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Comment avez vous ressenti… l’Iran ?

« Oulala, vous allez en Iran ? Vous êtes dingues ? ». C’est la réaction qu’ont connue chacun des voyageurs vers ce pays. Nous faisons évidemment partie du lot. Alors pourquoi y sommes-nous allés ? La réponse est simple : tous les blogueurs en reviennent ravis et nous ne faisons pas exception. Toutefois, il faut nuancer ce ravissement. L’Iran est l’un des pays préférés des enfants et le plus marquant pour Sylvain. Pour Stéphanie, il est « son meilleur et son pire à la fois ». Je vais détailler mais on peut dire que l’Iran, pour coller à la fameuse poésie de son peuple, souffle le chaud et le froid.

Alors qu’y a-t-il de bon en Iran ?

Premier point fort : les Iraniens, qui sont de loin ce qu’il y a de meilleur dans leur pays.

Tout d’abord, les iraniens viennent vers vous chaleureusement et spontanément. C’en est déroutant, même quand vous êtes prévenus. En Iran, n’espérez pas vous asseoir et méditer sur un banc de jardin public. Deux petites minutes s’écouleront avant qu’un premier iranien vienne converser avec vous. Quand on sait qu’en plus nombre d’entre eux parlent un bon anglais, vous imaginez le sentiment d’intégration que l’on ressent. Les raisons cet accueil sont multiples :

  • Les Iraniens sont sevrés de visiteurs vu le faible nombre de touristes
  • Ils sont très chaleureux entre eux et ont l’habitude de se parler tous un peu comme à des amis
  • Ils sont curieux et souvent conscients que l’occident leur est présenté via un prisme. Ils aiment donc poser des questions aux visiteurs
  • Ils aiment leur pays et savent qu’il est mal vu à l’étranger. Ils ont donc envie de vous accueillir et de vous montrer le meilleur d’eux-mêmes.
  • Beaucoup d’entre eux ont envisagé d’aller vivre (étudier par exemple) dans un pays de l’ouest. Ils s’y sont donc intéressés et aiment échanger à ce propos

Autre aspect, ils sont incroyablement hospitaliers. Chaque jour vous pourriez dormir et manger chez un Iranien sans la moindre difficulté. S’ils ne vous reçoivent pas, ils vont souvent vous offrir de la nourriture, des douceurs etc. On retrouve là le même sens de l’hospitalité que les Turcs mais renforcé par deux éléments : la fierté de recevoir un étranger (illustrée par le nombre de selfies qu’on fait avec vous) et le fait que cette hospitalité soit un devoir comparable à la politesse chez nous.

Enfin, ils veulent absolument vous aider. Sachant tous comment leur pays est perçu dans le monde, leur souci principal est que vous repartiez de l’Iran avec une image positive. Ce sentiment allié à leur hospitalité donne des choses incroyables : on vous livre des repas, vous guide pendant des jours dans une ville, vous transporte pour faire des courses et j’en passe. Un Iranien peut aller jusqu’à transgresser certaines lois pour vous faciliter la vie (entrée de musée sans payer, achat de carte sim sans passeport, ouverture des barières de péages sans payer, etc…).

Second point fort : le patrimoine historique et culturel du pays est impressionnant.

Cinq mille ans d’histoire, ça laisse des traces ! Et les Mollah, loin d’être parfaits, font malgré tout ce qu’il faut pour conserver le patrimoine. Il faut signaler qu’on voit surtout des mosquées datant de l’empire Ottoman, mais Persépolis par exemple est très bien traité. La richesse culturelle est elle aussi très grande vu le goût des Iraniens pour la poésie, la calligraphie et l’écriture en générale.

Troisième point fort : Le coût de la vie est très bas en Iran

Pour être plus terre à terre, il faut reconnaître que l’Iran ne coûte rien en camping-car. L’essence vaut à peine le prix de l’eau en bouteille, l’eau des robinets y est presque partout potable, la délicieuse nourriture si parfumée ne coûte pratiquement rien et les gens passent leur temps à vous en offrir. C’est tout bête, mais cela permet vraiment de profiter du pays. Un des aspects étranges est que les prix sont fixés par l’état et que le cours intérieur de la monnaie diffère de l’international. L’inflation est incontrôlable ! Ce bas coût se ressent un peu moins pour les entrées de monuments dont le tarif pour les étragers monte assez vite à 5€ par personne.

Alors, quel est le revers de la médaille ?

Premier point noir : la condition de la femme et le poids des traditions.

En soi, porter un voile et des manches longues n’est pas le plus gênant. Ce qui a le plus pesé à Stéphanie est que les hommes ne s’adressent pas à elle. En effet, que ce soit par conviction religieuse ou par respect de la coutume, les hommes ne lui parlaient jamais « sans moi ». Cela signifie que si j’étais en train d’utiliser le PC dans le camping-car et elle dehors avec les enfants, les hommes l’évitaient et entraient me parler. Et les femmes ? Dans les faits elles sont rarement dehors et quasiment toujours accompagnées de leur mari, lequel parle à leur place dans ce cas :). Fort heureusement, il y avait quelques exceptions, mais c’était vraiment à la marge.

Second point noir : « l’espionnage collectif potentiel».

En préambule je dois vous expliquer un truc. En gros, en Iran, il existe trois « forces de l’ordre » : La police qui gère les trucs à la noix comme la circulation, l’armée régulière qui obéit au gouvernement et « les gardiens de la révolution » qui obéissent uniquement et directement aux Ayatollah. Cette dernière se promène en civil et dispose de tous les pouvoirs, surtout quand elle débusque un « ennemi de la révolution» ou, pire, un ennemi de Allah. Maintenant quel est l’impact ? Vous ne savez jamais si vous pouvez parler librement. Certains Iraniens commencent leurs conversation en crachant sur les mollahs et d’autres ont l’Ayatollah Khomeiny comme image de fond sur leur Iphone. Pour autant, tout cela peut être de la façade ! Alors allez-vous y retrouver quand un gars vient vous demander si votre femme aime le voile, si vous croyez en Dieu ou essayer de vous faire dire que la république Islamique spolie le peuple. Ajoutez à cela que vous obtenez votre carte sim en échange d’une fiche Interpol avec vos empreintes et scan du passeport, vous commencerez à ressentir ce dont je vous parle. Ce n’est pas bloquant, mais ça pèse à la longue ! On ne parle plus librement, comme un Iranien en fait !

Point complémentaire : la profonde désinformation et adhérence aux traditions dont certains font preuve.

L’Iranien vous pleure rapidement sur l’épaule que son gouvernement est mauvais. En revanche, il est incapable de dire ce qui serait mieux. De plus, ce qu’il reproche aux Mollah n’est pas vraiment ce qui vous viendrait en premier à l’esprit. La condition de la femme par exemple n’est pas en fait un gros problème à leurs yeux. Celle-ci repose finalement sur la tradition plus que sur la loi ! Les hommes se verraient bien avoir plusieurs maîtresses mais sont prêt à renier leur sœur si elle ne se marie pas vierge ! Et c’est la même chose dans énormément de domaine. La tradition et tous les préceptes arriérés qui vont avec leurs sont inculqués dès la maternelle par les gardiens de la révolution qui sont présents dans chaque école. Pour bien enfoncer le clou, les mollahs expliquent dans leur propagande que les occidentaux vivent dans la dépravation la plus totale. On m’a ainsi parlé plusieurs fois (avec sérieux) d’échangisme entre amis, de beuveries quotidiennes et autres choses rigolotes qui seraient courantes dans nos mœurs françaises :). J’ai dû plusieurs fois leur expliquer que, à ma grande déception, les choses ne se passaient pas de la sorte en France ;). Il faut bien se rendre compte que cela fait trente ans que les Mollah manipulent ce peuple : Tous les jeunes n’ont en conséquence jamais connu que ce régime !

Troisième point noir : Il y a des choses où des sujets qui « n’existent pas ou plus » : Alcool interdit, homosexualité « qui n’existe pas en Iran », insulte que de se dire athée ou agnostique etc. Quand les jours passent, vous auriez bien envie d’une longue soirée à refaire le monde histoire de savoir si la cène était bien le premier apéritif du monde ou si Mahomet avait prévu l’interdiction de conduire pour les femmes saoudites du 20eme siècle…

Dernier point noir : Étrangement, le super accueil fini par vous fatiguer

Il y a un moment où vous êtes fatigués d’autant de promiscuité. C’est troublant quand on sait combien le plaisir du voyage réside dans l’échange, mais c’est une réalité. Au bout de plusieurs semaines, vous aimeriez parfois repasser inaperçu :). J’ai par exemple parfois attendu caché dans le camping-car qu’un gars s’éloigne avant de sortir installer mes cales. Sans cela, j’étais condamné à manger froid.

Et en conclusion

C’est pour toutes ces raisons que j’en viens à dire que l’Iran est mon pays le plus marquant. Il nous émerveille et nous pousse en même temps à réfléchir sur les régimes autocratiques, la propagande et la manipulation des masses. C’est surtout vrai quand un Iranien vient vous expliquer que c’est vous qui êtes manipulés par les médias et que seul l’Iran dit vrai par la voix de son Ayatollah…

En réelle conclusion, je dirai simplement « allez en Iran ! ». Ça vaut vraiment le détour, l’accueil est formidable, le pays fait réfléchir et la sécurité y est totale. Vous pourrez ainsi mesurer combien ce pays est complexe. De plus, plus nous serons nombreux à y aller, plus nous lutterons contre l’isolement de son peuple.

MONTENEGRO ALBANIE – De nouveau des frissons

En préambule

Vous vous souvenez de nos copains de voyage avec lesquels nous avons passé trois jours de folie en entrant en Croatie. Ils tiennent un blog, en vidéo principalement. Leur dernière publication relate notre rencontre. Vous pourrez trouver la vidéo en suivant ce lien et leur site complet en suivant celui ci.

