). Nous cassons une petite croûte sur le parking de la gare routière et zou !

Le point positif est que les enfants vont s’endormir très rapidement et passer une assez bonne nuit. Pour les parents c’est une autre affaire. La route est très très mauvaise, tourne sans arrêt et nous secoue en position allongée… pas évident de trouver le sommeil. De plus, le lit est prévu pour les laotiens, pas pour les bonhommes de plus de un mètre quatre-vingt… Je suis un peu plié en deux avec Manon qui me bloque la diagonale. Derniers points, la clim est réglée comme dans les avions, un véritable frigo et nous faisons de multiples arrêts pour laisser les laotiens faire pipi dans la nature !!!

Au final nous arrivons à 6h du matin plutôt fatigués. Mais l’expérience est malgré cela concluante. Ce mode de transport nous a permis parcourir une longue distance, sans gestion des enfants tout en gagnant une nuit d’hôtel.

Vientiane… une capitale « française »

Dès notre arrivée, nous nous mettons en chasse d’une guesthouse pour le soir. En arpentant les rues, nous passons devant une boulangerie très réputée ici. Les restaurants « western » et surtout frenchies sont partout ! Nous petit déjeunons devant une aire de jeu, sur un banc un peu cracra… cela nous rappelle avec nostalgie notre vie en camping-car. Une fois le ventre plein, nous partons sacs sur le dos et trouvons après sept essais notre guesthouse (« sport guesthouse » pour 100 000 Kip la chambre avec ventilo). Nous voici installés pour attendre notre surprise !

Dans la rue, à l’hôtel ou au restaurant, les français sont partout. Soit, cela nous donne à nouveau le sentiment de « tourisme de masse » mais reste agréable et permet des rencontres très sympathiques. Les échanges d’informations pratiques sont également grandement facilités (tarifs, distances, négociations possibles, bonnes adresses….). Nous faisons la connaissance de Jean Claude qui arpente le Laos plusieurs mois par an pour exercer sa passion de la photographie. Il nous indique de nombreux bon plans qui vont orienter la suite du voyage.

A propos de rencontre

Avant  notre arrivée au Laos, notre chère tatie Bijou nous a donné un super contact. Pierrick, le fils de son amie, est expatrié au Laos depuis 6 ans. Nous nous sommes déjà rencontrés en France mais il est temps de mieux nous connaître :). Sa femme Path et lui nous donnent rendez-vous le lendemain soir dans un restaurant pour papoter. IMG_3315Un très bon moment durant lequel nous en apprenons autant sur Pierrick que sur son pays d’adoption et découvrons sa femme adorable.

Et sinon les activités ?

Nous passons en tout 4 jours à Vientiane. Le but cette fois est très clairement de nous poser un peu. Nous pensons avoir changé dix fois de guesthouse en douze jours. Nous retrouvons donc de petites habitudes dans notre quartier : acheter du pain tous les matins, IMG_3340utiliser les transports en commun, arpenter les différents marchés, maltraiter les touktouk escrocs durant les négociations, manger dans un restaurant français nommé Le Vendome, préparer la suite de notre voyage vers le sud…

Les filles passent plus de temps ensemble et elles se sont mise à se tatouer au stylo bille… mimétisme face aux baroudeurs que nous cotoyons ??IMG_3346Outre nos passages dans quelques temples, nous nous rendons également au local de l’association « COPE ». Celle-ci équipe gratuitement de prothèses les victimes des mines anti personnelles et autres bombes à fragmentation cachées dans le sol depuis la guerre dite « du Vietnam ».

580 000 raids américains ont été recensés sur le pays pour plus de 2 millions de tonnes de bombe. La fameuse « route Ho Chi Min » a coûté cher au pays…

Notre autre visite sera pour le « Buddha Park ». C’est un assemblage hétéroclite de statues bouddhistes et hindouistes collecté par un gentil illuminé souhaitant concilier les deux religions. Dans les faits c’est un peu un terrain vague avec des statues plus ou moins entretenues.

Rien de fascinant mais… sympathique pour les petits et surtout accessible en bus public sur une route « presque piste », ce qui est le vrai fun de la ballade :).

La surprise, la surprise !!!

Le lendemain, mercredi 08/03, nous allons chercher notre surprise… à l’aéroport. Nicolas, le petit frère de Stéphanie, et Marie, sa moitié, viennent passer deux semaines avec nous. Nous sommes tous impatients de les accueillir et leur réservons un accueil de folie dans le terminal.

C’est une nouvelle occasion de nous faire remarquer et de sympathiser avec des laotiens qui craquent tous pour Manon. Ils adorent faire jouer leurs petits avec elle.IMG_3396Après une bonne heure d’attente, ils arrivent enfin. IMG_3410Nous les ramenons rapidement à la guesthouse pour qu’ils récupèrent. Dans la soirée, nous déballons tous les cadeaux qu’ils nous amènent de France : Magazines pour les enfants, autocollants pour transformer notre nouveau PC Querty en azerty, bonbons, saucisson, vin, comté, fils à bracelet brésilien, bières et même une bouteille du fameux Bidule de  Pornichet. Un immense merci aux grands-parents, à Catherine et Jean François, à Cindy et Vincent, et bien sûr Nico et Marie.

Bon et après ???

Nous décidons ensemble de partir vers le sud en petites étapes. La première nécessite 7 heures de bus mais nous (et les enfants surtout) sommes maintenant robustes. De plus, nos nouveaux compagnons de voyage adhèrent à notre désorganisation volontaire. Ils sont prêts à faire un peu n’importe quoi au jour le jour. C’est ainsi qu’après une bonne nuit de sommeil nous décollons donc tous les huit vers la gare routière, sans tickets ni réservation car sinon ce ne serait pas rigolo :).

  • Morgane : « Et s’ils n’ont pas huit places dans le bus, on fera quoi Papa ?? « 
  • « T’inquiète pas ma poulette, on prendra le suivant »
  • « Et s’il n’y a pas de suivant ? « 
  • « Eh bien on improvisera, t’inquiète « 
  • « ha ok »

Moi je vous le dis, à huit, nous allons encore bien plus nous amuser 😉

 

 

 

THAILANDE – Bye bye Thaïlande, hello Laos !

Rappel de l’épisode précédent

Nous sommes en plein dans notre boucle au Nord de la Thaïlande à bord de notre voiture de location. Cet article relate les faits jusqu’au 01/03/2017. Il est écrit en grande majorité par Stéphanie !

La boucle à boucler

Un petit resort de rêve

Nous arrivons dans la toute petite ville de Khum Yuam. Nous nous rendons plus précisément dans un petit hôtel recommandé par nos amis de couvalventure pour son rapport qualité prix et l’accueil de son propriétaire. Nous ne sommes pas déçus. C’est un vrai petit nid avec une vue formidable sur la vallée.

Le matin, au lever du soleil c’est une féerie. Les brumes éclairées par le soleil se dissipent pour laisser la place à des couleurs rougeoyantes d’automne. Une fois le jour levé, le vert flamboyant des rizières l’emporte définitivement avant que le jeu ne reprenne au soir venu. Un vrai tableau impressionniste en live !

A part la contemplation, nous profiterons de cette toute petite ville pour y découvrir un peu plus la vraie vie Thai, avec notamment l’épandage de bois émietté afin de préparer le brûlis et la culture sur cendre20170224_124836Nous y visitons également un étrange musée relatant la « fraternité Nippo-Thai durant la seconde guerre mondiale »… Ou comment un ancien occupant adoucit l’histoire en finançant lui même un musée qui la raconte. Le contenu en lui même ne vaut pas le détour mais il a l’avantage d’exposer la vie et l’histoire proche de la région.

La dernière étape

Mae Chaem est vraiment l’endroit le moins touristique que nous ayons visité. Sur sa route nous faisons un rapide arrêt dans l’une des nombreuse sources d’eau chaude de la région. Un petit bain à 40 degré au milieu des montages, le tout pour 20 Baht par personne… très sympa.

Le night market est par exemple exclusivement destiné aux locaux. Les gens sont amusés de nous voir en famille. Romane se voit même offrir un petit bol de larve une fois qu’elle et moi avons eu le courage de les goûter… Nous ne ferons qu’y dormir une rapide nuit mais cette étape terminera de remplir notre objectif : rencontrer la vraie Thaïlande.

Retour à Chiang Mai puis… Plan A ou plan B ? 

Après notre ballade d’une semaine en voiture à découvrir la frontière birmane, nous devons prendre les bonnes décisions pour atteindre Vientiane le 8 mars car une grosse surprise nous y attend. Nous comptons donc entrer au Laos par le nord pour découvrir Luang Prabang sur notre route. Nous rendons donc notre voiture à l’aéroport de Chiang Mai et devons choisir entre deux plans.

Plan A : prendre l’avion Chiang Mai – Luang Pralang, 60 minutes de vol.

Plan B :

1) prendre un taxi jusqu’à la gare routière de Chiang Mai, 30 minutes,

2) profiter d’un bus tout confort, Chiang Mai-Chiang Rai, 3 heures,

3) monter dans un bus local Chiang Rai-Chiang Khong, 2h30

4)  faire un petit tour de tuk tuk pour rejoindre la frontière, 10 minutes,

5) traverser le pont de la frontière dans une navette, 5 minutes,

6) prendre nos visas, rapide,

7)  remonter dans un tuk tuk de la mafia des tuk tuks pour aller à Huay Xai, 25 minutes,

8)  profiter d’une croisière sur le le Mékong jusqu’à Pak Beng, 7 heures,

9) voguer une seconde journée sur ce magnifique fleuve jusqu’à Luang Prabang, 8 heures,

10) remonter dans un tuk tuk de la mafia des tuk tuks pour rejoindre le centre, 20 Minutes.