Autre point, Sylvain a écrit un article consacré à l’Iran. La démarche vient du fait que la plupart du temps, c’est à propos de ce pays qu’on nous interroge. L’article est peu illustré mais vise à raconter notre vision de ce pays si passionnant. Il est disponible ici.

Rappel du dernier épisode

Le mercredi 03/06, nous retournons donc passer la frontière du montenegro tous les six une fois Virginie déposée à l’aéroport de Dubrovnik.

Retour au Monténégro

La frontière, affaire pliée en 10 minutes top chrono. Nous reprenons le ferry pour la troisième fois : shipping encore gérée de main de maître par Stéphanie.

Nous descendons cette fois plus dans le sud du pays et découvrons une autre facette du Montenegro, avec des barres d’immeubles et des plages privatisées remplies de parasols. Nous finissons par nous arrêter sur une grande plage un peu roots et semi-sauvage pour la nuit.

Alors allons chercher loin des côtes !

Nous nous levons remontés à bloc contre le « bétonnisme » des plages et avides de nouvelles aventures. Direction le lac Skadarsko, à l’est. Trop beau ! Nous allons le longer du nord au sud pour nous trouver un chouette spot sauvage et admirer ses couleurs émeraudes et turquoises. Après une vingtaine de kilomètres très délicats dans la montagne sur une toute petite route exceptionnelle et escarpée…

le voyant de la jauge d’essence s’allume. Ben oui, toujours aussi organisé le monde à six. Nous nous arrêtons en haut, devant le lac et en profitons pour manger et réfléchir. Avancer ou reculer ? Nous arrêtons les monténégrins qui nous annoncent encore 40 km de montagne avant la station. À contre cœur, nous sommes donc obligés de redescendre et de quitter cet endroit magique. Nous nous redirigeons donc dormir vers la mer face aux vagues. Nous trouvons un petit camping en travaux avant son ouverture. Ils nous font un prix d’amis et nous passons une petite nuit roues dans le sable.IMG_6294Bon bah alors on fait quoi ?

Puisque c’est ainsi,  nous changeons de pays…direction l’Albanie. Et surprise, nous nous retrouvons de l’autre côté du lac abandonné la veille et profitons de cette vue magnifique pendant deux jours. Seul problème, nous avons choisi un camping pour nos premières nuits et… Il est gigantesque et très fréquenté : nous nous sentons un peu « en club de vacances camping-caristes européens ».

Il faudrait peut être reprendre les bonnes habitudes

Le dimanche, nous quittons le camping résolus à nous immerger dans l’Albanie. Direction Shkoder pour retirer des Leks (1€=133Leks) et acheter une carte sim, premières étapes d’adaptation selon nos habitudes. Google Map est notre meilleur allié dans ce voyage.

Nous sommes dimanche et tout est animé, plein de marchés et de boutiques de rues. Nous cherchons à en profiter et errons une bonne demi-heure dans la ville avant de trouver une place. Le commerçant d’en face sort m’aider à manœuvrer : Nous commençons déjà à aimer l’Albanie et ses habitants. Ce pays nous rappelle la Turquie. Nous en profitons donc pour faire comme les albanais, boire un café pendant que les enfants jouent sur l’aire de jeux, déguster leurs tourtes (les Byrek) fourrées à la viande, au fromage ou aux épinards, nous promener dans les marchés…

A nouveau équipés et charmés par le pays, nous retrouvons l’énergie et le désir de découvrir l’Albanie hors des sentiers touristiques. Fini l’isolement en campings, nous retrouvons la joie d’accepter des cadeaux des villageois, de manger du vrai fromage local vendu sur la route, de vider la caca-box dans la nature (rappelez-vous elle est écolo), …IMG_6450

Nous partons vers Koman pour aller voir son lac artificiel, terminus de 35 kilomètres de pseudo route pleine de nids de poule. Là bas, au bout d’un tunnel « grotte » un peu effrayant, nous rencontrons le « vrai prince d’Albanie », spolié par la dictature et recyclé en tour-opérator bas de gamme… IMG_6321Bon après deux trois phrases dans son sens, il nous avoue qu’il est le nouveau messie et va bientôt lancer une troisième guerre mondiale de l’amour afin d’unir tous les peuples. Ok, génial, mais en attendant il nous propose d’atteindre le Nirvâna grâce à sa balade sur le lac à la recherche de son château : Même pas peur, on achète !

Nous le quittons pour aller dormir sur un remblai face à la rivière, en mode pépère et sauvage. Nous serons seulement dérangés par les chèvres et un voisin venu nous offrir du poisson..

La débâcle gagnante

Au matin du lundi, le disciple de dieu qui devait venir nous chercher vers 9h30 n’était plus si fidèle que cela. Nous avons donc repris pour la troisième fois la grotte de l’enfer avec notre bon vieux Cc : 500 m creusée à même la roche où deux véhicules ne peuvent se croiser. Il pourrait y avoir un feu à chaque entrée, mais cela ne serait pas l’Albanie. IMG_6326Bon, nous sommes les plus gros, donc les autres feront les 500 m en marche arrière ! Allez, nous devons avoir une bonne étoile et ne croisons aucun « véhicule ».

Une fois arrivé, le prince-roi-messie veut nous faire embarquer dans une barcasse sans garde corps ni ombre et avec deux tables de salon Henri III comme mobilier. IMG_6320Sécurité oblige, nous refusons gentiment et il nous rembourse sportivement en tant que braves gens ayant compris sa mission sur terre. Alors que faire ? Nous attendons le ferry et montons notre CC à bord pour la balade vers Ferza : Encore un shipping réussi malgré un chargement à la limite du sketch vu la petitesse du quai d’embarquement :).

Nous faisons une belle balade sur le lac entre les falaises abruptes avant de débarquer pas loin du Kosovo.

Nous décidons de repartir vers l’ouest en dormant dans les villages. La route est bonne mais vertigineuse.IMG_6367 IMG_6368Après trois heures de route, nous nous posons sur le bord de la route dans un endroit désert : un vrai bonheur.

Et à nouveau l’hospitalité en action

Stéphanie fait du bras aux rares voitures qui passe sur notre  misérable route. Tout le monde répond avec un grand sourire. Puis un camion s’arrête et un jeune homme vient nous saluer en anglais. Il papote deux minutes puis repart, avant de revenir une heure plus tard. Il s’agit de Arber, du village tout proche. Il nous offre deux bières, de l’orangeade et s’installe avec nous et son copain Sylvan pour échanger. IMG_6378En nous quittant, il nous invite le lendemain midi chez ses parents.IMG_6379Nous déjeunons 100% maison, des légumes à la viande en passant par les alcools plus ou moins fort. Nous repartons même chargés de concombres pour deux semaines. IMG_6383Notre attachement pour ce pays ne cesse de croître, tous les habitants sont hyper accueillants.

Essayons la capitale pour voir

Tirana, à en croire les blogs que nous avons lus, ne présente pas un grand intérêt au point de vue culturel. Ça tombe bien, nous cherchons maintenant plutôt à capter l’ambiance et les trucs rigolos. Sur la route, nous faisons un petit dodo dans une aire d’autoroute équipée pour accueillir les cc : électricité, eau et vidange gratuite. Il semble que les albanais mise sur l’accueil des campeurs dans leur offre d’accueil. Nous avons croisé de nombreux restaurants ou hôtels offrant des zones adaptées.

Nous arrivons de bon matin dans la ville pour la parcourir. A l’image du pays, la capitale est plutôt tranquille.

Nous y errons quelques heures et trouvons enfin des chaussures de qualité à Manon : il y a quand même un mall flambant neuf.IMG_6399Le midi nous dégustons quelques Byreks dans un parc en plein centre. Famille nourrie pour moins de 4 euros, record de Malaisie égalé ! Nous montons ensuite le téléphérique pour contempler la ville. En haut, une petite aire jeux occupe les schtroumfs.

Une fois redescendu nous enchaînons sur un « bunk’art ». Le pays comporte plus de 150 000 bunkers construits par le dictateur paranoïaque qui a fermé le pays durant 50 ans (Il craignait une invasion). L’Albanie fait maintenant visiter les bunkers et les enrichit d’œuvre d’art.

Notre cc ne rentre pas dans le tunnel menant au parking. Qu’importe, le soldat de faction nous dit de rester garés sur la route en face de lui : il le surveillera… Vive l’Albanie :).

On va voir la mer ?

En fin d’après midi nous filons vers la côte et la ville de Durres. Plages de sable fin et eaux cristallines qui séduisent les touristes. Malheureusement du coup on bétonne à vitesse grand V. Nous dormons garés derrière une plage privée et décidons de passer notre tour.

L’oeil bleu de Stéphanie

Nous descendons donc plein sud vers la Grèce avec une dernière étape en vue : Une source en pleine montagne dans un parc national. On dit que le bleu de son eau est hypnotisant. Nous nous y rendons et passons une nuit garé tout prêt, au calme dans le parc en question. Il faut admettre que c’est beau, cela mérite les 20 kilomètres de lacets pour l’atteindre !

Bye bye Albania  et merci !!!

Le lendemain matin, nous décidons qu’il est temps de passer en Grèce. L’Albanie aura vraiment été un pays formidable. De nombreux anglophones, une hospitalité incroyable et des paysages qui valent ceux des voisins à l’industrie touristique déjà moins humaine.  Beaucoup de gens sont venus nous accueillir et discuter. Ils nous ont souvent parlé de la mauvaise et injustifiée réputation qu’on leur faisait à l’étranger. La conclusion de cet article est qu’elle est vraiment sans fondement et que nous vous recommandons à tous de visiter ce pays, pendant qu’il est encore aussi authentique !