11) C’est tout. Se reposer et découvrir Luang Prabang.

Et vous, qu’auriez-vous choisi comme plan ? Nous allons évidemment tenter le plan B, il a l’air trop génial…

Chiang Rai : White temple, Night-markets, coiffeur et massages thai.

Nous rendons donc notre voiture sans encombre et trouvons un taxi grâce à notre copain Uber. L’avantage de ce moyen de transport est qu’il n’y a pas de longues négociations, que nous payons le vrai prix local et que ces véhicules sont climatisés. Nous avons beaucoup utilisé cette application et son petit frère Grab depuis notre arrivée en Asie. Comme toujours à Chiang Mai, les bouchons nous retardent et il nous faudra bien trois quart d’heure pour rejoindre la gare routière…

Au passage, les Fauvel en déplacement cela donne cela : Trois sacs à dos et deux sacs de « petit bazar », le tout pour un total de 21Kg.IMG_2940Nous voila donc à la gare routière pour trouver ce fameux bus tout confort climatisé, de la compagnie green bus. Bon, tout confort = clim à 28° + bouteilles d’eau et petits gâteaux offerts. C’est parti pour trois grosses heures sur une route magnifique pleine de virages. Pour la première fois, nous n’avons pas réservé de chambres à Chiang Rai, nous partons donc à six trouver le nid de nos rêves pour ce soir. Succès, nous trouvons au bout de la seconde guesthouse. Après avoir supprimé la climatisation de nos critères depuis quelques semaines, nous supprimons la salle de bain privative. Comme disent les enfants, « c’est la même chose, il suffit de sortir pour aller aux toilettes et se laver ».

Nous aimons beaucoup cette petite ville, à taille humaine avec des habitants super sympas.  Nous en profitons pour regarder quelques temples, une belle horloge et le white temple très moderne (et un peu barré on adore !) à une dizaine de kilomètres.

Nous  testons les différents night-markets. IMG_2945Stéphanie s’offre le coiffeur : le sketch pour trouver la bonne coiffure, environ 700 modèles asiatiques dans le book et une seule page avec quatre ou cinq modèles américains et européens. Le choix se porte donc sur Meg Rian des années 90. Résultat convainquant ?  Tout cela repoussera. Un massage thaï pour les quatre grandes : selon les âges, cela provoque douleurs ou éclats de rires

L’arrivée au  Laos.

IL faut repartir, nous allons donc chercher notre bus local, rafraîchi grâce aux ventilateurs accrochés au plafond et surtout aux fenêtres et portes grandes ouvertes. Comme d’habitude, nous laissons Manon dans sa poussette pour qu’elle puisse dormir allongée. Nous fixons la poussette avec un tendeur à vélo pour qu’elle ne roule par la porte, sécurité oblige :)

Les locaux montent et descendent n’importe où, avec n’importe quoi : sacs, bébés, lapins, gros cartons…

Nous voila prêts pour la frontière : sans camping-car, trop facile…  un tour de tuk tuk, un tampon de sortie, une navette, des formulaires, un autre tuk tuk et zou ! Nous voila au Laos.

Trouver deux chambres, trop facile pour nous maintenant. Un petit hôtel avec deux terrasses : vue sur le Mékong à l’arrière et sur la rue à l’avant.IMG_3046Il ne nous reste donc qu’à découvrir ce nouveau pays. Voici en vrac nos premières impressions.

Ils adorent les enfants, en tout cas, nos deux petites ont un succès incroyable.

Ils sont super sympas et souriants.

Il ne faut pas être pressé : nous allons peut être commander le même plat pour toute la famille, sinon on mangera chacun notre tour. Ben oui, ils cuisinent un plat puis un plat puis un plat, etc. Avec une pause-café entre chaque ???

Petite déception pour la bière, la laobeer ne tient pas ses promesses, nous préférons la Tiger, mais bon, notre palais va s’y faire.

La croisière s’amuse sur le Mékong ???

Première journée. Nous voici de bonne heure pour réserver les meilleures places du bateau.IMG_3055 Trop génial, un bateau avec une quarantaine de places,  une table pour quatre, on va pouvoir travailler, mettre à jour le blog, jouer, manger, … quelques laotiens avec enfants qui vont pouvoir jouer avec les nôtres assis vers le fond. Le rêve.

Des passagers occidentaux montent… pas assez de place. Pas de problème, le capitaine envoie les laotiens dans la salle du bout, par terre avec les moteurs et des gros trous qui donnent directement sur le Mékong… Zut, rappé pour les jeux entre enfants.IMG_3068Des passagers occidentaux montent encore et encore… Pas de problème, on supprime toutes les tables, on bouge toutes les banquettes, on rajoute des sièges de bus vissés sur des tasseaux. Double zut, plus de place pour mettre ses jambes, on ne peut plus bouger,  cela pue.IMG_3067Des passagers de plus en plus nombreux montent encore et encore… toujours des occidentaux, avec des sacs en plastiques non étanches plein de glaçons qui coulent par terre pour maintenir leurs bières au frais. Et du whisky et d’autres alcools forts. Triple zut. Mais on va les mettre où ? On frôle les 200 personnes. Un marché aux bestiaux? Le Lonely dit : « attention, ne pas dépasser 70 personnes sur ce type de bateau ». Pas de problème. On en met partout, dans les allées, sur les côtés, dans la salle du moteur, devant, derrière, sur les côtés… La croisière coule ? Nous sommes dans le bateau depuis plus trois heures, toujours à quai, la journée va être longue. Il est midi, l’alcool coule à flot mais le bateau lui a l’air de tenir, on peut donc partir.

Deux facettes pour cette croisière, des paysages magnifiques à n’en plus finir avec les femmes qui lavent leur linge, les hommes qui pêchent, les enfants qui se baignent…. mais la honte d’être mélangés à ces occidentaux ivres et chantant trop fort pendant que les locaux s’entassent à l’arrière. Et pourtant, nous ne sommes pas allergiques à l’alcool… Malgré cela toute la famille tient le coup en lisant, jouant un peu etc.

Bon, on finit par arriver à notre étape de nuit, Pakbeng. Un village désert le jour qui reçoit des centaines de touristes pour une nuit, chaque soir. Des dizaines de laotiens sont présents à l’arrivée du bateau pour « accueillir » ces touristes d’un soir et les « diriger » dans les guesthouses avec des enfants sales et tristes, parfois nus, quémandant nos restes de bananes ou de gâteaux. Stéphanie nous dégote  assez facilement dans ce capharnaüm deux chambres. Ces villageois n’hésitent pas à nous vendre un petit sandwich 2€, un café à 1€, … on n’a pas le choix mais on leur pardonne quand on voit les dizaines d’euros dépensés en alcool, ils doivent nous penser riches et on relativise en pensant  au prix d’un panier repas dans le TGV Paris Nantes.

Seconde journée.

On se lève aux aurores pour au moins être assis sur des sièges et non éparpillés par terre à six points différents du bateau. Nous voilà dans le bateau dès 7h30 du matin. Pas de table, mais les sièges ont l’air plus espacés. La rumeur d’un second bateau serait-elle vraie? Pas de fausse joie, attendons tranquillement… IMG_3101Ouf, le second bateau existe. L’alcool dans ce village coûtant le même prix que sur le bateau, les voyageurs arrivent les mains vides, chouette. De plus, les alcolos doivent être dans le deuxième bateau. Nous démarrons tranquillement ( rappelez-vous, nous sommes au Laos) vers 10h30.

Le couloir est presque vide, les enfants vont pouvoir bouger, travailler ou dormir par terre et nous, nous reposer et profiter des paysages.

En fin d’après-midi nous arrivons à un quai prévu assez loin de la ville pour que les touk touk ayant l’exclusivité du site puissent y faire tous payer un prix exorbitant. Nous hésitons le temps de regarder une partie de « pétong »IMG_3178puis décidons de faire nos fortes têtes ! Nous allons marcher et un touk touk classique finira bien par passer. Bingo ! après 800 mètres nous nous faisons ramasser par un petit monsieur qui gagne encore très bien sa vie malgré les 50% économisés. Nous galérons ensuite un peu dans notre recherche de guesthouse car tous les prix sont hallucinants pour nous. Nous finissons tous épuisés mais installés vers 20h30 pour nous remettre de nos émotions. On espère que ces quatre jours ont vacciné Morgane et qu’elle ne nous demandera pas dès demain un tour sur un baille à ploucs, un tuk tuk ou un songthew…

Infos pratiques pour ceux qui choisissent le plan B  : famille de six, les enfants ayant 2, 7, 10 et 13 ans.

Taxi Uber aéroport vers gare routière pour six : 150 baths.

Green bus Chiang Mai – Chiang Rai, 3h : (4*166) + (1*120) car moins de 130 cm + (1*0) = 784 baths. Site internet Green bus en anglais très clair avec horaires et tarifs et types de bus. Il existe un bus direct Chiang Mai – Chiang Khong.

Bus local Chiang Rai – Chiang Khong, 2h30, 3h : (65*3) + (65*50%*2) + (0*1) = 260 baths.

Tuk tuk arrêt de bus à la frontière : prix annoncé = 50 bahts par personne. Négociation facile à 200 baths pour la famille.

Navette pont de la frontière : 20 baths par personne, ou 25 baths car pause du midi entre 12h et 13h. Si vous passez vers 12h 30, attendez 13h avant de payer, de toutes les façons, le chauffeur doit manger… (25*5) + (0*1)= 125 baths.

Visa : 30$ *6 =180 $ pour les francais. Paiement en dollars uniquement. 2 formulaires + 1 photo identité fond blanc par personne. Hyper facile, aucune négociation, ils rendent même la monnaie en dollars. Essayer de prendre les formulaires côté thaï, vous aurez le temps de les remplir en attendant le bus navette. Attention, 5$ de plus si passage le week-end, certains jours et à certains horaires…

Tuk tuk frontière vers Huay Xai : 100 baths par personne annoncé, soit environ 2,50€… une honte, mais on le savait. Steph en grande forme a négocié 360 baths pour la famille, négo difficile.

Nuit à Huay Xai : pas besoin de réserver, beaucoup moins cher sans réservation, petite ville et beaucoup de choix. Négociation facile pour 1 chambre de deux ventilée et une chambre de trois climatisée pour 180000 kips. Saybadee guesthouse.

Slowboat : 210 000 kips par personne pour Luang Prabang. Manon gratuite. On aurait peut-être pu négocier mi tarif pour Morgane et Romane, mais on a préféré avoir de la place. 1 050 000 kips.

Nuit à Pakbeng : pas besoin de réserver, beaucoup moins cher sur place. Des dizaines de rabatteurs nous attendent à la sortie du bateau.  Donevilasak guesthouse. 600 baths pour les deux chambres.

Sortie du bateau- centre Luang Prabang : prix annoncé, 20000 kips par personne, soit environ 2,30€, on le savait. Ben oui, cela serait trop facile si le bateau s’arrêtait dans le centre. Prix payé:

THAILANDE – Chiang Mai et le Nord Ouest

Résumé de l’épisode précédent

Nous venons de survivre aux 13 heures de transports pour atteindre Chiang Mai. Nous savons que l’agglomération ne sera pas fascinante mais comme pour beaucoup elle va nous servir de point de relais pour découvrir le Nord de la Thailande

Une bonne guesthouse

Nous sommes installés pour la première fois dans une adresse du routard, vendue comme très « baroudeurs » et surtout excellent rapport qualité-prix.

C’est effectivement une adresse hyper sympathique, dotée d’un espace commun agréable, pleine de voyageurs et bien propre. Le billard (au tapis troué) y est à dispo et les filles s’en donnent à coeur joie.

Le tout pour 17€ les deux chambres de trois par nuit : c’est royal ! Nous vous recommandons donc clairement « Julie’s guesthouse », si vous passez dans le coin. Située en plein dans le vieux Chiang Mai, c’est un point de départ parfait pour visiter…

Les templeries

Comme partout en Thaïlande, nous visitons plusieurs temples au fil de nos promenades. C’est un thème de balade facile : « Venez, on va se faire un temple ! ». Devenus assez connaisseurs en Bouddha, nous  nous attardons surtout sur les variations de chaque sanctuaire

Ici nous croisons plus de moines, l’occasion de découvrir que l’habit leur laisse aussi le droit aux loisirs communs de la papote, du geeking et de la trinquette entre potes…

La ville en elle-même

Au fil de nos balades, nous apprécions  Chiang Mai, on peut y trouver un peu plus de traces de la vie des Thaïs que dans nos quartiers fêtards de Bangkok.

En ouvrant bien les yeux on trouve de belles bâtisses, du sirop de scarabée, de pauvres ouvriers qui maîtrisent les pelotes électriques, des marchés vivants et parfois des locaux qui n’ont rien à vendre :)

Et nous rencontrons « Tonton Domi », Yann et  Khéo !!!

Le point d’orgue de notre passage est la rencontre tant espérée avec « Tonton Domi ». Dominique, oncle de Stéphanie, est venu s’installer en Thaïlande il y a environ 20 ans. Nous nous rencontrions généralement en coup de vent, une fois par an, lors de son passage estival en France chez sa Maman (notre chère Grand-Mamie que nous embrassons très fort). Autant dire que nous nous faisons un plaisir de venir faire réellement connaissance avec lui sur ses propres terres. Peu de photos de ce moment car nous étions plus occupés à le vivre qu’à l’immortaliser.

Dominique a mis pour nous les petits plats dans les grands et nous mangeons à la française. Foie gras et bœuf bourguignon, le tout arrosé d’excellents vins (bourgogne, Châteauneuf du pape…) de sa réserve personnelle.IMG_2819Une excellente soirée durant laquelle Dominique va discuter avec nous de son pays d’adoption, de la famille, des enfants et un peu aussi de notre voyage… Echange passionnant et très enrichissant pour nous sur tous les plans.

C’est aussi l’occasion pour nous tous de rencontrer Yan, notre « cousin du bout du monde ». IMG_2824Un charmant jeune homme qui nous fait le plaisir de nous parler un peu de son école et de sa vie. Il accepte même de nous montrer son uniforme scolaire dont les chaussures cirées doivent tenir bien chaud ici 😉

Nous rentrerons très tard de cette grande soirée, raccompagnés par Dominique jusqu’à notre porte. Un grand Merci Tonton et quel plaisir ce fut !

Le centre commercial

Le lendemain, c’est notre dernier jour et nous allons poursuivre notre analyse des centres commerciaux à travers le monde.

Là encore nous trouvons un centre gigantesque vendant de tout, y compris du beurre au sel de Guérande !!!! On nous y prête même une voiture de sport…20170218_142137pour Manon. La même que Virginie en miniature, trop classe !20170218_132705Notre seule déception sera de ne pas y trouver de Food-court. Sur le plan nourriture, c’est un point de la Malaisie qui nous manque dans ce pays. De rage, nous nous sommes même offert un restaurant indien car ce type de cuisine est bien moins présent ici.20170217_125355La grande boucle vers la frontière Birmane

Après avoir hésité plusieurs jours à rallier le triangle d’or, nous optons finalement pour parcourir la « mythique » route 108 à 1864 virages, ralliant Chiang Mai à Pai et Mae Hong Son. Pour regagner en indépendance, nous louons une voiture pour parcourir ces 800 Kilomètres sur une semaine. Objectifs : Aller vers des zones « un peu moins touristiques » et pouvoir nous balader plus facilement.

Notre première étape sera une cascade comme il y en a beaucoup ici. Nous la voyons indiquée sur la route et tournons pour une agréable balade.

20170219_123133_PanoNous passerons ensuite la nuit à Pai. C’est une petite ville enchâssée dans les montagnes. Autrefois repaire de baba cool elle a un peu retournée sa veste vers le tourisme de masse :), chinois notamment car la frontière n’est pas loin. Peu de choses à retenir pour nous si ce n’est un  agréable marché nocturne et une guesthouse sympatoche avec des lits de princesse (cad à moustiquaire quoi).

La seconde étape, Mae Hong Son, est plus petite et beaucoup plus calme que Pai. Il faut dire que 1000 virages, ça filtre un peu le chaland ;). Nous faisons d’abord une halte aux grottes de Khom Tam. Il s’agit d’une gigantesque caverne dont le toit poreux permet la formation d’incroyables stalactites et stalagmites. Au fond de la grotte coule une rivière que nous allons parcourir en radeau de bambou. Assez touristique mais néanmoins très sympathique.

Nous arrivons le soir dans une guesthouse aux lits affreux mais toute proche du lac au cœur au village. Nous y passons deux jours à flâner de petits sites en restaurants de rue tout en recommencant l’école après une semaine de vacances.

Notre troisième stop se fera à Khum Yuam, une ville encore plus petite (on progresse !). Ce fut l’ancien centre de commandement des armées Japonaises et le point de départ vers le front Birman de celles-ci. Cette fois nous allons dormir dans un petit resort en pleine nature, mais cela je vous le raconterai bientôt…

Un petit message perso

Je profite de ce message pour passer une petite annonce. Je suis de plus en plus frustré par mon incapacité à restituer ce que je vois dans mes photos. Je commence donc à me documenter et cherche un premier reflex d’occasion à petit prix (budget voyageur oblige). Si l’un d’entre vous a cela dans un placard, qu’il se manifeste svp !

 

 

 

THAILANDE – Ayutthaya et les voyageurs

Rappel de l’épisode précédent

Nous venons de rejoindre Ayutthaya après une formidable série de différents moyens de transports . Nous sommes le 11/02/2017 et nous sommes installés dans une guesthouse (somjai place) toute proche des ruines multi centenaires d’un empire précurseur du Siam.

Mauvais accueil ?

Le premier soir, une fois les schtroumphs couchés, nous décidons de nous offrir une bière. Je me rend donc faire la tournée des 7-11 et autres Tesco pour me faire jeter à chaque fois : Pas d’alcool en vente aujourd’hui car c’est le « Bouddha Day ». Si même les bouddhistes s’y mettent !20170211_200922M’enfin nous allons tenir le coup jusqu’à demain…

Patrimoine mondial de l’Unesco

La ville est assez petite mais est l’un des points touristiques les plus visités de la Thailande.