CROATIE MONTENEGRO – Dubrovnik et Kotor : le monde à 7

Rappel de l’épisode précédent

Après nous être fait virer du bivouac de rêve en Croatie, nous avons décidé de prendre un peu de repos ailleurs. Nous repassons donc en Croatie au delà de la « bandelette » de territoire Bosniaque pour aller attendre tranquillement notre visiteuse surprise.

Au bord de l’eau, tout tranquille

Stéphanie trouve dans cette partie d’Europe beaucoup de camping grâce à un site allemand. Ils sont forts ces Allemands ! Et puis ils sont partout où nous allons ! C’est à se demander s’ils ont tous le voyage dans le sang.

Bref, Stéphanie nous guide donc sur une minuscule route coincée entre la mer turquoise et les murets de pierre. Au bout, le camping « Rogac », tenu par une famille qui gère son camping comme une zone d’accueil pour amis. Les clients sont tous des copains et l’ambiance est très chaleureuse. Nous sommes entourés de retraités allemands et de familles slovènes, autrichiennes ou italiennes de passage. Au bout de deux jours, la petite bande nous a quasiment adoptés : les enfants sont couverts de gourmandises, on fait goûter le schnaps à Sylvain et tout le monde veille sur nous…. Les petits  jeunes ;).

Il y a même un restaurant à deux cents mètres. Les parents vont y faire des escapades nocturnes en disant bien aux enfants « en cas de souci, demande de l’aide à Hildegarde et Hans » ;). Nous passons ainsi quatre nuits à vivoter et à boucler l’année scolaire des deux grandes. Mais il est temps de partir vers l’aéroport de Dubrovnik pour récupérer…

Ninie, notre visite surprise, le monde à sept !

Elle en avait parlé plusieurs fois : « je viendrais bien vous voir ». Et puis, ces dernières semaines, le manque de chaleur l’a motivée et elle a finalement pris un billet pour un voyage en camping-car. Il faut un certain courage pour venir s’installer comme septième locataire dans une maison roulante. Même si le lit/dînette est plutôt grand, dormir avec quatre gosses là-dedans demande pas mal d’abnégation. Mais rien n’arrête Ninie pour voir les amis… et un beau pays ensoleillé :). Nous la récupérons donc et commençons directement à planifier nos jours à venir.IMG_5915

Dubrovnik ou « Kings Landing »

Nous l’avions manquée au premier passage ! Cette fois, la ville est un « must see », d’autant que nous sommes hors saison. M’enfin, en approchant, nous avons quand même noté que les visiteurs arrivent par lots de plusieurs milliers via des bateaux de croisière.IMG_5905A l’intérieur, ça circule plutôt pas mal. Il y a du monde, bien sûr, mais les rues sont assez larges et on ne se marche pas dessus. Nous ne visitons que la ville et pas ses musées, donc pas de file d’attente. Virginie et Sylvain s’offrent un café sur une terrasse somptueuse IMG_5940et nous arpentons les escaliers vertigineux. Tout est réellement sublime. La cohérence architecturale est impressionnante.

Il faut dire que l’Unesco a réparé/reconstruit une bonne partie de la ville après la guerre. Nous avions un peu oublié mais Dubrovnik a été assiégée et bombardée par les Serbes pendant six mois…

En fin de journée, Virginie, Sylvain et Morgane se font les remparts. Le prix est honteux mais la balade est vraiment sympathique. C’est l’occasion de voir où Ned Stark s’est fait couper la tête ou de trouver d’où est pris le plan de la fontaine si récurrent dans la série Game of thrones.

De là-haut, on voit le petit café accroché à la paroi rocheuse de la ville côté mer. L’endroit est branché et on peut sauter du rocher à la mer comme ci dessous. IMG_6079Le soir, nous reprenons le bus pour notre camping bien rincés mais satisfaits. Nous célébrons la venue de Ninie. Demain, nous l’emmenerons sur les routes vivre notre nomadisme maladif.

Le Monténégro, la baie de Kotor

Bon, le lendemain matin, on ne vend pas encore de rêve. Nous quittons notre camping « sardine à cc » pour aller… faire deux heures de queue aux postes frontières Croate et Monténégrin. Puis nous roulons à la recherche d’un coin pour déjeuner. Nous nous installons à l’arrache en bord de mer près d’un terrain de basket désaffecté. Jusque-là, rien de terrible quoique la vue soit déjà sympa.

L’après-midi, gros progrès : D’abord démonstration de shipping par Stéphanie.

Soit, il s’agit d’un « bac ». Mais elle ne peut s’empêcher de chambrer en comparant avec le transport Dubaï – Malaisie. Ensuite, nous roulons vers un camping  génial !

Bato, le patron, nous installe en soulevant les branches de ses arbres et nous profitons immédiatement de la vue sur Perast, de l’autre côté d’une mer turquoise, dans la baie de Kotor.

Le petit resto de Bato, la cuisine locale, les tarifs tout doux, notre plage privée et la vue nous séduisent immédiatement. D’autant plus qu’il y a un bus pour Kotor qui s’arrête devant le camping.

Kotor, « ho c’est beau »

La ville est engoncée tout au fond de sa baie, adossée à une montagne vertigineuse. Grande cité du commerce maritime, elle fut autonome, Grecque, Vénitienne, Turque etc. Ses points forts : un urbanisme des différentes époques (un peu entre Dubrovnik et Split) et des remparts vertigineux escaladant la montagne pour entourer la ville. Pour la famille, belle balade et pizzeria dans la ville.

Pour Sylvain, gros plus en solitaire avec l’ascension par le chemin extérieur aux remparts

selfie crispé d’en haut (bah oui il est monté tout seul…)20170605_015957et enfin redescente par les escaliers intérieurs des dits remparts.

Le lendemain de cette visite, au lieu de bouger, nous décidons de passer la dernière journée de Virginie ici. L’endroit allie pour elle visite, farniente et bonne bouffe : les vacances à leur paroxysme.

Retour à l’envoyeur :)

Au matin du mercredi 07, nous reprenons la route vers l’aéroport de Dubrovnik pour renvoyer notre chère nantaise vers sa ville de cœur. Au passage, petit repas rapide dans la petite ville de Molunat pour profiter d’un dernier panorama.

Nous nous séparons ensuite devant le terminal et le monde à six repart sur ses pas pour reprendre sa route.

Et alors, après ?

Nous comptons traîner un peu au Monténégro et peut-être nous éloigner des côtes touristiques. De plus, il faut préparer et organiser calmement l’Albanie, histoire de trouver au moins notre route :).

 

 

CROATIE – Amis du voyage, Split et « virés en Bosnie »

Rappel du dernier épisode

Après avoir fait deux petites étapes et traversés l’Italie, nous passons deux nuits sur notre petite plage à la frontière Italo – Slovène. Ensuite, nous partons rejoindre nos amis de route et  collègues de déroute Thaïlandaise, la Fabert Family. Après notre rencontre à Kuala Lumpur pour le nouvel an chinois, nous nous retrouvons en Europe !

Un petit coin peinard

Nous traversons la pointe ouest de la Slovénie via les petites routes afin d’économiser leur fameuse vignette d’autoroute. Nous voilà en Croatie ! Il ne reste plus qu’à filer vers la côte Adriatique pour rejoindre le camping dégotté par Matthieu pour notre rencard. La route se termine en beauté, coincée entre Mer et Montagne, avec de magnifiques virages en surplomb  et une vue splendide.

L’accueil au bout est à la hauteur. Matthieu et Louison nous attendent à l’entrée d’un « Auto Kamp » dans lequel nous sommes garés les pneus sur la plage. Les enfants sont enchantés de passer du temps ensemble et ils disparaissent des radars à peine le contact coupé.

Pour les grands, l’objectif est simple : Glandouille et apéro. Là-dessus, nous sommes compétents, pas d’angoisse. Nous allons même nous surpasser car trois folles soirées vont s’enchaîner :)…

Une petite vie de voisinage tout en douceur

Nos camions sont garés « porte à porte » et nous partageons un espace de « manouchage commun » ! Le rythme est tranquille,

les repas communs ou pas et tout est fait dans la simplicité. On fait du skate-board, du backgammon etc. DSC_5040On papote du voyage mais pas que ! Ayant déjà beaucoup échangé sur cette actualité, nos vies normales reviennent sur le tapis. Si important soient-ils, nos voyages ne sont pas notre constituant :).

Entre autre, Matt et Jenny, voyant notre organisation sur certains points, vont nous présenter « l’apeuprisme » : l’art de tout faire « à peu près » pour un résultat suffisant. Ensemble nous convenons plus tard être adeptes du « sassuffistes », l’art de se satisfaire de ce que l’on a. Et là, il faut bien avouer que notre expérience commune amène chaque jour à cette considération : On n’a pas besoin de grand chose finalement… Quand je vous dis qu’on papote :)

Mais le soir, tout s’accélère

A 18h tapante, l’horloge biologique des parents sonne l’heure du rassemblement. On fait manger les schtroumpfs et on se lance dans l’apéro. C’est à chaque fois le début d’une longue soirée de discussions, plus ou moins intelligibles et passionnées selon l’heure mais toutes hyper sympas. Quand on refait le monde, tous les sujets y passent ! Ce sont en plus des conversations durant lesquels nos opinions divergent et/ou convergent mais il y a toujours d’excellents échanges. Anecdotes, foutages de tronche, grimaces et thèmes philosophiques se mélangent pour donner un tableau très coloré !

La recherche du « Ca » de Stéphanie

Ouvrant un thème de mi soirée, Matthieu part à la quête du « Ca » et du « sur moi » de Stéphanie. Ceux qui la connaissent savent comme la philo la touche… Mais elle cherche à appréhender le concept Freudien du démon de chacun et de sa « raison sociale » comme contre-pouvoir. Nous n’avons pas fini d’en rire. Nous finissons par nous coucher sur l’idée que l’un de ses actes les plus sauvages est de se coucher une fois par an sans se laver les dents :).

Vous avez là un exemple des sujets très différents qui ont animés nos soirées, depuis les blogs trop rasoirs, le rapport au travail, la liberté personnelle des Iraniens et nos chances de sauver le monde avec des cubis de vin.

Au troisième matin, nous devons nous quitter. Matthieu et Jenny ont encore quatre grandes semaines de voyage à vivre et nous sommes encore à la recherche d’un dernier trip magique. Ils s’en vont chez eux, là-haut, vers le sud de la France alors que nous descendons vers le sud de l’Europe.

En route, sans doute vers la Grèce !

La Croatie nous parait plus accueillante cette fois, sans doute car elle débute en beauté. Les prix des auto-Kamp sont plus raisonnables et les touristes moins nombreux en ce début de saison. Nous allons donc longer la côte. Matthieu nous a filé ses bivouacs jusqu’en Grèce, nous savons où dormir, youhou !

Nous roulons jusqu’à Split et en chemin nous disons qu’il serait dommage de ne pas y faire un stop, quitte à ce qu’il soit rapide. Finalement Stéphanie nous trouve un spot en bord de Mer dans la ville et nous y passons la nuit pour aller visiter le lendemain.

Une ville superbe, mélangeant les époques, les civilisations et leurs influences.

Nous ne parcourons que le fameux quartier datant de l’époque où les habitants se sont tous repliés dans le palais de Dioclétien. Du coup, ils y ont bâti cet empilement incroyable. Pas le temps de rester trop longtemps, nous avons hâte de reprendre la route vers…

Le fameux bivouac de rêve !

Depuis des mois, nous le cherchons sans relâche ! Cet endroit sauvage mais pas trop, proche d’une mer sans danger et avec du soleil. Matthieu nous a donné ses coordonnées GPS et il est connu comme site classique d’arrêt. Nous nous y installons et c’est le pied ! Ce spot de kyte surf est parfait. Manon joue dans le sable, Morgane fait du skate sur le bitume et les parents vont faire des siestes. Nous allons y passer trois jours au moins.

Oh monde cruel !

Alors que le soleil darde ses derniers rayons (et que c’est trop beau comme souvent),

trois camping-cars français se présentent. Pas d’enfants évidemment en cette période mais de la compagnie, c’est toujours rigolo. Le hic c’est qu’ils sont suivis par un Cronnard (mélange du Croate et du Connard) en coupé Mercedes rouge (aucun lien mais là peut-être quand même…). Il leur aboie littéralement dessus et un seul mot est compréhensible : « illégal, illégal !!!! ». Il note ostensiblement leurs plaques et part en trombe tout en hurlant « Police police ». C’est la loose : il est absolument interdit, sous peine d’amende, de dormir hors camping dans toute la Croatie. Si ce crétin nous dénonce, il va falloir décamper.

« Les cons, ça ose tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît. ». La maxime d’Audiard va se vérifier. Deux heures plus tard une voiture banalisée s’arrête et nous ordonne de déguerpir assez rapidement vers… le camping. Nos amis français, ainsi qu’un autre van avec trois jeunes français, soupçonnent qu’il appartienne au Cronnard et que celui-ci les ait pistés quand il a vu du chiffre d’affaire passer tout droit vers cette plage sauvage…

On file par surprise à l’étranger

Il est 20h10 et le jour baisse. Nous voici obligés de rouler vers un autre point choisi à la vavite sur « park4night » et surtout pas le camping du Cronnard… Il parait « un peu » payant donc légal. Nous roulons vingt minutes et pan ! Un poste de péage ? Non une frontière ! Ben, c’est quoi ce délire ? Les enfants dorment à moitié, où sont nos passeports ? Ouah nous avions oublié que nous étions juste au nord de la saillie Bosniaque d’accès à la côte. Notre spot est en fait en  Bosnie-Herzégovine. Quoi qu’il en soit, nous nous y arrêtons bien heureux de le trouver prêt à nous recevoir à la nuit tombée. Nous sommes d’ailleurs les seuls sur un terrain quasiment à l’abandon au début duquel l’horodateur rutilant fait un peu déplacé. De toute façon, nous n’avons pas un kopeck local sur nous (Le Mark Convertible pour être précis). Nous décidons donc de dormir sans payer. Nous passons une nuit paisible, très tristes d’avoir dû quitter notre super campement.

L’épilogue et le retour en Croatie

Au petit matin, nous nous levons tard. Encore un peu fatigués par nos trois jours de folie et les évènements de la veille. C’est la fête des mères et les filles ont préparés des dessins et un distributeur à bonbons fabriqué en carton (garni) et pleins de beaux dessins. Comme cadeau, la municipalité nous a offert un PV sur le pare-brise :) : Cinquante Marks (25 €) que nous n’avons pas qui se transformeront en vingt marks  (que nous n’avons pas plus) si nous payons le jour même. Allez, soyons sports ! Nous étions bien contents de trouver cette aire hier soir. Sylvain va donc sans rechigner tirer les vingt marks dans un ATM et faire amende honorable.

La Croatie vient de perdre un point et   nous restons trop déçus du merveilleux spot de farniente manqué. Nous décidons donc de descendre un peu pour re-rentrer en Croatie et nous offrir quelques jours d’un petit camping (fini l’illégalité !) pour glandouiller et nous reposer. Extra, mais on vous en parle au prochain épisode…

Et alors, après ??

Cerise sur le gâteau, nous apprenons que nous allons sans doute récupérer une visiteuse surprise à Dubrovnik pour quelques jours. Chouette, tout cela va encore créer du voyage dans le voyage !

ITALIE – Gênes, Cinque Terre et SLOVENIE

Rappel du dernier épisode

Après une ultime pause sur la dernière aire d’autoroute avant la frontière, nous sommes enfin prêts à quitter la France (enfin presque, comme toujours !). Nous filons vers l’Italie.

Là où y a de la Gênes…

Au matin nous partons donc pour Gênes avec comme objectif une visite « light ». L’idée est de nous garer dans un parking pour cc tout proche du centre ville et d’y flâner le lendemain. Après trois heures de route et une heure de tentative pour rejoindre ce « £#~!!%& » de parking, nous sommes installés. Ce n’est pas glamour, mais la zone de bitume jouera bien son rôle. Nous visitons un peu le soir de notre arrivée et surtout le lendemain.

De jolies rues étroites, des pentes incroyables, des escaliers partout… C’est Venise sur la terre ;). Les deux villes se sont d’ailleurs « tirées la bourre » à leurs apogées. Après ces agréables balades, nous partons rapidement vers la prochaine étape. Elle s’annonce « magnifique » d’après plusieurs amis et surtout le magazine Géo !

Les « Cinque Terre »

Nous nous rendons à « La spezia »  sans nous perdre : cette étape était incroyablement préparée ! Nous dormons sur une aire gazonnée tenue bénévolement par des ambulanciers. Le lendemain, bus puis train vont nous mener sur les villages des Cinque Terre. Ceux-ci sont en effet tellement enclavés que tenter de les atteindre avec notre CC serait vain. Dans le train, des angoisses nous viennent : il est bondé de touristes et nous commençons à craindre « de ne pas être seuls » sur place.

Une fois dans le premier village, Monterosso, c’est une première déception. Rien de très spécial au niveau paysage, et surtout on peine à avancer sur les trottoirs. Nous montons un petit escalier escarpé qui donne tout juste l’occasion de faire des photos.

« Ce doit être parce que ce village est le moins surprenant, passons au suivant ».

Nous remontons dans le train, enfin le second car le premier qui passe est trop plein. Nous descendons ensuite à Vernazza. Le village est en effet magnifique. Un petit port avec une église médiévale, des escaliers incroyables, des rues qui se confondent avec le palier des maisons, des terrasses en aplomb…

La foule est là, mais c’est acceptable. IMG_5605En revanche, c’est le mont saint Michel : chaque front de porte vend des souvenirs ou des pizzas. Le coté pittoresque en prend un coup ! Pour manger, nous optons rapidement pour un pique-nique improvisé. Petit moment rigolo de squat comme nous les aimons toujours tant.

Ensuite, nous partons vers le village le plus typique et le moins saturé (dixit le routard) : Corniglia. Un ou deux trains bondés plus tard, nous visitons un village suspendu au bord de la mer. La plus belle vue est d’ailleurs celle… du village suivant.

Il faudrait sans doute envisager de venir voir ces villages en bateau, il y aurait en plus moins de monde. Au retour, Sylvain a même été pris dans une « engueulade » monstre dans la queue pour la navette. Un groupe d’espagnol, honteusement spolié par le chauffeur s’étant garé devant la fin de la queue, est passé en force pour se faire justice. Résultat : hurlements, bagarre dans le bus et tous les Ibériques bloqués en attendant les Carabinieri. Nous sommes donc redescendus avec nos pieds pour rentrer nous reposer au cc. Une fois au calme, nous donnons une chance de plus aux Cinque Terre en goûtant le vin de là bas.IMG_5658Bah en fait, ce n’est pas non plus concluant.

Au bilan, ces villages nous semblent surfaits. Ils sont très jolis mais on en trouve d’aussi beaux dans d’autres d’endroits. Leur position géographique les rend particuliers, mais du coup très peu pratiques à visiter si on ne « randonne » pas. Ainsi, à visiter par le train, l’intérêt nous semble faible vu le prix. Les superbes photos de « Géo » sont très bien cadrées, prises hors saison ou tôt le matin et ne montrent pas la densité de touristes. En bref, c’est une semi déception, même si cela reste une belle balade.