Il faut dire que, fondée au 14e siècle, elle a été la capitale de 37 rois du Siam successifs. On a compté, parait-il, ici plus d’un million d’habitants à l’époque de Louis XIV, lequel recevra d’ailleurs la première délégation Siamoise en Europe. Elle a été abandonnée au profit de Bangkok au 18e quand les méchants Birmans l’ont prise et détruite. Les birmans sont un peu pour les Thai comme les anglais pour les français :)

Autre moteur du tourisme, la cité est sur l’axe majeur Bangkok-Ayutthaya-Lopburi-Sukhotai-ChiangMai qui forme une « ligne droite à visites ».

En revanche, étrangement, tout le patrimoine était il y a 40 ans à l’abandon et recouvert par la végétation.

Les visites

Le site est très grand, entouré de douves, sillonné de canaux et de gigantesques boulevards. Une sorte de « ville à l’américaine » entre des sites historiques.  Il y a là pléthore de temples et de palais construits par les rois successifs. On peut facilement circuler à vélo, en tuktuk ou… en éléphant.

Bon c’est encore un site plein de Français et d’européens en général, mais cela pèse moins vu la taille de la zone à visiter. Voyons le bon côté des choses, nous papotons avec plusieurs familles durant la journée et à l’hôtel.

Une autre famille victime des Thai

Depuis quelques semaines nous sommes en contact avec Simon, Céline et leurs enfants, Tanguy, Marguerite et Justin . C’est nous qui leur avons confirmé, à leur grand dam, que la Thailande avait fermé ses portes aux camping-cars. Le leur venait d’arriver en Décembre à Singapour depuis l’Amérique du sud.

Après être passés « pas très loin » les uns des autres, nous nous retrouvons à Ayutthaya. Ils nous rejoignent sur le site et nous passons la journée ensemble jusqu’au soir.

Une agréable journée à échanger encore une fois sur le voyage en famille et nos diverses expériences. Pour les enfants, c’est surtout une journée formidable : Des voyageurs comme nous et français en plus ! Pas de round d’observation, dans la minute où ils se découvrent, les jeux et papotages commencent. Une jolie petite troupe de 7 enfants :).

Dans cette journée, nous allons malgré tout visiter un peu le site et notamment le « Phra Nakhon Si », ancien palais de roi et temple (selon les époques et humeurs des souverains).

Mais nous ralentissons nos amis qui sont à vélo et à force de boire des cafés, nous manquons le musée de la ville. Rendez vous est donc donné pour le lendemain matin dans ce musée. Cette fois les Fauvel seront à vélo ! 20170213_180637Sur la route du musée nous passons au « Wat Maha That » saluer le « Bouddha dans l’arbre », véritable icône de la ville.

Nous nous retrouvons ensuite tous pour une visite collective du musée et nous faisons nos adieux « provisoires » sur le parking :  Qui sait si nos chemins se recroiseront jamais…

Cette fois c’est la voie ferrée

L’après midi, nous faisons notre choix d’où partir le lendemain : Ce sera Chiang Mai et le Nord de la Thaïlande. Je pars donc avec 3 filles en vélo acheter mes billets à la gare pour le lendemain. Coup de bol, le site internet de la SNCF Thai disait vrai : il restait 7 places assises dans le train, bon, train de jour, car train couchettes, il faut réserver plusieurs semaines à l’avance… donc pas pour nous !20170213_163038Le lendemain nous arrivons donc à 9h30 après avoir pris un mini ferry pour traverser les douves (Encore un transport magique pour Morgane).

et nous voici en route pour 10h de train… qui vont évidemment se transformer en 12h à cause des différents retards. Heureusement, dans ce train il y a la clim, une hôtesse et des repas servis à bord. Un vrai petit avion… qui roule à 50 km/h :).

Treize heures plus tard, nous atteignons notre guesthouse. Les enfants ont super bien tenu le coup, mieux que Papa en tout cas. Quelques dessins animés, de la lecture et des efforts de tous… c’est passé.

Et alors, la suite ?

Chiang Mai à découvrir…

THAILANDE – Kanchanaburi c’est Kwai ??

Rappel de l’épisode précédent

Nous quittons Bangkok en bus afin de rejoindre Kanchanaburi : La ville du fameux pont de la rivière Kwai. Nous sommes le 08/02/2017.

Petit rappel historique et culturel

Nous connaissons tous (du moins les +35 ans) le célèbre film et surtout son fameux air sifflé par les soldats. Le film s’est inspiré d’un roman relatant des faits réel et écrit par le français Pierre Boulle. Pour les nostalgique que cela titillerait le film est disponible en intégrale sur youtube.

En 1941, le Japon a déjà envahi une grande partie de la région dont la Malaisie, la Thaïlande et la Birmanie. Il faut dire que les européens, alors colonisateurs de ces pays, avaient d’autres chats à fouetter avec les casques à pointes… Mais les troupes nippones ont besoin de ravitaillement rapide sur le front de la Birmanie.
Le japon lance donc au pas de charge la construction d’une ligne Bangkok-Rangoon. Les maladies, la famine et les mauvais traitements tueront sur ce chantier 100 000 civils forcés au travail et 15 000 prisonniers de guerre.

Le pont temporaire sera bien détruit par les alliés… mais reconstruit. Il laissera finalement en 1943 la place à un bon vieux pont en métal.

Kanchanaburi, la ville aujourd’hui

Cette petite ville est perdue dans une superbe nature : la même jungle qui servait de « grillage gratuit » au camp de prisonnier. Aujourd’hui son activité principale est le tourisme, grâce (ou à cause) de ce pont. Elle a reçu le principal cimetière de soldats, développé un musée et tout un tas de « touristeries » (éléphants, canoë, trek, bars à thème et/ou à hôtesse).

Notre guesthouse est au bord de la Kwai, le long d’une rue
totalement dédiée aux loisirs. C’est un mini bangkok en moins cher avec des slogans : « Get drunk for 10 Baht », « Hamburger any time », « meet hot and easy thai girls », « Sex and fun with elephants » etc.

Pour notre part nous trouvons surtout là bas un environnement très agréable, au bord de la Kwai, qui nous invite au farniente.

Un premier soir musclé

Le premier soir, nous faisons la connaissance d’un couple d’anglais avec qui nous refaisons le monde toute la soirée (notre projet, le brexit, les migrants, Donald Trump, la religion…). Alors que nous sommes au comble de la gaieté, un jeune homme à peine capable de marcher se jette sur nous « help help me help my wife, poison ! help ! ». Nous le pensons d’abord ivre mort, comme sa femme, puis
constatons qu’ils ont vraiment un grave souci. Nous trouvons dans la rue qqun pour appeler la police qui appelle ensuite une ambulance. Le lendemain, il reviendront à peine remis et nous expliqueront que ce sont peut être… les sushis qu’ils ont mangé, les tarés :). Le bon plan, c’est qu’ils sont Polonais et que ce pays est dans nos plans à long terme ;).

Une journée de visite

Nous ne sommes pas équipés pour la rando nature ni tenté par l’offre éléphant. Nous visitons donc la ville.Son cimetière militaire

et bien sur le fameux pont ! Avouez que cette belle structure métallique sur pied béton décoit un peu… Surtout quand on a en tête l’image si romantique du pont du film.

Nous avons néanmoins fait rouler la poussette de Manon sur les rails. Cela nous fera une histoire de plus à lui raconter quand elle sera grande :).

Une journée de flotte

Le lendemain, nous décidons d’emmener les enfants au parc aquatique découvert par hasard tout prêt de chez nous. Stéphanie ayant oublié son maillot vieux de 10 ans dans le cc a pu s’en racheter un nouveau thaïlandais dans la boutique de la piscine…

Une belle journée d’amusement et de fraîcheur pour les filles, même si nous souffrons beaucoup moins de la chaleur dans ce pays. Elle est ici moins humide et surtout les nuits sont plus fraîches. Nous dormons même sans clim.

Prochaine étape : on s’amuse de peu sur la route

Le dernier soir, fidèles à notre routine, nous décidons de nous rendre à Ayutthaya. Cela nous rapproche de Bangkok et sera notre point de départ vers l’est ou le nord du pays selon notre humeur… du dernier soir :).

Et là nous allons vivre une superbe aventure du transport. Rien de bien dangereux mais juste une éclate totale dans les différents véhicules. Nous étions arrivés en taxi à la guesthouse20170211_113619Nous en repartons à 6 plus bagages dans un touktouk20170211_105512pour ensuite prendre à la gare routière un bus local avec « espace famille » à l’arrière.

Il roule porte ouverte et nous passons le voyage à faire attention à Manon qui fait sa sieste : il ne faudrait pas qu’elle tombe dehors en marche…

Nous prendrons ensuite un nouveau minivan sans intérêt qui nous dépose à la gare routière toute proche de notre guesthous

Et alors, la suite ?

Comme d’habitude, nous récupérons une journée en visitant un tout petit peu notre quartier puis… je vous raconterai

 

THAILANDE – Bangkok

Rappel de l’épisode précédent

Nous sommes installés pour plusieurs jours « renouvelables » à Bangkok et allons prendre le temps de découvrir cette ville. Nous sommes le 3 Février 2017.

Dans le quartier des routards ???