Bon, nous jouons peut être aussi les blazés, mais les deux autres couples de français que nous avons rencontrés sur place partageaient ce point de vue. Il faut aussi se dire que nous avons peut être maintenant envie de facilité… alors filons vers le farniente.

Retour sur « notre » plage

Nous décidons de filer droit vers la Croatie et de faire le même arrêt qu’il y a neuf mois : La plage de Lazaret à la frontière Italo-Slovène. Nous ne sommes pas déçus. En hors saison, elle est encore plus belle et moins fréquentée. Nous passons deux nuits tranquilles pour avancer l’école, nettoyer le CC, prendre le temps de regarder le gazon pousser et le soleil se coucher.

20170521_193808_PanoRappelons que cette plage est en herbe et non en sable, ce que Stéphanie adore :).

Alors après ?

Nous y mettons aussi au point nos plans pour les prochains jours. Nous allons par chance recroiser nos amis « Matt  et Jenny » avec leurs enfants Andréa et Louison » rencontrés à Kuala Lumpur ! Ils nous ont trouvé un petit camping pour CC au bord de l’Adriatique en Croatie… tout cela à seulement trois heures de route ! Programme convenu par les deux familles : On se gare et on fait « rien » ensemble. Ça à l’air génial !!!

Camping Car capucine 2012 37000km à vendre 34500€ fin juillet 2017

Hé oui, notre chère maison roulante est à vendre. Après avoir transporté et hébergé toute la famille, elle aspire à nous quitter pour s’occuper d’une autre troupe de nomades.

Bon, pour être plus terre à terre, nous n’envisageons pas de conserver ce véhicule vu notre mode de vie en France. Nous l’utiliserions trop peu souvent pour le rentabiliser. Amis voyageurs, il est donc pour vous !

Capucine Mooveo C7AEG, 130 CV, 7 couchages, double dinette. PRIX DE VENTE : 34500 €

2 supers  « grands » lits superposés 90 cm de large à l’arrière, . Il ont accueilli nos quatre filles qui dormaient tête bêche (de 2 à 13 ans, soit de 80 cm à 1m 70) durant le voyage et elles y tiennent assises, donc salle de jeux…  pas d’échelle pour monter mais un escalier hyper pratique.

5 places carte grise, mais 6 ceintures.

Aménagements « tour du monde » :

  •  Plaque de protection moteur alu,
  • Transfo 220 volt
  • Panneau solaire 100W
  • Batterie 100Ah
  • Coffre supplémentaire sous le châssis à l’arrière, pour table camping, bidons d’eau, …
  • Suspensions pneumatiques arrière en renfort des lames,
  • SOG pour la cacabox qui permet de vidanger partout, écolo.
  • Caméra de recul
  • Antenne wifi bazooka et routeur/répéteur pour créer un wifi local dans le CC
  • Pochettes de rangement un peu partout
  • Housses des sièges de la cellule réalisées sur-mesure.

Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous poser des questions. Vous pouvez voir pleins de photos sur le blog. Nous pouvons vous en envoyer d’autres.

Annonce « grand public » sur le bon coin prochainement.

au départ : camping-car-rue-1038x576Aujourd’hui :
DSCF4020 (2)la page sur les aménagements TDM : cliquez ici

Les caractéristiques en détail. Le notre est un 130 CV.

plan-C7AEGListe constructeur de tous les éléments : caracteristiques-C7AEG (ATTENTION : Le formulaire comporte une erreur et inverse les capacités eaux propres et usées. En vérité propre = 95l usées = 50l)

 

 

FRANCE – La France en pente douce… vers la chaleur

Rappel de l’épisode précédent

Les dernières nouvelles datent du 05/05, il y a quatorze jours ! A ce moment, nous quittions center Parc pour filer vers… quelque part :).

Alors on va où ?

Dans un premier temps, nous passons une nuit à Verneuil Sur Avre. Ce petit bourg est très accueillant et propose une aire de CC toute mignonne. Mamy a failli dormir avec nous dans le Cc, mais papy a décidé de rentrer soigner son dos chez lui. Tant pis pour mamie, nous étions tous prêts à l’accueillir avec grand plaisir dans notre demeure et cela lui aurait trop plu.
DSC_4656Il y a même un livret « énigme » pour faire découvrir la ville en amusant (ou endormant…) les enfants.

Cette ville fait partie des « 100 plus beaux détours de France », nous avons trouvé notre fil rouge ! Nous allons voyager sur les nationales en cheminant d’une petite ville de charme à l’autre. Génial, mais vers où ?  Finalement c’est le thermomètre qui décide. Nous analysons les prévisions des jours suivants et l’Est nous fait vraiment trop peur. Résultat, nous filons vers le sud tête baissée.

  • « On passe où en Italie ?
  • Je sais pas, on décide dès qu’il fait plus chaud. En attendant, on file droit vers le sud !
  • Ha ok, génial »

On roule et on improvise… vers les copains

Contrairement à nos habitudes, nous roulons cinq « longues » heures dans la journée à la recherche de la chaleur. Un arrêt dodo rapide à Moulins et Rebelotte ! Nous filons de nouveau à la quête du soleil. Sur la route, il faut décider : « où traversons nous ? On passe par Grenoble demain ? Et si on appelait les LZ ? ». Manque de bol, nos amis sont partis eux aussi chercher le soleil, en Ardèche.

  • « Ils l’ont trouvé ?
  • Oui, ils envoient des photos comme preuve
  • Alors on les rejoint pardi ! »

Et trois heures plus tard, nous voici en Ardèche garés tout près de « Marco ». DSC_4687Nous passons la soirée et la matinée du lendemain avec José et Alexa, que nous avions déjà croisés lors du premier départ ! Vous remarquerez qu’ils sont en short  et tee-shirts et nous en polaires ? Nous avons encore du mal avec le climat français…

Au passage, ça traîne un peu mais ouf le soleil finit quand même par apparaître !

Seul problème, ils travaillent le lundi… bizarre non ? Nous les quittons donc pour reprendre la route. Maintenant que nous sommes tant au Sud, autant longer le Rhône puis la Méditerranée. En ce mois de Mai, nous devrions pouvoir en profiter. Nous restons donc dormir près de Vallon Pont D’arc,

à Ruoms pour être précisIMG_5256et visitons le lendemain un petit village typique du coin.

Bref, nous prenons notre temps. DSC_4747Nous sommes un peu à la recherche d’un second (troisième ?) souffle dans ce voyage :).

De ville en ville, tout doucement

Tout d’abord, nous allons cibler Avignon. Auparavant, nous allons faire deux dodos sur un spot merveilleux situé au milieu des vignes, en face d’une cave à Chusclin.

Nous tentons de nous organiser en vue du prochain départ. Nous ne savons toujours pas exactement dans quel pays nous allons et puis il y a la « magie des cours du CNED  à imprimer » : notre imprimante HP de Bulgarie refuse ses cartouches malaisiennes pour cause de zonage GRR. Pas grave je vais en acheter en France… mais cette imprimante (et donc ses cartouches) ne se vendent pas en France TRIPLE GRRR !

Bref une fois trois vins goûtés et un cubis acheté, nous arrivons à Avignon. Nous avons un mal de chien à nous garer. Il faut dire qu’en France, ça craint un max, les braquages sont courants ;). Quoi qu’il en soit, nous parvenons à aller nous promener en ville.

Ho magie, nous trouvons une boutique qui nous imprime tous les cours des enfants ( les 66 fichiers pdf, merci le cned)  jusqu’à la fin de l’année. Une emm… en moins ! Mais la météo est encore humide et fraîche, DSC_4686alors courage : fuyons ! Nous filons dormir à Pernes les fontaines, un des cents plus beaux détours. Encore une fois c’est une petite ville super agréable, avec un charme fou. Ça fleure vraiment bon « le sud ».

La ville suivante est Aix en Provence. Cette fois, impossible de se garer tout court. Nous tournons dix fois autre dans la ville avant de nous rendre au parking relais bus… qui est limité à 1,90 mètres. Là c’est trop fort. Sylvain descend pleurnicher auprès du gardien qui finalement nous ouvre les barrières. Nous prenons ensuite le bus gratuitement pour aller flâner en ville. C’est le choc : l’été était en fait caché là, et la foule en short et jupette avec !

Deux heures de flâneries plus tard, nous reprenons le bus et en route pour…

La rencontre ! Le monde à cinq et le tour à six ?

Ayant lu nos post facebook d’Ardèche, nos amis du « tour à cinq » (vous savez ceux de la télé 😉 ) nous ont gentiment proposé de leurs rendre visite à Marseille. Nous avons une longue histoire avec eux : Stéphanie a suivi leur blog avant même leur diffusion tv, leurs articles nous ont maintes fois aidés et nous avons également échangés plein de mails et message facebook durant le voyage. Pourtant nous ne nous sommes jamais rencontrés. Nous aurions du nous croiser au tout début de notre voyage (et à la toute fin du leur d’ailleurs) mais une panne de leur CC avait fait tout capoter.

C’est donc avec un grand plaisir que nous roulons vers Marseille afin de « vérifier qu’ils existent vraiment » comme dit Stéphanie ;). Et là nous ne sommes pas déçus. D’abord ils existent vraiment et ensuite ils nous accueillent chez eux comme des amis. Nous nous sentons vraiment à l’aise, tout est simple et nous sommes vraiment heureux de discuter avec des « camarades d’aventure ». Il faut dire que nous avons beaucoup de choses en commun dans notre passé récent comme en général.