C’est ce qui était dit de notre guesthouse. Aucun doute la dessus : nous croisons dans les rues presque plus de touristes que de Thai. Dans le lot, un paquet de Français car les vacances parisiennes ont déjà commencé. Nous sentons du coup que nous sommes bien dans une usine à étrangers. On trouve partout des restaurants « western food » , des hôtels, des pubs et autres lieux de fêtes « plus intimes » ouvrant grand les bras aux allemands en short…

Une autre capitale d’Asie

Malgré cette invasion de visages pales, cette ville nous enchante.
Un peu moins que KL ne l’a fait, mais c’était l’effet « première fois ».
Nous retrouvons de la street food, des rues bondées, des boutiques « 7-11 » partout. D’ailleurs qqun sait-il par quel miracle on retrouve cette chaîne tous les 300 mètres en Asie (sans exagérer) ?

Premiers pas dans la ville

Nous pouvons faire la majeure partie des visites programmées à pied ou via les bateaux qui parcourent les Klong (des canaux qui traversent Bangkok en des tas d’endroits). La ville a parfois été surnommée la « Venise Thaïlandaise ». Dès le premier jour, nous expérimentons avec plaisir ces bateaux  très abordables et utilisés par les habitants. Il faut un peu jouer des coudes pour acheter son billet au prix localIMG_2389mais ensuite c’est la croisière pas chèreIMG_2399Nous débarquons et prenons le temps de nous perdre, par exemple dans un énorme marché aux fleurs. Les fleurs y sont assemblées en colliers et bouquets pour les offrandes des fidèles dans les temples. C’est une véritable industrie.IMG_2413Notre première visite est pour le « National Museum » installé dans un ensemble de palais et temples. Une visite facile et un premier contact avec cette architecture riche et caractéristique de l’Asie Bouddhiste.

A la sortie de ce temple, nous sommes tous d’accord pour rentrer nous reposer et… prendre une douche en chambre climatisée ! Youhou voici l’un des avantages de notre nouvelle vie. Une fois dans notre quartier nous prenons le temps de le découvrir, chercher de la bière, des bons plans et les restos des jours à venir

Pour notre second jour, nous visons China Town pour découvrir son joyeux bordel. Là encore nous ne sommes pas déçus. Les trottoirs sont squattés par des échoppes roulantes sur des centaines de mètres. En poussette, Manon se marre !

Nous cherchons un temple… introuvable. Nous en trouvons bien des tas mais pas le bon. Ici plus de temples au kilomètre carré que d’églises à Rouen ! Cela fait des pauses dans la ballade et les filles font joujou avec les poissons sacrés !

Finalement, en nous battant avec la boussole, google maps et les chinois, nous parvenons au fameux temple. Impressionnant… d’activités ! Les fidèles sont partout, faisant des offrandes de toutes sortes, priant ou cassant la croûte entre potes.

The King is dead ?!?

Au passage, nous comprenons que le deuil national d’un an en Thaïlande, ce n’est pas du chiqué. Partout on retrouve des photos du roi décédé (Rama IX ou X je ne sais plus) ornées de rubans blancs et noirs.IMG_2475Les sites internet l’affichent en page d’accueil, les magasins le mettent en vitrine, les taxis sur leur pare brise. « Rest in peace your holy majesty ! » Dans ce pays, se moquer du roi est un crime, alors pas de blagues.

Un peu de monde à Bangkok ?

Le troisième jour, c’est « grand tourisme ». Nous partons visiter le « Wat Mahathat  » avec… des milliers de personnes. Il faut dire que c’est ici que le défunt roi est honoré par ses sujets car le palais royal jouxte le temple. Effet famille sans doute, un charmant policier nous interpelle et nous escorte jusqu’à l’entrée dans la voiturette de la sécurité. 500 mètres de cagnard économisés ! Un tuk tuk gratuit et bien gardé, ils sont sympa ces thaïlandais !

Une fois les billets en poche, nous voici dans la place. Cet ensemble de temples et de palais est grandiose, mais il faut avouer que la visite est altérée  par la chaleur et la foule. Nous passons voir les différents bâtiments.

A la sortie, nous nous dirigeons vers le fameux « Wat Phra Kaeo ». Une petite halte trottoir pour manger un riz frit et hop ! c’est reparti. A nouveau des bâtiments somptueux avec des bouddhas dedans… et en apothéose le fabuleux bouddha couché de 45 mètres. Vous noterez que pour le voir, il suffit de se laisser porter par la marée…

En fait les filles commencent déjà à bouder les bouddhas :).  Après le « ouais, une mosquée, on  en a déjà vu pleins », nous avons le droit à « ouais, un temple, c’est un temple « … Sauf Romane qui adore le côté kitch  et Manon qui adore enlever ses chaussures et imite très bien les prières.

Comme d’habitude, retour en milieu d’après midi pour un repos général avant la balade du soir pour le dîner. Cette fois, bien rincés, nous nous offrons le petit plaisir d’un « touk touk ». Ces tricycles présent partout en Asie sous différents noms sont en fait bien plus chers que les taxis. Seuls les touristes semblent les prendre :). En tout cas cela nous fait une nouvelle expérience de transport rigolote. Et ce que Morgane adore dans le voyage, c’est la multiplication des moyens de transport, à défaut d’aimer les tables de multiplication.

Epilogue francophone

Au dernier jour, il ne reste plus qu’une activité phare de la ville dans notre checklist : La maison de Jim Thompson. Avant d’y aller nous utilisons un tuyau récolté auprès d’un expat dans la rue : une boulangerie japonaise travaillant les techniques françaises à pas cher. Baguettes et croissant pur beurre au programme !IMG_2671 IMG_2667Maintenant en route pour honorer Jim ! Ce brave homme, ancien agent secret britannique, est venu finir ses jours en Thailande avant de disparaître mystérieusement dans les Camerons Highlands Malaisie ne . Il y a relancé et mondialisé l’industrie de la soie naturelle. Un véritable héros national amoureux de la culture siamoise.
Nous suivons la visite guidée en français. La maison est une traditionnelle Thaï déplacée par Jim et enrichie d’œuvres d’art historique collectées durant sa vie. IMG_2655Bref c’est sympa mais sans plus. Nous en profitons surtout pour
faire la papote avec des français car le site est blindé de touristes en short. Au passage, la véritable attraction de cette journée a été les déplacements en bus locaux à vrai plancher en teck ! (Gratuit, on pensait que c’était parce-que nous étions super sympas, mais en fait c’est le bus qui mène gratuitement au centre de recueillement du roi mort, merci le roi !)IMG_2650 IMG_2665Et après ?

Comme d’habitude, nous décidons le dernier soir sur un site quel sera le suivant… camping car ou guesthouse, l’envie d’errer librement nous colle à la peau. Ce soir là, c’est Kanchanaburi (dans l’est) qui tire son épingle du jeu. Nous réservons deux chambres de 2 personnes. C’est beaucoup moins cher, plus facile à trouver et surtout maintenant les filles sont aptes à dormir dans toute configuration (Trois dans un lit double, deux dans un lit simple…).

Le lendemain matin, en route pour la gare routière et 5 heures de transports en commun divers. Encore de nouvelles d’expériences à vivre.

THAILANDE – Le grand pardon ?

Rappel de l’épisode précédent

Nous avons pris la décision de renvoyer notre camping-car vers l’Europe ou un pays proche. Nous l’avons confié à Daryl 20170202_112831qui va le shipper pour nous et sommes en route vers…la THAILANDE.IMG_2466Sans rancune les Thai ??

Mouais enfin presque… la pilule est quand même dure à avaler mais cela ne vaut pas le coup de se priver de ce pays que tous nous disent immanquable  !!!! Nous avons pris un vol ce vendredi 03/02 et nous sommes actuellement dans notre Guesthouse dans le quartier des baroudeurs.

Nouveau voyage dans le voyage

Ce départ en mode baroude, c’est totalement imprévu dans le voyage. Bon, vous me direz, vu que nous n’avions pas prévu grand-chose…. Mais quand même, c’est un changement radical. Terminée la « stabilité » apportée par le cc, le fait de dormir tous les soirs dans le même lit, pouvoir stocker de l’eau, cuisiner, transporter ses médicaments et vêtements. Terminé également de dormir devant le temple à visiter le lendemain, les petits déjeuners pris directement sur le sable ou le pavé.

Nous nous lançons car nous avons plutôt bien vécu le mois sans CC et notre escapade aux Philippines. Nous allons approfondir ce mode de voyage car il pourrait fort bien nous convenir parfaitement. Nous aimons les villes, prendre les transports en commun et sommes capables de faire des rencontres là où beaucoup craignent l’anonymat. Les enfants aiment quand cela bouge, adorent manger dans la rue, et trouvent même les rats rigolos. Pour tout dire, ils aiment ce que leurs parents leur ont fait aimer : Le bordel et l’animation à outrance de la ville 😉

Allez en route maintenant

Nous avons donc dit « au revoir » à notre cher cc avec un pincement au cœur20170202_095558et maintenant la page est tournée. Plus question de ressasser cette histoire et nous passons à la suite ! Nous achetons par exemple de nouveaux sacs à dos pour les missIMG_2373avec porte doudou intégré svp ;). Nous investissons également dans une tablette Windows 2 en 1 avec clavier clipsable.IMG_2481Bien plus légere que le 17 » de Stéphanie et permettant de taper cet article notamment. Elle sera réutilisable à la maison. Seul hic, le clavier est en qwerty… Vous nous pardonnerez donc les fautes de frappes et d’accents.

Un mac do à l’aéroport pour le départIMG_2378C’est  l’un de nos rares repas fastfood en Malaisie car chaque repas méritait mieux, de l’avis même des enfants. C’est vous dire comme on mange bien ici.

Un starbuck pour nous la jouer bobo voyageurs touristes !20170203_143707et zou dans l’avion20170115_132036

Un grand merci à la Malaisie

Avec le psychodrame de la Thaïlande et sa réglementation  à l’esprit, nous pourrions presque oublier de vous parler de la Malaisie. Ce pays a été formidable à vivre. Tout y est simple pour le camping cariste. Il est possible de dormir n’importe où à Kuala Lumpur comme sur les plages les plus reculées. L’eau potable est distribuée pour trois fois rien par des machines, celle de lavage est généreusement distribuée partout et on trouve même des prises de courant abandonnées par endroits. La présence de musulmans garantit de nombreux wc près des mosquées pour nettoyer la boitacaca. Le seul bémol est que nous n’avons trouvé qu’un seul endroit dans tout le pays pour remplir nos bouteilles de gaz.

Au niveau découverte nous avons même pu aller voir la côte est grâce à la mousson clémente. Nous avons passé ici du temps avec deux familles de voyageurs qui nous ont beaucoup apporté.

Ajoutez enfin à cela que dans ce pays tout le monde parle anglais ou presque, que les gens sont souriants, accueillants et très tolérants.

Cela fait un formidable cocktail ! Vive la Malaisie !

Et maintenant alors ?

Nous sommes installés pour plusieurs jours « renouvelables » à Bangkok et allons prendre le temps de découvrir cette ville. Peut être irons ensuite dans le Nord du pays mais cela reste à voir. Ensuite, nous pensons aller d’autres pays mais ignorons encore lesquels… Cambodge? Laos ? Vietnam ? Myanmar ? Inde ? tout est ouvert quand on voyage léger sans « regulation »✌🏼

21,3 kg et deux bagages en soute pour six personnes pendant quelques mois, avec les doudous, les sacs à viande, les guide de voyage et surtout les cours du cned compris…  on progresse chaque jour. Si on se sépare d’1,3kg, on ne pourrait prendre qu’un seul bagage en soute ??? Et dire que certains s’inquiétaient pour les 300kg  auxquels nous avions le droit dans le Cc !

Nous ne savons pas encore si nous aurons un rendez vous fixe avec le cc à Istambul, Barcelone, Rotterdam, Southampton ou ???  vers là mi-avril ou s’il nous attendra sagement en Normandie. Cela va dépendre d’où il sera shippé en fonction des prix dégottés par Daryl.

Bref nous avons le bonheur de ne pas savoir où nous allons ni quand nous en reviendrons…. un luxe extrême.

MALAISIE – La parenthèse francaise

Rappel de l’épisode précédent

Nous avions cinq jours à tuer avant l’arrivée le 21/01 de nos amis nantais Claire et Nico. Ils vont quitter leurs enfants la mort dans l’âme pour venir se ressourcer « au club Med » de Malaisie ;).

Là bas, c’est le Nooooord

Nous maintenons nos plans de parcours de cette  si belle côte Est et filons vers le Nord. Les plages sont bien plus belles qu’à l’ouest car on trouve bien souvent une zone de verdure juste avant la sable. La route est elle même souvent un peu en retrait. L’essentiel de ces espaces est occupé par des villages de pêcheurs, ce qui donne des visions cartepostalesques de premier choix !

Mais dans ce pays, nous avons un cahier des charges bien précis maintenant. Un bon site, c’est une belle plage, de l’ombre et surtout un foodcourt. Selon ces critères, notre très chère Cachou (Maman Camionaute !) nous a recommandé un petit coin qui nous plait beaucoup. Nous y passons deux nuits agréables. DSCF6133 (Medium)Les enfants jouent à l’aire de jeux, rattrapent le retard du CNED et lisent tranquillement. Le soir, nous vidons nos cerveaux dans des canettes de bière (ou l’inverse ?) en pensant à nos prochaines semaines… La glandouille nous pèse : il faut réagir nom d’un triple Zeus ! Repartons, on verra bien vers où…

Terrenganu, une petite ville… comme les autres

Nous arrivons rapidement à Kuala Terrenganu, alias KT ! Le premier jour, c’est visite du centre historique. Tout date de l’époque coloniale car avant… bah on ne sait pas mais en tout cas il ne reste rien mon brave monsieur :). Une grande journée de rigolade car figurez vous que la mousson, qui flemmardait en lâchant une heure de crachin par jour, s’est réveillée pour une semaine. Il tombe des cordes durant absolument toute la journée. Nous sommes trempés pardessus la transpiration des 30 degrés !

Nous parcourons malgré tout avec plaisir un joli China-town habillé de petits street artsDSCF6149 (Medium)20170119_174923 (Medium) ainsi que le marché des produits « frais ».DSCF6161 (Medium) Le soir, nous décidons d’aller faire dodo sur l’ile artificielle de la ville. C’est une gigantesque aire de loisir et de tourisme sur le thème de… l’Islam. Nous ne pouvions pas manquer d’aller y trinquer, sur un des 10 parking vides, face à la « Mosquée de cristal ».IMG_2164 (Medium)IMG_2161 (Medium)Nous comptons dormir au calme car les visiteurs sont inexistants. Pas de bol ! A 21h je vois approcher pif et hercule, les deux gardiens de musul-land. Il faut quitter le parc alors que tous les enfants dorment! Je leur pleure sur l’épaule, ils regardent longuement leurs chaussures puis appellent leur chef « Captain america » à la rescousse (il parle anglais lui…). Il me jette dehors lui aussi, mais dans un anglais Nickel ! Steph le croque à la gorge et lui explique que cela ne sert à rien d’ouvrir un « parkamuslim » si l’hospitalité n’y est pas respectée. Elle lui précise également qu’il est le premier à nous mettre dehors dans tout son pays. Et a la fin… il s’en fout :). Nous devons partir. Bon au moins, Steph se sent défoulée :) et nous dormons au bord de la route juste à la sortie du parc Astérix.

Le lendemain, nous décidons de visiter une (vraie) petite ile plus typique dans cette ville. C’est une jolie petite ballade qui nous permet de découvrir l’habitat traditionnel des pécheurs.IMG_2191 (Medium) IMG_2193 (Medium)IMG_2226 (Medium)IMG_2227 (Medium)IMG_2219 (Medium)Nous partons ensuite dormir sur une plage assez animée du centre ville. Nous y retrouvons foodcourt, plage et fraîcheur grâce au vent. C’est là que nous rencontrons Marion et Doje, un jeune couple Franco-Malaisien. Nous allons pouvoir discuter entre deux averses du pays, des règles de la vie locale et un petit peu de la France aussi…IMG_2237 (Medium)Nous savons maintenant que la loi ici interdit à un musulman d’épouser qqun d’une autre religion (il faut se convertir), que l’on est musulman si son père l’est et qu’il est impossible de changer de religion ! On nait musulman, on le meurt aussi !

Bon assez rigolé, maintenant faut y aller !

Le temps passe et il faut maintenant nous rapprocher de Cherating pour accueillir Claire et Nicolas. Nous revenons nous installer sur notre plage tout près du club Med et attendons tranquillement. Malheureusement pour nos visiteurs, il pleut sans arrêt et nous avons le pire temps que nous ayons connu. Finalement, le samedi matin entre deux averses, ils parviennent à nous rejoindre, comme une apparition !IMG-20170126-WA0002C’est la fête ! En plus de leur bonne humeur, nos amis nous amènent des conserves de La belle illoise, du foie gras, des plaquettes de freins, le livre d’espagnol du Cned, des caramels au beurre salé de Guérande, un saucisson, des carambars, du pâté, et autres cadeaux (merci la famille et les et copains). Nicolas et Claire se sont de surcroit lancés dans une grande campagne de pillage de buffet dans le club med. Ils nous amènent chaque jour des viennoiseries, de petites baguettes et même du vrai fromage !!!! Les enfants sont encore plus enthousiastes que nous, Nicolas et Claire sont leurs héros de la semaine :).

La visite de Nantais nous permet de prendre plein de nouvelles, de reparler de notre départ si bien fêté et de partager un peu de notre quotidien. Entre les averses et leurs moments de détente au club, Claire et Nicolas vont venir participer à nos ballades de ravitaillement. Nous sommes ravis de les emmener chercher du « vin », acheter du pain de mie, manger dans un bouiboui, faire le plein d’eau…tous les trucs géniaux du quotidien quoi 😉

Les jours passent, la pluie diluvienne persiste et nos amis se morfondent un peu de ne pas voir le pays depuis leur resort. Ils partent finalement avec nous vers l’ouest et nous les déposons à la gare routière de Kuantan, direction KL pour deux nuits. Au passage, Nicolas négocie avec son GO que nous soyons invités à boire un petit verre avant de partir, trop fort non ? IMG-20170126-WA0017 20170125_100926 (Medium)Cela signe en beauté la fin d’une visite hyper agréable et détendue. Merci encore les amis !