Les  calanques de Marseille

Mais le bon accueil ne s’arrête pas là. Après une soirée tout en détente passée ensemble, Maryline, Renaud, Helliot, Louise et Martin nous emmènent ensuite dans leur sortie dominicale. Leurs amis et eux passent la journée, avec une flopée d’enfants bien sur,

dans les calanques et nous faisons partie du voyage. Nous allons bénéficier à nouveau d’un accueil hyper chaleureux, d’une journée gorgée de soleil et d’une visite aux paysages époustouflants et karstiques ! Bon, cela se mérite les calanques : 2 h pour descendre, 2h30/3h pour remonter. Une grande et vraie randonnée…

 

 

Sylvain va même faire son premier plouf européen de l’année, dans une mer 15 degrés plus froide :).

Un grand merci Maryline et Renaud pour ce super week-end ! De gros mercis également à Bruno, Virginie, Fatima, Audrey, Loïc et Aurore et tout le monde  pour leur « intégration spontanée d’une famille nomade » dans leurs plans :).

Un dernier « plus beaux détours »

Au soir de cette journée formidable, nous partons dormir dans l’un de nos « détours préférés ». Nos copains du jour nous ont indiqué des spots plus proches, mais les barrières à 1,90m apparaissent partout ! Nous dormons donc à Ollioule, ravissant petit village, un des plus beau détours de France !

Nous y passons deux nuits et les enfants y trouvent même, à leur grande joie, une bibliothèque ouverte ce jour là. Deux heures de lecture de BD en open bar, c’est vraiment Byzance !IMG_5477Mais il faut bouger, continuer, avancer… bref : choisir encore où aller.

Des amis, on en retrouve partout

  •  » On passe par Nice ?
  • Bah oui et alors ?
  • Céline de Nice, ça fait combien de temps depuis notre dernière rencontre ?
  • La naissance de Romane…
  • Appelle là ! « 

et deux heures plus tard nous avons un rencard avec Céline et Thomas, que nous n’avions jamais eu la chance de rencontrer. Nous passons une petite soirée de retrouvaille et de papote dans un camping. IMG_5493Au plaisir les amis et nous vous souhaitons le meilleur :).

Bon on y va en Italie ou m… ?

Oui, oui, en route, mais… on ne sait toujours pas où dormir le premier soir. Nous nous arrêtons donc à la « dernière aire de repos de France » sur l’autoroute avant Menton. Objectif : Se préparer, pour de bon :). Effectivement, cela devient vraiment comique !

Mais là, incroyable surprise : cette aire est hyper accueillante, y compris pour les CC. Vue imprenable, toilettes nickel, places de parking larges et tables de pique nique…

nous allons rester une semaine ! Bon, non, pas vraiment. Mais une nuit va nous permettre de préparer au moins les deux premiers jours en Italie :). Au passage, juste sous nos yeux, c’est Monaco. Pleine vue sur le rocher !

Et après ?

Le lendemain, à priori, nous allons rouler vers l’Italie et Gênes avant de rejoindre les « cinques terre ». Mais tout cela, nous vous le racontons la prochaine fois…

8 mois : 5ème point voyage

Changement de voyage

Évidemment, ce nouveau point comporte une différence majeure avec le précédent : les sacs à dos ont remplacé le camping-car.

La première question qui vient généralement aux gens est « c’est mieux ou pas ? ». Pour y répondre, je me suis fendu d’un gros article que j’ai ensuite publié sur des forums de voyageurs. Ceux qui préparent leur voyage sont intéressés par ce genre de comparaison. Si vous aussi souhaitez des détails, cliquez ici. Si en revanche vous aimez la synthèse, la réponse est : « il y a du pour et du contre :) »

Ce nouveau départ forcé a relancé le voyage après nos deux mois de stagnation en Malaisie. Nous y voyions au début plus d’avantages que d’inconvénients. Après deux mois nous sommes plus mesurés. Notre camping-car nous manque mais pas vraiment tout le temps, surtout sous la clim chaude ou assis au restaurant.

Quoiqu’il en soit, nous sommes assez heureux d’expérimenter cet autre type de voyage. Nous pourrons à l’avenir mieux choisir selon les lieux et nos volontés de voyage. Nous avons développé pas mal de méthodes pour nous faciliter la vie : Que dites vous de nos trousses de toilettes étanches ? Elles ont été fournies gratuitement  par une marque de bière en Thaïlande 😉20170418_110646Les enfants pour leur part penchent plus sur le sac à dos. Le côté changement perpétuel ne les fatigue pas et il y a des surprises à chaque étape, bonnes ou mauvaises…

Des nouvelles du camping-car

Notre camping car est bien arrivé et nous attend en Normandie. Merci à l’équipe de choc qui a géré tout cela pour nous ! Au passage, ils ont goûté un petit peu à notre aventure. Même en France, les gens cherchent à vous aider par tous les moyens, des dockers aux commerciaux en passant par les manutentionnaires !

Notre maison roulante va maintenant nous attendre à l’abri pour le « re départ » de la famille. Un road trip en Europe vers le sud puis l’est en prévision.

La super surprise

Nous avons eu la visite de Nicolas et Marie durant deux belles semaines. Une belle bise venue de France. C’était vraiment très agréable et leur présence a égayé et animé le voyage. Nous avons pu papoter, avoir des nouvelles de la France, trinquer à plus de deux, faire des activités différentes et enfin prendre un peu de recul sur ce que nous vivons.

Les enfants eux aussi ont adoré cette période animée durant laquelle ils pouvaient parler à quelqu’un d’autre que leurs tortionnaires de parents :).

Comment vont les parents ?

Que dire sinon que cela roule toujours.

Nous avons plus de temps « libre » car nous louons toujours deux chambres. Soit, il y a toujours un enfant avec nous (Romane souvent mais parfois Manon selon les circonstances) mais le soir et durant les siestes nous pouvons nous détendre et préparer la suite. Ces préparatifs sont encore plus compliqués qu’en cc. Il faut trouver à chaque déplacement comment le réaliser puis où dormir une fois arrivés. Mais moins stressants, car aucun problème de survie : au pire, on augmente le budget de l’hôtel et on trouve. A chaque fois il nous faut composer pour nos repas selon les distances, les prix et le type de nourriture.

Coté santé, pas de réel problème. De tous petits troubles digestifs au Cambodge, sans que nous comprenions bien pourquoi. Il y a aussi des stigmates de la vie avec une seule paire de chaussure : quand tu les enlèves elles sont encore là :)IMG_4905Nos locataires nous ont avertis qu’ils nous quittaient le 22/04. Ce serait encore un coup dur au budget. Après hésitation nous avons décidé de tenter de relouer pour trois mois. Coup de bol, nous avons trouvé des locataires pour les mois restants !

Nous envisageons le retour en France avec sérénité. Nous sommes contents de revoir notre pays et de revenir vivre dans le camping-car. Avec notre récente expérience, nous pensons pouvoir profiter encore plus de lui en Europe.

Comment vont les filles ?

Elles aiment beaucoup le mode sac à dos. Des contraintes liées au camping-car ont disparu et elles ont maintenant un espace « à elles » sans parents. Il s’y développe une petite vie qu’elles règlent en grande partie elles-mêmes plusieurs heures par jour : Le matin après le réveil de Manon et durant le « repos de demi-journée ». Cette organisation a eu un effet non escompté sur leurs relations et nous avons moins de conflits à régler.

Elles restent très souples et définitivement adaptées au voyage. Les grandes gèrent leur installation à chaque étape et le repli de leur sac à dos au départ. Nous ne faisons qu’un « gros check » de chambre derrière elles. Les repas, bien qu’un peu chaotiques, ne posent pas non plus de gros problèmes.

Notre petite Romane s’est adaptée mais il y a toujours des moments difficiles pour elle. Sept ans, c’est déjà grand mais c’est toujours petit :). On comprend dans ces circonstances qu’elle aime vraiment avoir son doudou avec elle dans chaque lit différent.20170407_081430Nous rencontrons depuis le Laos beaucoup de Français. C’est moins bon pour l’entraînement des grandes en anglais mais cela permet à Romane de se faire des copains.

Puisqu’on parle des filles…

Il y a 5 mois de cela, nous leur avions fait remplir un petit questionnaire « plus/moins » du voyage. Le voici résumé ci dessous. Attention, les données datent bien d’il y a 5 mois !

Enfant

Les plus

Les moins

Marine Ø  Découvertes de paysages et rencontres

Ø  Visite de grands monuments du monde comme de sites moins connus mais plus typiques

Ø  Je suis considérée par les gens comme plus « grande» qu’en France

Ø  Beaucoup plus d’accès à internet

Ø  Nous recevons des cadeaux des gens

Ø  Je passe mes nuits avec Manon

Ø  Découverte que la noix de coco c’est bon en fait… pas comme dans les bounty

Ø  Pas facile de vivre avec mes sœurs

Ø  Les journées sont fatigantes

Ø  Mes sœurs reçoivent des cadeaux en tant que « petites » et moi pas

Ø  Nous n’avons plus de bon pain

Ø  Nous ne rencontrons pas assez de familles françaises.

Ø  J’ai beaucoup plus de responsabilités et on en attend plus de moi

Ø  Nous manquons d’électroménager (four, grille-pain, etc.)

Ø  Je passe mes nuits avec Manon 😉

Morgane Ø  Moins de travail scolaire

Ø  Découvertes (de l’histoire et autres) de manière concrète

Ø  Nous passons plus d temps en famille

Ø  Nous mangeons de nouvelles choses

Ø  Je dois dormir avec Romane et c’est difficile

Ø  C’est parfois la panique dans le cc quand nous arrivons en ville

Ø  Je manque de contacts francophones

Ø  Je n’ai pas assez de livres papier

Ø  Les nouvelles nourritures sont parfois mauvaises !

Ø  Le pain me manque

Ø  Nous lisons moins car nous avons moins de temps et moins le droit également.

Romane Ø  On nous fait des cadeaux et le gens sont gentils avec nous

Ø  Je joue plus avec Manon

Ø  On peut dessiner quand on roule, c’est mieux qu’en France

Ø  L’école est plus agréable car il y en a moins

Ø  J’adore les visites de châteaux et de palais

Ø  Je passe plus de temps avec les parents

Ø  Je dois dormir avec Morgane et c’est difficile

Ø  Les repas sont souvent « bizarres »

Ø  Nous n’avons pas de grille-pain

Dans la même série, nous avons au 8e mois du voyage rempli un tableau emprunté sur différents blogs. Le principe, répondre à une question par un seul mot ou expression.image-unmotpour

Marine monte un business !

Marine passe beaucoup de temps à fabriquer des bracelets brésiliens. A notre demande elle a appris à y faire apparaître un texte. IMG_4723Du coup, elle propose à ceux qui sont intéressés de passer commande par mail : deux euros la pièce avec le texte de votre choix.

Votre achat servira principalement à renouveler son stock de fils et le surplus permettra d’acheter des bonbons ;).

Et l’école ??

Comme toutes les familles nous galérons mais nous maintenons tant bien que mal le cap. Les filles travaillent durant leurs temps solitaires dans « leur chambre » mais nous devons suivre de près Morgane principalement. Heureusement qu’elles apprennent aussi beaucoup de ce voyage :).20170413_102538

Et alors le côté obscur ?

La route, c’est souvent pénible.

Nous avons eu du bon (11h de train Bangkok-Chiangmai) et du très mauvais (6h de bus Kratie-SenMonorom). C’est surtout la gestion de Manon qui est délicate. Elle est trop petite pour s’occuper. Afin d’améliorer ce point, nous avons décidé d’augmenter le budget de chaque déplacement pour passer dans des bus confortables. Cet article est tapé dans l’un  de ces bus ;).

Il y a aussi les chambres pourries et sales. Nous avons parfois dormi sur des lits si mauvais que le sol eut été meilleur. De même, la saleté, sans être bloquante pour dormir, fini par vous peser quand les enfants rampent sous les lits.

Il y a aussi les salles de douche sans lavabo dans lesquelles vous posez votre verre à dent au sol et devez cracher dans le coin du mur. Nous avons payé parfois seulement 10 $ les deux chambres, mais vous savez maintenant pourquoi…

Je peux aussi vous parler de la chaleur. Nous nous demandons réellement comment nous aurions pu tenir en camping-car. Selon les régions les nuits sont plus fraîches mais ce n’est pas du tout une généralité.

Dernier point, il y a le problème de « la chasse au dollar ». A force de faire attention à tout, nous perdons beaucoup d’énergie au détriment des bons moments du voyage. Nous avons parfois des conversations ou montons des plans incroyables avant de réaliser que 3€ ont suffi à nous faire perdre un bon moment.

Tous ces derniers points commencent à se résoudre car l’expérience nous vient peu à peu.

Nous avons augmenté le budget des chambres (max 15€ la chambre pour une nuit). Cela résout le problème de climatisation, de propreté et de couchages. Le budget des repas repasse sous contrôle à mesure que nous maîtrisons un pays. Le souci est que nous changeons de pays tous les mois ;).

Pour la partie transport, nous ferons les gros déplacements des deux dernières semaines en avion. Cela nous permettra de voir Hanoï ET Ho-chi-min ville ainsi que de prendre un vol retour moins cher depuis Kuala Lumpur, le tout sans nous épuiser…

En résumé, on adore le sac à dos et on « kiffe » le camping car…

 

FRANCE – La pause familles et les retrouvailles avec notre camping-car

Rappel de l’épisode précédent : La fin de l’Asie 

Nous quittons l’Asie après 160 jours de découvertes, de rencontres, de bouddhisme, de chaleur torride et humide, de paysages aussi différents que magnifiques.

Nous avons alterné villes bouillonnantes avec calme total. 

Nous avons essayé presque tous les moyens de transport possibles. 

Excepté quelques repas avec nos amis les camionautes,  nous avons mangé midi et soir au resto, soit plus de 300 fois. 

Nous avons dormis une bonne centaine de nuits dans des hôtels parfois minables, mais souvent extraordinaires grâce aux belles rencontres ou aux paysages extraordinaires. 

Quel pays avons-nous préféré ? 

  • Les Philippines pour le sable blanc.
  • La Malaisie pour ses belles routes, ses foodcourts présents dans les moindres villages et très variés avec la nourriture excellente malaise, indienne et chinoise, ses magnifiques spots en camping-car, l’anglais parlé par tous et la gentillesse des malais. La Malaisie, c’est facile !
  • La Thaïlande pour les paysages du nord-ouest, la rencontre avec Tonton Domi et son patrimoine historique/culturel hallucinant. Quel dommage qu’ils aient refusé notre camping-car !
  • Le Laos pour ses paysages, l’authenticité de ses habitants, son tourisme encore peu développé, ses paysages karstiques et bien sur la visite de Nico et Marie.
  • Le Cambodge pour sa population joviale. Ils se marrent tout le temps.
  • Le Vietnam pour son histoire, ses paysages karstiques dans les baies d’Halong, sa cuisine de rue. 

Bref, nous avons adoré l’Asie et nous nous sommes vraiment bien éclatés.

Retour en avion

Bon, notre camping-car s’ennuie sans nous, alors on va le récupérer au Havre… 

Départ le 25 avril à 6h du mat. La dame de l’hôtel nous fait peur, il peut y avoir pleins de bouchons, alors prendre le bus peut être très très long et risqué… « et votre taxi, il vole dans le ciel pour éviter les bouchons d’Ho chi minh ? » Nous voici dans le bus de Saïgon qui nous dépose à l’aéroport en une demi-heure… on a du avoir du bol !

Premier avion qui nous dépose à Kuala Lumpur.

20170425_163112Escale sympa et foodcourt à prix local à l’aéroport, il est vraiment génial et super facile ce pays…Second avion qui nous envoie à Djeddah. Vous ne connaissez pas ? C’est une ville à 50 km de La Mecque ! Compagnie Saudia airline.  Pantalons et chemises longues obligatoires, pas d’alcool, hôtesses voilées, séparation des hommes et femmes à l’arrivée. 

Avion et service à bord de très haute qualité. Salle de prière d’environ 20 m² dans l’avion, films floutés pour ne pas choquer Sylvain… Excepté l’escale minable et crade de trois heures au milieu de la nuit à la Mecque où Stéphanie a fait exprès de parler aux hommes pour demander une poussette et un coin fumeur… aucun regret. 

Troisième avion qui nous dépose à Paris Charles de Gaulle. RAS trop facile la France :)

L’arrivée en France

Alors commence l’horrible épreuve du congélateur. Cela fait cinq mois que des andouilles ont laissé le chauffage dehors, et bien ici, ils ont laissé la clim ces crétins. Et nous voila en pantalons de toile, claquettes, chaussettes et petits pulls à la recherche d’un bus. Les gens nous regardent bizarrement :). 

Le sketch pour les billets : Un bus va à Dieppe, on demande « il peut nous jeter à Auffay entre Rouen et Dieppe ». Et bien non, il ne s’arrête qu’aux arrêts prévus. « Mais, c’est sur la route il ne peut pas nous jeter! « Ben non ça marche pas comme cela. Nous trouvons un bus direct Charles de Gaulle – Rouen qui traverse la Picardie. Ils n’acceptent ni la carte bleue, ni les dollars… Zut, nous n’avons pas d’euros. Ils veulent qu’on paye six places… « Non, cinq !?! Le bébé a un tout petit deux ans ». Ben, il faut avoir moins de deux ans ! Ha bon. « On a des petits bagages, une petite réduction ? » Non plus… la loose sur la négo dans ce pays. De rage,  Sylvain va nous chercher deux cafés… pour le prix d’une nuit d’hôtel en Asie ! Il va nous falloir du temps pour s’acclimater ! Bon, les enfants remarquent des trucs :

  • ils nous demandent pas de bakchich pour le péage,
  • le bus est chauffé
  • nous sommes une petite dizaine dans un bus de cinquante places… mais on part quand même à l’heure,on n’attend pas le remplissage
  • on ne s’arrête pas pour prendre de nouveaux passagers, des colis ou des animaux. 

Trois heures après, nous voici à Rouen. Au froid glacial (5°) se mêle la pluie. Heureusement, le papa et la sœur de Sylvain viennent nous chercher avec deux voitures. Ben oui, en France on ne peut pas mettre deux enfants sur les genoux. 

Sâane saint Just

38 heures après notre départ, nous voila arrivés dans le village natal de Sylvain, autour d’un bon feu pour nous réchauffer. 

La joie de retrouver la famille et surtout les cousines et cousins pour les filles,20170430_151128 les repas gargantuesques que nous n’arrivons pas à terminer, le champagne, le vin rouge, la charcuterie, les fromages, la viande, les gâteaux…

Attention, nos allons repartir très vite vers le sud de l’Europe. Avec tout cette chaleur et ce confort retrouvé, nous craignons sinon de ne plus redémarrer :).

Le retour mouvementé du camping-car

Sylvain part avec son papa récupérer notre camping-car au Havre et revient dépité. Après avoir traversé la moitié de notre planète sans aucun soucis, c’est en France que de petits malins lui ont fracturé une fenêtre de toit et se sont fait plaisir. Ils ont pris tout ce qui les intéressait, même nos chaussures d’hiver. Et dire que certains s’inquiétaient pour nous en Iran ou en Turquie, c’est la France qui est dangereuse 😉IMG_5214

Du coup un nouveau défi : aller racheter les affaires d’hiver volées pour résister au froid polaire et les affaires volées de première nécessité pour la survie en cc (veilleuse de Manon, liseuse, MP3, camera de recul, …..), vider entièrement le camping car pour un inventaire et un nettoyage total, trouver un réparateur spécialisé pour remettre une fenêtre toute neuve, faire la déclaration à la police, commencer celle de l’assureur… Le tout pour repartir trois jours après.