Un petit au revoir au camionautes

De notre côté, la fameuse date de décision quant à « thai/pathai » approche.  Il est donc temps de trancher : La Thailande, c’est mort et  le voyage en Asie du CC avec ! Nous tournons donc toute notre énergie vers la réalisation du plan B. Il faut acheter le nécessaire de voyage et filer vers Klang/KL d’où tout se fera. Les sacs à dos sont achetés à Kuantan et nous sommes à moins de 30 minutes des camionautes : Une pareille occasion pour un dernier bisou ne se manque pas. Nous nous rendons donc sur la même plage pour les revoir et passer une nuit…puis finalement une autre avec eux.20170126_160554 (Medium)Nous sommes cette fois encore hyper bien accueillis et les réflexes reviennent vite : cafés, bières et long palabres devant Marcel se remettent au programme.

Bon allez on bouge !

Après ces deux jours, nous filons daredare  vers Klang. Sur la route, une super surprise nous attend : Nous sommes whatsappés par une family marseillaise en voyage . Nous avons longuement échangé durant ces dernières semaines car c’est une famille de voyageurs en CC qui était coincée au Cambodge comme nous en Malaisie.  Ils s’en sont sortis en shippant du Cambodge et sont  sur KL en backpack : « Il faut que l’on se rencontre » !!!!

Résultat, nous allons nous arrêter à KL, ce qui est loin de nous déplaire. Cette fois, nous avons le CC alors nous faisons les choses en grand : parking pour la nuit direct dans la rue principale de China Town, en plein nouvel an chinois.20170127_152950 (Medium)M’enfin, à minuit ils font partir deux feux d’artifice à 20m du CC. Je dois monter sur le toit pour vérifier que les retombées ne mettent pas le feu. On se marre 😉

Hoo… une autre famille de voyageurs

Le lendemain, nous reprenons contact avec la ville et son chaleureux bordel et nous préparons notre petit rendez vous peinard du soir. IMG_2303 (Medium) IMG_2308 (Medium)Mathieu et Jenny sont des voyageurs expérimentés (surtout si on les compare à nous 😉 ). Leurs deux enfants sont Andréa 10 ans et Louison 7 ans. Nous allons passer plusieurs moments très sympas et simples  ensemble, étalés les trois jours qui vont suivre.

En effet, c’est le nouvel an chinois et tout est mort pour trois jours : rien ne presse pour nous maintenant que la décision est prise de partir en sac à dos.

Willy, le retour

Vous vous souvenez peut être de Willy, le patron de notre guesthouse à KL. Nous repassons lui faire un béco et il est encore une fois  hyper accueillant. Il nous dépose dans un parc le matin, part fêter le nouvel an en famille et repasse nous visiter plus longuement le soir. Nous discutons ainsi avec lui et Zina, son ami allemande de passage à KL. Au passage, nous partageons avec lui notre second foie gras Français. Nous nous disons que les voyageurs qui nous l’ont offert apprécieront qu’il serve à cette initiation informelle ;).

Encore un moment hyper agréable à papoter de nos pays, du voyage et de KL. Les enfants sont d’ailleurs aussi enchantés de revoir leur coach de slack.

Cette fois on va à Klang, on se décide enfin et on se b…

Après ces trois jours, il est temps pour nous de réellement booster notre départ. Nous quittons nos nouveaux copains le dimanche 29 avec comme objectif de quitter le pays avant la fin de la semaine.

Nous nous installons dans le yacht club de notre arrivée. La boucle est vraiment bouclée. Nous recevons des devis, prenons des conseils, préparons nos bagages, rangeons le camping car…

Le 31/01, petite réunion au bar avec notre agent de shipping. Nous avons des devis de France, des idées de prix de partout il ne reste qu’à agir. Daryl va nous faire plusieurs cotations selon deux possibilités : Soit Notre cc retourne au Havre soit il part vers un autre endroit moins cher en Europe. Dans le premier cas ma sœur va gentiment me le récupérer avec papa, dans le second, son départ sera différé et nous irons à la bonne date au port cible pour gérer son arrivée. Le choix sera vite fait car nous décollons vendredi 03/02.

Pour ce qui est de votre destination, nous maintenons le suspens :) avec toutefois un indice digne des jeux télé de TF1 : « Pour nous, la rancune est le pire des poisons, elle vous ronge de l’intérieur et vous freine comme un poids ».

 

MALAISIE – Toujours la côte Est sur fond de carte postThai

Rappel de l’épisode précédent

En attendant un potentiel « permit » pour traverser la Thailande, nous passions du bon temps avec nos amis les camionautes.

Nous avons vécu des jours hyper agréables et relaxant auprès de nos nouveaux camarades. Ils ont d’ailleurs de leur côté extrêmement bien raconté notre rencontre dans cet article de leur blog que je vous encourage à lire. Le point d’orgue aura été l’anniversaire de Guil, auquel nous avons offert l’ouvrage « Voyager avec des cons » que Luc nous avait offert à notre départ. Nous nous sommes dit qu’après avoir été lu et relu chez nous, cela avait un sens qu’il continue sa vie dans un autre voyage !

Nous en avons même profité pour offrir une toilette au CC.20170107_143930 (Medium)Les Thai ont été occupés par les Normands  ?

Le soir du 06/01, voyant poindre le we, je me suis fendu d’un petit mail de relance au ministère Thai. Ils m’ont répondu 30 minutes plus tard :   « Si je suis sage, que mon CC répond à tous les pré-requis cités dans les 137 articles de la nouvelle loi Thai et que mon agence de voyage travaille bien avec eux alors ils m’accorderont une autorisation exceptionnelle de traverser ». Bref c’est un « ptete ben que oui mais… ptete ben que non ! »

Plus sérieusement, j’ai une chance de passer si je respecte la nouvelle loi alors que celle ci interdit purement et simplement les camping-car. Je contacte donc l’agence avec laquelle je « bossais » et lui annonce la nouvelle. Elle met deux jours à m’annoncer que je peux passer mais avec un guide dans mon CC, une voiture Thai et son chauffeur devant moi : « Les Fauvel en convoi exceptionnel ». Au passage, elle me présente un devis à 1200€ minimum pour 5 jours, plus les repas et hôtels de nos deux « baby-sitters ». Les guides Thaï seraient payés comme des ministres ?!?

Cerise sur le Mc Do, deux jours plus tard elle m’annonce aussi que je dois faire traduire et certifier conforme tous les documents de mon véhicule par mon ambassade.

La pilule est trop dure à avaler. Nous avons cessé toutes les démarches avec l’agence et la Thaïlande depuis le 10/01.

La dure loi du voyage

Ces nouvelles nous arrivent en partie durant nos vacances campagnardes avec Marcel et son équipage de camionautes. Là bas, le temps a suspendu son vol, les heures coulent doucement. Nous sommes bien, comme dans un cocon nous protégeant de la noirceur Thaï.IMG_7371 (1200x800)Pour autant, il faut bien repartir un jour ! Mais ce n’est jamais le bon jour…. à cause de la météo, de l’école, des crêpes de Cachou, de la mise en ligne de « World Wild Waste », des attaques de criquets géants dans les plaines américaines…

Nous sommes donc partis un beau matin, avec un délai de prévenance à J-2 pour les enfants et dans les râles collectifs de toute la marmaille Fauvel :). Notre destination : un peu plus loin, on verra bien :o).IMG_7382 (1200x800) (Medium)Cherating, la plage des surfeurs

Quelques kilomètres plus loin, nous visons une plage référencée par plusieurs prédécesseurs. Elle est plutôt tranquille, garnie de restaurants (cad nos cuisines…) et pleine de charme. 20170111_104614_HDR (Medium)Nous nous y installons donc pour faire un point de situation, approfondir toutes les pistes et tenter de tracer une voie pour la suite du voyage.

Nous avons également réalisé qu’il fallait passer plus de temps avec Morgane pour la partie école. Le rythme de nos journées est donc revu en profondeur pour prioriser cette partie.

Deux jours plus tard, après une bonne glandouille, nous repartons pourtant. Syndrome de précipitation ? Non ! Karaoké !!!!! Le deuxième soir, un restaurant de plage a ouvert ses portes aux miaulements  si appréciés ici. Totalement insupportables, les vocalises des crécelles nous poussent donc au moins… 5 kilomètres plus loin !

Nous visitons au passage quelques sites à touristes : Le sanctuaire des tortues car nous n’en verrons pas en liberté (mauvaise saison)20170111_141627 (Medium) une vieille mine d’étain dont la maison de maitre coloniale est devenue un musée20170109_124224 (Medium)et la petite ville de Pekan. Elle est assez charmante et nous offre une belle balladeDSCF6070 (Medium)et le privilège de découvrir à quoi ressemble des litchis ramboutans frais.. DSCF6073 (Medium)La ville comporte un charmant « musée de l’Islam ». DSCF6063 (Medium)Nous ne pouvons pas manquer cela : il est gratuit et climatisé ! DSCF6051 (Medium)Son exposition est claire et agréable à parcourir. On nous prête des tenues de Jedi pour la visite. Sympa non ?DSCF6044 (Medium) La plage du Club Med

Cette plage nous était elle aussi recommandée par de précédents voyageurs : Un « coup de de cœur du touracinq.com », ça en impose ;o). Hé bien ils ne plaisantent pas : c’est un véritable petit coin de paradis dans lequel verdure et ombre s’arrêtent seulement pour laisser la place au sable… 20170111_145844_Pano (Medium)Il y a même une petite brise rafraichissante qui nous soulage des 30° permanents.20170111_151012 (Medium)20170112_174739 (Medium) D’ailleurs, cette plage jouxte celle du Club Med, l’un doit expliquer l’autre.20170111_142904 (Medium)

Nous y passons trois nuits (pas au Club… hors budget) dont deux durant lesquelles les filles vont allumer un feu sauvage. Barbecue et marshmallows au programme, toujours l’effet camionaute !  20170112_174855 (Medium)Les journées sont tournées vers l’attente, l’étude de plans B et le travail scolaire. Un peu de visites quand même avec par exemple ce temple au Bouddha couché au fond d’une grotte de 300 mètres. DSCF6097 (Medium)Au troisième jour, nous voyons passer Annette que nous avons rencontrée grâce aux camionautes.  Elle nous apprend que le resort derrière nous appartient à une amie. Du coup, nous entrons hardiment demander si nous pouvons nous brancher au 220 ce que la patronne nous accorde de très bon cœur ! Elle nous installe dans le resort et nous allume même un feu de camp pour la nuit. Nous sommes malgré les mois qui passent toujours surpris de la simplicité et de la gentillesse de gens pour qui nous sommes des inconnus.DSCF6124 (Medium)

Bon où en sommes nous alors ?

Nous avons finalement déterminé comment le voyage allait se poursuivre en fonction de la Thaïlande. Nous avons pris des renseignements sur des blogs, le site de la diplomatie française et surtout auprès de voyageurs ayant des données fraiches. C’est fou le nombre de français asuper sympas, parfois organisés comme nous, parfois beaucoup plus mais tous coincés en Asie. Deux plans se détachent pour nous…

Plan 1 : Tant pis pour le camping car et son shipping

Dans ce plan, nous abandonnons la traversée de la Thaïlande et renvoyons dans un mois le camping-car vers un pays « vers la maison » comme la Turquie. Cela nous laisse deux mois de visite en sac à dos pour parcourir les pays d’Asie du sud est (Je vous promets que si nous allons en Thaïlande, ils vont s’en souvenir). Nous rejoignons ensuite le véhicule à son arrivée et repartons avec lui pour un petit périple de 3 mois vers l’Europe de l’Est.

Plan 2 : Si ça passe, ce n’est pas pour rien

SI nous réussissons à franchir la Thaïlande, nous pourrons plus difficilement revenir ou même shipper vers chez nous. Nous reviendrions alors par la route via… la chine, le Kazakhstan, la Russie etc…

Et donc ?

La décision va se prendre d’elle même. Daryl, notre super agent shippeur et logisticien de son état, travaille en ce moment à faire traverser notre CC sur un camion. Si cela fonctionne à budget raisonnable, alors plan 2. Sinon, plan 1.

Au niveau économique et en partant de la situation actuelle, le plan 1 est moins couteux. Le plan 2 en revanche permet pour une dépense un peu plus forte d’ajouter une touche imprévue au voyage : de nouveaux pays et un retour par la route.

Et en attendant ?

Nous bouinons de plages en restos et de cours du cned en séances de web pour nous documenter. Dans 5 jours, nous recevons la visite de nos amis nantais Nico et Claire  pour partager poulets grillés, chamallows, et bières dans le sable à coté du club Med. 20170112_181359 (Medium)Juste après survient la deadline que nous nous sommes fixés. Si le plan 2 n’est pas opérationnel, nous l’abandonnerons car le temps nous manquerait pour le mener à bien. Nous lancerions alors les démarches pour le shipping du CC et les achats de sac à dos !

Selon le plan, il faudra aussi faire la vidange et changer les plaquettes de frein du CC, ce que je sens être encore un nouveau sketch ;).

 

 

MALAISIE – Thaï ou pas Thaï, les camionautes et la belle vie

Résumé du dernier épisode

Nous étions sur l’ile de Penang à couler du bon temps avant de partir tenter notre chance à la frontière.

En route !

Nous décidons de partir vers la frontière afin de savoir définitivement si nous pouvons passer « en douce » ou pas.

Sur la route, nous faisons une petite halte dodo afin de nous présenter « de bon matin » à la douane. Nous suivons une petite route qui longe toute la côte à l’extrême au nord-ouest. Elle est coincée entre mer et marais. Des milliers de libellules tournent autour de nous sur le parking que nous avons déniché. C’est impressionnant et très beau à voir.

20161229_091351-mediumNous mangeons paisiblement mais vers 22h, le bouiboui d’en face allume… son karaoké. A peine 8 à 10 pleupleus à la fois dedans mais chacun pousse la chansonnette jusqu’à 4h du matin ! La nuit est un peu perturbée mais peu importe : nous sommes tournés à 100% sur l’objectif frontière.

L’entrée en Thaïlande : Il est passé par ici… il repassera par là

Au matin, tout le monde est au taquet. Les grandes sont en pantalon, coiffées et prêtes à sourire (ou pleurer ?) sur demande face aux douaniers.

La sortie de Malaisie se passe sans souci. Il faut simplement bien demander à faire remplir le carnet de passage en douane pour le cc. A l’entrée en Thaïlande, nous tentons de nous faire discrets… avec notre maison à roues. 20161229_123010-mediumEtrangement, un douanier nous voit venir et nous intercepte. M…. il est au courant. Nous sommes accueillis avec une extrême gentillesse et bien installés dans le bureau climatisé. Evidemment, nous faisons sourire tout le monde bien fort. Pourtant rien à faire… au grand désarroi de nos douaniers qui appellent même les autorités routières (la DLT). Malgré deux heures de supplication collective, nous n’obtenons que le droit de quémander une autorisation exceptionnelle. Réponse le 06/01. Nous aurons toujours vu 300 mètres du pays 😉20161229_135134-mediumNous repartons donc tous bien penauds pour revenir en Malaisie. Cela va nous prendre deux heures pour faire tamponner le CPD, annuler nos tampons de sorties etc… M’enfin, nous trouvons quand même l’énergie de passer au duty-free acheter quelques bouteilles pour noyer notre chagrin.

L’entrée en Malaisie : trop facile !

Voyons le coté positif, nous entrons dans un pays avec une assurance, une autorisation de rouler, une carte de péage, une carte internet, de l’argent local, … Bref, on est trop fort cette fois.

Nous nous réfugions au bord de la mer, sur un nouveau spot. Nous y reprenons contact avec « Marcel et les camionautes », une famille en vadrouille depuis un an et demi (merci Sabine pour le contact). N’ayant aucune destination fixe et sur leur invitation, la famille décide de se joindre à eux sur la côte Est pour le réveillon. Il n’y a plus qu’à faire les sept heures de route :).

Un éléphant…

Pour une si longue route (au sens mondea6), il nous faut un arrêt dodo. Stéphanie nous emmène, dans la fraicheur de la forêt centrale, voir le centre de protection des éléphants. Nous y dormons face au portail d’entrée (si si derrière Romane il y a un panneau qui trompe…)20161231_081239-medium après 20 bornes de nuit sur une route qui ne va que là. Au matin, visite d’un parc qui n’a rien de bien merveilleux dscf6004-medium 20161231_102107-mediumet fait un peu « show à touriste ». Quoi qu’il en soit, c’est notre première occasion de voir des éléphants et les enfants y prennent plaisir. Romane est impressionnée, les éléphants ont tellement faim qu’ils ne prennent même pas le temps d’éplucher les bananes !dscf6022-medium dscf6026-medium

La jonction des familles

Suite à la visite, il nous reste deux heures de route et quelques courses à faire en vue d’un arrêt prolongé. La pression monte chez les enfants des deux familles : « mais on arrive quand ???? ».

Vers 17h, c’est enfin la jonction ! Nous sommes prêts pour fêter le « 31 ».img_7243-mediumGuil, Cachou et leur enfants nous réservent un accueil des plus chaleureux. Ils ont sélectionné un bivouac compatible avec notre CC (Marcel est un vrai camion…), semi sauvage et proche de la plage. Les enfants (Noé et Jules ont 10 et 14 ans) accrochent immédiatement, les parents discutent autour de l’apéro : c’est parti pour les vacances.img_7241-medium

La vie en colo’

Les jours qui suivent s’écoulent tout tranquillement entre repas et café partagés,img_7234-medium dscf6029-medium activités de chacun img_7244-mediumet jeux d’enfants. dscf6027-mediumNous ouvrons ensemble la plus petite école du monde dans Marcel :). dscf6030-mediumC’est l’occasion pour nous de partager nos expériences, astuces et déboires. Nos compères ont déjà beaucoup voyagé et ont surtout visité des pays que nous pensons traverser prochainement. Les camionautes sont beaucoup plus portés bivouac « nature » que nous  avec nos bivouacs « citadins » proches des restos ; nous apprenons donc à vivre cela. Leur rythme est également plus tranquille et cela nous incite à baisser le nôtre en attendant la réponse de la Thaïlande. Tout cela anime nos discussions, parties d’échec et autres petites ballades. Cachou est très bonne cuisinière et nous prépare des petits plats. Pour notre part nous restons « nous » et misons surtout sur les barbecues.

Bref, pour la première fois nous sommes par choix depuis 7 jours au même endroit :).

Et après ?

En parallèle de l’attente, nous avons cherché d’autres possibilités pour la suite du voyage : Traverser la Thaïlande sur un camion porteur, faire un shipping pour éviter le pays maudit, rentrer directement vers le moyen orient, faire un shipping vers un tout autre coin… Evidemment tout cela reste en suspens, nous vous tiendrons au courant

Pour l’heure, nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année. Qu’elle vous apporte d’abord la santé et au delà joie et bonheur !