Evidemment rien de très grave, mais que de temps, d’argent et d’objets très pratiques perdus. Merci à toute la famille pour l’aide, les transports, les réparations, la fenêtre de secours, la livraison de gaz, les tournées de lave linge, …

Elbeuf 

Avec l’aide de tous et pas mal d’efforts, nous partons dans les temps de Saint Just. Un petit détour pour aller embrasser les cousins John, Christelle, Tib, Nathan et Matthieu afin de découvrir leur nouvelle maison.

C’est fou le nombre de gens qui n’ont pas attendu les bras de Sylvain pour déménager !

Verneuil sur Avre

Un petit midweek à center parc en Normandie pour profiter des parents de Stéphanie qui ont fait le déplacement pour se mettre « sur notre route ». 

Mamie nous a trouvé un nouveau mode de transport : la voiture électrique. Un touktouk français.

On se demande si ce sont les enfants ou les adultes qui se sont le plus amusés. Vins, fromages, gâteaux, viande saignante, un peu de légumes, nourriture à profusion : nos estomacs doivent se réhabituer. Piscine pour tous, même papy a sorti son maillot pour surveiller Manon dans la pataugeoire ! centerparc-lesfillesMamy a adoré la rivière sauvage. Les petits comme les grands ont adoré ! 

Ce qui nous surprend le plus en France : 

  • Le froid polaire
  • Le froid qui nous glace les oreilles
  • Le froid qui nous gèle les pieds, même dans les maisons
  • Les prix : Romane a trouvé une glace à 8€ aujourd’hui !
  • Aucune négociation, que des prix fixes
  • Les gens ne parlent presque que de politique
  • Les touristes parlent tous français, les enfants dans les rues aussi et très bien en plus ! (ils ont du apprendre tout petits)
  • Les centaines de camping-cars que nous croisons partout
  • Les gens ne nous disent même plus bonjour, on passe inaperçus

Et après ?

Nous n’arrivons pas à changer note organisation. Nous sommes le 5 mai. Où partons-nous demain ? On ne sait pas. Allez, vers l’est pour rejoindre la Croatie. Ou vers Grenoble pour se diriger vers l’Italie ? Bah on n’a qu’à rouler et regarder en route sur google maps…

Suite au prochain numéro :)

VIETNAM – Ha Long et Ho Chi Minh

Rappel de l’épisode précédent

Nous avons quitté Hanoi le 17/04 pour l’île de Cat Ba, située dans la baie d’Ha Lan, jumelle de la baie de Ha Long. Nous avons fait le transit par bus-bateau-bus, sans trop de difficulté en environ 4 heures. Seule surprise du voyage, le chauffeur du dernier bus aboie littéralement sur des touristes qui ne sont pas assis là où il le souhaite… Surprenant après plusieurs mois d’Asie sans un seul haussement de voix.

Très vite, c’est Karstique 😉

Les jolis pains de sucre sont partout autour de nous, et les paysages lors de la traversée Nord-Sud de Cat Ba sont eux aussi surprenants. A l’arrivée dans la ville en elle-même, la vue sur la baie est très sympa.20170418_110457_PanoLes immeubles de dix étages collés les uns aux autres le sont moins, mais peu importe : Ils n’occupent qu’une partie infime de l’île et du panorama. Au passage, même si la hauteur augmente ici, les méthodes de travail du btp restent rudimentaires :).20170418_170512Premier jour : On découvre

Comme d’habitude, nous prenons contact avec notre nouveau site. Recherche de restaurant, d’épicerie, de bières à prix local etc… Elle ne vous rappelle rien celle là ?20170418_171504Cette fois c’est rapide, d’autant plus que notre hôtel inclut un copieux petit déjeuner (Et un truc de moins à gérer, un !). La rue est toujours aussi dépaysante. Le Vietnam est par exemple plein de coiffeurs de rues…20170418_170807 IMG_4910Nous partons donc, un peu au hasard, faire une balade sur une des trois plages du coin. Pas de bol, pas d’ombre sauf dans le bar de la plage privée. Mais l’endroit est sublime ! Tellement sublime que nous faisons un petit extra pour manger snack face à la mer. Un excellent moment.

Nous rentrons ensuite chercher une « croisière dans la baie ». Il nous semble difficile (on fatigue ?) d’aller voir directement les propriétaires de barques au port, deux kilomètres plus loin. Nous faisons donc le tour des prix obtenus par des blogueurs, des touristes etc. afin de négocier avec une agence. Finalement, nous optons pour la formule « une journée » car mettre la famille deux jours sur un bateau pourrait ne pas être si reposant que cela ;). Nous faisons affaire avec notre propre hôtel pour la journée du 20/04 sur un petit bateau privatisé.

Deuxième jour : Bah pas grand-chose

Un jour de flemme :). Le matin, nous sortons pourtant faire une balade et manger. Mais à treize heures tout le monde a envie d’un temps au calme pour jouer, lire ou tisser des bracelets. En fin d’après-midi, nous lançons une activité plage avec baignade mais les deux grandes se désistent… Elles veulent glandouiller. Nous passons donc un peu de temps avec nos deux petits bouchons sur le sable.

Le soir venu, nous tombons par hasard sur le coucher du soleil face au port. Très sympa avec des bières et des glaces…20170418_172719 20170418_173236_PanoTroisième jour : La fameuse croisière

Nous appréhendons un peu cette « excursion organisée» et sa qualité. En effet, bien qu’ayant pris un maximum de précautions, nous avons notre « expérience » de Tam Coc à l’esprit. Aucun problème au final, nous passons une journée formidable sur un petit bateau avec « le capitaine » et sa femme.

Ils nous emmènent sur le circuit convenu et le spectacle est impressionnant.

Nous profitons du classique tour en kayak dans la zone des trois grottes, dégustons un  excellent repas maison et hyper typique.

Les filles se baignent dans la zone « carte postale ».

avant de faire une sieste récupératrice.IMG_5026 Le seul tout petit bémol est pour « l’île au singe ». Ce n’est qu’une pauvre île comme les autres envahie d’européens en short (souvent au torse rouge pivoine) et agrémentée de 5-6 pauvres singes qui se battent pour les bananes offertes. Sans être moche, elle ne vaut pas vraiment le détour, à moins que vous n’ayez jamais vu de singe…

Le soir, nous rentrons préparer nos sacs pour la prochaine étape avec « Captain Romane » à la manœuvre. IMG_5044

Un petit coup d’avion et nous atteignons le sud du pays.

Et maintenant « Saïgon »

La ville de Ho chi minh, ou Saïgon pour les nostalgiques, est notre  dernière visite en Asie. Stéphanie a eu énormément de mal à nous trouver un hôtel convenant à tous nos critères. Au final c’est une fois sur place à 19h que nous trouvons notre bonheur.

Saïgon ne restera pas vraiment dans nos mémoires. C’est pourtant une ville comme nous les aimons mais nos têtes sont peut être déjà ailleurs. La restauration de rue ne nous semble pas aussi bon marché et l’offre est bien moins sympathique. La circulation des deux roues est encore plus incroyable qu’à Hanoï. Bien que prévenus et déjà un peu habitués nous en restons étonnés.IMG_5103La ruée vers le textile

Nos deux objectifs sont la visite de la ville et l’approvisionnement en nouveaux T-Shirts. Ceux qui ont vécu le voyage jusqu’ici arrivent en réelle fin de vie :). Nous allons passer beaucoup de temps au marché central, véritable ruche destinée à la vente aux touristes. Les filles vont y faire des progrès énormes en négociations. Il faut dire qu’elles sont motivées.

Nous payons généralement entre 2 et 4 euros la pièce alors que les vendeurs attaquent au triple.  C’est un véritable sport et nous ne doutons pas, malgré nos négos réussies, que la victoire finale soit vietnamienne :).

Le distributeur automatique de copains

Le premier jour, nous avons été surpris. De nombreux jeunes vietnamiens sont venus discuter spontanément avec nous dans le parc de notre petit déjeuner. Nous nous sommes crus de retour en Iran…

Au fil des matins, nous apprenons que c’est un point connu par ces jeunes pour venir rencontrer des touristes. Ils peuvent ainsi discuter de l’étranger et surtout s’entraîner à parler anglais. Quoiqu’il en soit, l’expérience reste très agréable. Sylvain s’est trouvé plein d’élèves pour un cours de Français et Marine a discuté longuement avec une jeune Vietnamienne.

Encore les grands méchants ennemis du peuple

Nous visitons un énième musée de la guerre qui illustre avec des photos bien choisies les horreurs commises par les méchants français et américains. Là encore, si on ne peut pas nier la barbarie et les méthodes déloyales des « agresseurs », on regrette que celles des « patriotes » ne soit même pas citées… M’enfin ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire :)

Quelques visites et des repas typiques

Nous allons également visiter la poste, construite par les français dans un style typiquement Eiffel, et La cathédrale qui se trouve juste en face.

Nous flânons également parmi les monuments et passons par les « champs Elysées » locales avec l’oncle Ho qui veille sur le peuple.

et surtout nous continuons notre découverte de la cuisine du pays. Nous goûtons notamment un « truc blanc compact » qu’on nous fait frire avec des œufs. Étrangement gavés en quelques bouchées, nous demandons de quoi il s’agit… C’est simplement de la farine de riz agglomérée en une pâte dure. Tu m’étonnes  que ça « cale » :)

Et il faut y aller !

Après ces derniers jours, il faut faire le grand saut ! Repartir vers la France pour récupérer notre cc ! 38 heures de voyages en perspective. Mais nous vous raconterons tout cela la prochaine fois…